Dossier Warren : le loup-garou de Londres

 

Voici encore une histoire issue des dossiers Warren, les célèbres “chasseurs de démons” américains des années 60/70. L’histoire étrange racontée dans ce billet se passe à Londres. Un homme va être confronté à un phénomène plutôt troublant, une possession par l’âme d’un loup. Encore aujourd’hui, on n’a pas d’explications à ce phénomène. Mon avis sur cette affaire très documentée et médiatisée.

 

 

Les débuts

Bill Ramsey n’est encore qu’un enfant de 9 ans, lorsqu’il va, pour la première fois, entrer en crise. Nous sommes en 1952, à Londres. Bill Ramsey rentre du cinéma quand soudain, il ressent une sensation étrange, un grand froid qui l’enveloppe de la tête au pied, alors que la température est estivale. Son corps se met à trembler, sans qu’il puisse le contrôler. Bill Ramsey a l’impression d’être transporté dans une autre dimension, une impression d’être transporté ailleurs, de n’être plus lui. Et puis, il y a cette odeur qui l’envahit, une odeur de pourriture.

Malgré cela, Bill, qui n’est qu’un enfant, continue d’avancer dans la ruelle. Il a peur. Il veut rejoindre ses parents. Des images de loup lui traversent l’esprit. Il entend sa mère l’appeler. Il ressent un immense soulagement, très vite balayé par un autre sentiment : la haine. La voix de sa mère l’agace. Il ressent de la haine, une haine violente contre elle. Il veut se précipiter sur elle pour la frapper, pour qu’elle arrête de l’appeler, mais il se prend les pieds dans la clôture et s’étale de tout son long.

Il se relève. Au même moment, une rage démentielle s’empare de lui. Il se met à grogner comme une bête assoiffée de sang. Il arrache la clôture, la déterre, comme si elle n’est rien. Trois hommes n’auraient pas suffi à la faire bouger, mais lui, il y arrive seul.

Ses parents sont témoins de toute la scène. Ils sortent dans le jardin et voient Bill, leur petit Bill de 9 ans, tenir toujours la clôture dans ses mains, et la balancer au-dessus de sa tête comme un vulgaire drapeau. Ils lui crient de lâcher la clôture. Ce que fait le gamin.

Puis, brusquement, il se jette à terre et commence à déchirer le grillage avec ses dents et ses mains. Son père tente de l’en empêcher, mais il n’y arrive pas, tant Bill fait la démonstration d’une force incroyable. Sa mère pleure. Bill est en train de se lacérer le visage, mais il ne semble pas s’en apercevoir.

Tout à coup, l’enfant reprend ses esprits. Il relâche la clôture, se tourne vers ses parents, qui sont enfin soulagés. Mais, pas pour longtemps. Bill Ramsey se met à grogner. Ses lèvres se retroussent comme un chien enragé. Ses mains et ses lèvres sont rouges de sang.

Terrifiés, les parents courent se réfugier dans la maison. Avant de refermer la porte d’entrée, le père se retourne. Ce qu’il voit restera à jamais gravé dans sa mémoire : son fils ne ressemble plus à un petit garçon, mais à un loup.

Au bout d’un certain temps, qui semble une éternité pour les parents, Bill semble reprendre ses esprits. Il sent le froid le quitter. Il appelle à l’aide. Il est conscient que quelque chose de terrible vient de se passer. Ses parents ouvrent la porte de la maison. Effectivement, Bill a repris ses esprits.

Voici la première crise de Bill Ramsey, crise qui sera suivie d’autres encore plus terribles. Cet incident, si l’on peut appeler ce qu’il s’est passé ainsi, restera un secret de famille et jamais les parents de Bill n’y feront allusion. D’ailleurs, dans son enfance, le garçon ne fera plus de crise. Ce n’est qu’à l’âge adulte que l’horreur va bouleverser sa vie. 

Concernant cette première crise, ce sera Bill Ramsey qui la racontera. Et là, cela soulève une première question : l’enfant n’était pas conscient de tout ce qu’il se passait. Et l’on précise que les parents ne parleront pas de cet évènement. Donc, comment Bill sait-il autant de détails ?

Souvent, dans les affaires Warren, l’histoire n’est pas racontée telle qu’elle s’est passée réellement, elle est souvent déformée, amplifiée pour attirer le public, pour faire peur, pour faire vendre. Donc, attention à toutes ces histoires, il faut en prendre et en laisser. 

 

Bill Ramsey est un adulte

Nous sommes en 1981. Bill a 38 ans. Il habite à Southend-on-Sea, une petite station balnéaire de l’Essex. Il est marié à Nina et père de trois enfants. Il travaille comme charpentier. Il coule une existence plutôt paisible. La crise qu’il avait faite en étant enfant n’est qu’un lointain souvenir.

Un jour, à la fin d’une semaine de travail harassante, Bill somnole à l’arrière d’un van conduit par un coéquipier, lorsqu’il ressent à nouveau un grand froid l’envahir. Il se met à grogner et attaque l’un de ses collègues. Il lui mord la jambe. Tout se passe extrêmement vite. Bill reprend ses esprits.

Ses collègues lui expliquent ce qu’il vient de se passer. Ils lui disent qu’il s’est transformé en une espèce de chien sauvage. Bill n’a aucun souvenir de s’être jeté sur son ami, mais les traces de morsure sur la jambe de son collègue témoignent de sa violence. Tous mettent cette crise sur le coup de la fatigue, et Bill croient, effectivement, qu’il est fatigué et qu’il a fait une crise de somnambulisme. 

Erreur ! Grave erreur ! Car cette crise marquera le début d’une descente aux enfers sans fin.

 

L’affaire prend de l’ampleur

Pendant 2 ans, Bill n’est victime d’aucune crise.

Le lundi 5 décembre 1983, Bill Ramsey rentre chez lui en voiture. Soudain, une violente douleur lui traverse la poitrine. Croyant à une crise cardiaque, il prend la direction du Southend hospital.

À son arrivée, il est couvert de sueur, la douleur est intenable, elle court de la poitrine jusqu’à son bras droit. Bill tente désespérément de ramper jusqu’à la porte des urgences.

Au moment où il atteint l’entrée des urgences, un froid glacial l’envahit. Au même moment, deux infirmières se précipitent vers lui pour l’aider. Pendant qu’une l’aide à se relever, l’autre va chercher une civière. Elles l’installent sur un brancard et le poussent jusqu’à une salle de soin.

Soudain, Bill sent une rage aveugle envahir son être. Et là, il est victime d’une autre crise, très violente. Il se met à grogner, ses mains se recourbent pour ressembler à des griffes, ses lèvres se retroussent. Ses grognements sont tellement forts qu’ils résonnent dans toute la salle d’examen.

Les infirmières s’éloignent de lui. Bill se jette sur l’une d’elles qui l’évite de justesse. Elle le repousse et Bill s’écroule sur le brancard. Il pousse alors un cri terrifiant, bestial. Très vite, il se redresse et attrape le bras d’une infirmière. Il la mord violemment. L’autre infirmière, ne sachant que faire, le gifle, espérant ainsi lui faire lâcher prise.

Mais, Bill ne desserre pas les mâchoires. Alors, l’infirmière part chercher de l’aide.

Il faudra deux internes et un policier pour maîtriser Bill qui n’arrête pas de grogner la bave aux lèvres. Bill Ramsey sera sanglé sur une civière. Un médecin lui injecte de la Thorazine, ce qui le calmera.

Bill se réveille dans l’ambulance qui le conduit à l’hôpital psychiatrique. Il n’a que de vagues souvenirs de sa crise et en se voyant sanglé, pense qu’il a tué quelqu’un. Il en est tout mortifié et se dit que le mieux est encore de l’enfermer à vie.

Mais, étant donné qu’il n’a blessé qu’une personne et que les psychiatres n’expliquent pas cette crise, Bill sera relâché quelques jours plus tard. Il est toujours difficile pour un spychiatre d’expliquer de telles crises, vu que le mal est spirituel.

Mais, il se sent honteux et devient très vite la risée du voisinage. Bill, exaspéré et effrayé par ce qu’il vient de se passer, veut savoir pourquoi il fait ces crises et se met à analyser sa nourriture. Il parcourt même des livres de médecine, essayant de trouver une solution à son problème. En vain, car la vérité est ailleurs.

 

Le loup-garou de Londres est incontrôlable

Le 22 juillet 1987, dans une crise féroce, Bill Ramsey a failli tuer un policier qui tentait de le maîtriser. Bill ne se souvient de pas grand-chose, sauf qu’il avait un peu trop bu, qu’il faisait chaud et qu’il était passé devant une prostituée. À la vue de cette « dame de joie », il se souvient avoir voulu l’arrêter et la conduire au poste de police, pour faire son devoir de citoyen. Le fait qu’il était en état débriété est un détail important, car les sens sont exacerbés et la conscience endormie. Le démon peut plus facilement manipuler une victime alcoolisée qu’une victime qui a toute sa tête, et c’est d’ailleurs pour cela qu’il pousse souvent ses victimes à boire jusqu’à les plonger dans l’alcoolisme. Le processus est identique pour la drogue. 

Reprennons notre histoire : Bill était enivré, il est passé devant une fille de joie. Cette vision l’a plongé dans une rage folle. Il s’est précipité sur la jeune femme, l’a enfermée dans son van et l’a effectivement conduite au poste de police. Puis, Bill ne se souvient plus de rien.

Les policiers, eux, se souviennent très bien de l’histoire. Ils se souviennent avoir vu une femme entrer au poste, terrifiée, criant qu’il y avait un homme dehors qui grognait comme un loup. Ils sont allés interroger Bill qui s’est mis à grogner et à vouloir les mordre. Durant cette crise, il s’est attaqué au Sergent Terry Fisher, un solide gaillard de 1m80. Il l’a fait voler dans les airs.

Il a fallu six agents pour maîtriser Bill et le jeter dans une cellule.

Dans sa cellule, Bill n’a pas cessé de grogner comme un animal. Il réussit, même, à passer sa tête et un bras à travers une petite lucarne, cela dans le but d’attraper quelqu’un à l’extérieur. Il est fou de rage. Sa main a l’aspect d’une griffe. Et dès que quelqu’un s’approche, Bill bondit sur lui et tente de le mordre.

Les policiers sont désemparés et décident d’appeler les pompiers pour sortir Bill de la lucarne, le seul moyen étant de scier le métal afin de dégager sa tête coincée dans la petite ouverture. Sauf que là, rien ne va se passer comme prévu.

Les policiers, qui feront le rapport plus part, décriront Bill comme une bête ressemblant à un loup, grognant. Pour eux, Bill n’a plus rien d’humain. Ses mains ressemblent à des griffes.

Les pompiers arrivent à l’endormir pour le sortir de là et le conduisent à l’hôpital psychiatrique où les médecins, après une série de tests, sont désemparés : Bill ne présente aucun symptôme d’une maladie mentale, d’une névrose ou d’une psychose. Ils en concluent que Bill avait été victime d’un délire provoqué par l’alcool.

La vie de Bill Ramsey devient un enfer. Souvent, il est victime de crise, où il se met à quatre pattes, grogne, ses mains se transforment en griffes, tentent de mordre… bref, il est totalement incontrôlable. Les gens disent qu’il ressemble à un loup-garou.

 

Ed et Lorraine Warren enquêtent sur l’affaire

L’affaire fait grand bruit à Londres, au point qu’aux États-Unis, dans le Connecticut, Ed et Lorraine Warren en perçoivent des échos. Lorraine a de suite un mauvais pressentiment en voyant une photo de Bill dans les journaux. Elle comprend que Bill a besoin d’aide.

Les Warren ont l’habitude d’enquêter sur des phénomènes paranormaux, mais jamais ils n’ont conduit une enquête sur les loups-garous. C’est pourquoi ils décident de se rendre à Londres afin d’y rencontrer Bill.

Sur place, ils commencent leur enquête en interrogeant les témoins, les policiers… tous ceux qui ont vu le « loup-garou » à l’œuvre. Ils rencontrent Peter Hamilton qui connaît bien Bill Ramsey et son problème. Ce dernier leur raconte l’incident de son enfance.

Ed Warren en conclut que Bill Ramsey est possédé par l’esprit d’un loup. Il explique qu’un loup-garou n’est pas un individu qui se voit soudain pousser des poils sur tout le corps, mais quelqu’un possédé par l’esprit d’un loup. Donc, tout est surnaturel, comme les mains qui se transforment en griffes, son front qui s’allonge… 

Personnellement, je pense que Ed Warren a tort et a raison en même temps. En effet, Bill est possédé et effectivement, il est possédé par un esprit, mais pas par un loup, mais par un démon. Je vois mal un animal posséder un être humain, un démon oui. Et bien sûr, le grand public friand de ces histoires ne prend pas la peine de réfléchir, car il y remarquerait des incohérences et comprendrait que toutes ces histoires, qui sont déformées, n’ont pour seul but d’attirer du public avec des mensonges que le public fera siens. 

Pour les Warren, Bill Ramsey a besoin d’un exorcisme afin de chasser l’esprit qui est en lui. Mais, Bill est sceptique et ne veut pas entendre parler d’exorcisme. Il traite le couple d’excentrique. Ed insiste et Bill finit par l’écouter. Ed lui propose de payer son voyage jusque dans le Connecticut afin d’y rencontrer Monseigneur Richard McKenna qui se chargera du rituel.

Bill accepte. Toujours sceptique, il se dit que cette histoire aura au moins l’avantage de lui faire découvrir les États-Unis. Il prend donc l’avion, en compagnie de sa femme. Il a peur d’être victime d’une nouvelle crise, mais tout le vol se déroule sans encombre et il atterrit aux États-Unis.

C’est lorsque le couple rejoint son hôtel que Bill est victime d’une nouvelle crise, terrifiante, violente, mais heureusement très brève. Lors de cette crise, il s’en prend à sa femme et a failli la tuer. Il se dit qu’il faut vraiment que cela cesse, avant qu’il ne commette un jour l’irréparable.

Le 28 juillet 1989, Bill Ramsey subit son premier exorcisme, dans une église, exorcisme orchestré par Monseigneur McKenna, aidé par les Warren, Nina, John Zaffis (un autre enquêteur du paranormal) et six policiers équipés de pistolets paralysants. Ce jour-là, John Cleve, journaliste et photographe au The People, est aussi présent.

Lorsqu’il pénètre dans l’église, Bill Ramsey se sent agité. Il s’assoit sur un fauteuil, en face de l’autel. Monseigneur McKenna s’approche de lui et récite quelques mots en latin. Bill se transforme en une bête, un loup. Mc Kenna prend son étole et la met autour du cou du possédé. Bill ressent comme un coup violent, une massue qui s’abat sur lui. Puis, il entre dans une crise terrible et ne souvient pas de la suite des évènements.

Ce sera Lorraine Warren qui racontera la suite de l’histoire. Elle dira que les muscles du bas du cou de Bill se sont soudain élargis, que ses oreilles se sont mises à pointer vers le haut et que Bill s’est mis à hurler. Ses mains sont devenues des griffes.

Monseigneur McKenna lui saisit la tête et ordonne au démon de partir, de quitter le corps de Bill. Puis, il fait un signe de croix sur le front et la poitrine de Bill qui se met à trembler sur sa chaise. Ses lèvres se retroussent, ses dents s’avancent et il tente de mordre le prêtre, sans jamais y parvenir, comme si une barrière invisible s’était érigée entre les deux hommes.

Deux policiers sortent leurs armes afin de maîtriser Bill Ramsey, mais l’évêque leur demande de rester à leur place. Il sort, alors, un crucifix, qu’il pose sur le front du possédé qui devient fou furieux. Il veut sauter sur le prêtre, qui se réfugie derrière l’autel. Bill s’avance vers lui à quatre pattes, en grognant. L’évêque brandit sa croix et récite des prières en latin. Puis, il s’adresse au démon et lui demande d’où il vient, qui il est. Il lui demande de quitter le corps de Bill.

Soudain, Bill se sent prit d’une grande faiblesse, il recule et se rassoit. Son corps glacé commence à se réchauffer et il n’a plus envie de sauter sur le prêtre. McKenna continue de réciter des prières en latin tout en s’approchant de lui. 

Bill Ramsey sent que le démon quitte son corps, il sent qu’il est repoussé par les paroles de l’évêque. Il perd conscience. Quand il revient à lui, il a le sentiment d’être enfin en paix.

L’exorcisme a donc chassé le démon qui tourmentait notre “loup-garou” et plus jamais, Bill Ramsey n’a connu de nouvelles crises.

En 1991, Ed et Lorraine Warren publient son histoire dans un livre « True Story of DemicPossession » aux éditions WerewWerewolf. Et donc, il est clair que pour vendre ce livre, mais il faut rendre l’histoire spectaculaire. 

 

Mon avis : ce pauvre Bill Ramsey était bien possédé par un démon. Pourquoi ? Là est toute la question. Les crises ont commencé à l’âge de 9 ans, donc, il doit y avoir une histoire générationnelle derrière ces crises de possession démoniaque. Il aurait fallu une enquête approfondie sur la généalogie de Bill, ainsi que sur ses parents. Puis, est-ce que Bill n’aurait pas contracté d’autres liens avec le démon ? Avait-il un penchant pour l’alcool ? 

Ensuite, et c’est ce qui me rend sceptique, on réalise sur Bill une seule séance d’exorcisme et il est délivré. Dans la réalité, cela ne se passe jamais comme cela ! Jamais ! Et on a pu constater que les exorcismes donnent de bons résultats si le possédé réalise lui aussi un travail spirituel, retourne sincèrement à Dieu, prie et demande sa libération. Ce n’est pas le cas dans cette affaire, donc, il y a quelque chose qui cloche. Je ne vais pas remettre en cause le fait que ce pauvre homme ai été possédé. Ce que je remets en cause est l’intervention des Warren. Et Bill qu’est-il devenu ? On nous dit qu’il n’a plus connu de nouvelles crises. Cela j’en doute fortement, mais il fallait une issue heureuse à cette histoire pour faire vendre le livre des Warren. Encore une fois, ceci est mon opinion, mais j’aimerais vous dire, chers lecteurs, le monde surnaturel n’est pas un jeu, il doit être respecté. Et lorsque l’on sert Dieu, on ne doit jamais recherché sa propre gloire. Le démon connaît nos intentions, et il s’en servira toujours contre nous. Celui qui réalise des exorcismes, qui se dit serviteur de Dieu, mais qui cherche à s’enrichir et sa gloire, ne sert pas Dieu mais Satan. 

 

Bien que cette histoire a fait grand bruit dans les journaux, bien qu’elle soit spectaculaire, elle n’est pas très connue par le grand public. On retiendra de tout cela, que d’après les célèbres enquêteurs du paranormal, Ed et Lorraine Warren, les loups-garous existent, mais pas tels que nous les concevons. En fait, il s’agit d’une possession démoniaque. Rien à voir, donc, avec le film « Le loup-garou de Londres » sorti en 1981 et réalisé par John Landis. Je partage d’ailleurs cette croyance : les loups-garous et autres créatures démoniaques n’existent pas. Ils sont issus du folklore, des légendes, des mythologies. Et le démon peut prendre bien des formes pour nous tourmenter. Le combat est spirituel. Courage, persévérance, bienveillance. 

 

 

Marie d’Ange

 

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6 commentaires sur “Dossier Warren : le loup-garou de Londres

  1. Ce sujet sera au coeur du prochain film Conjuring 3 ! Donc merci pour tout cet éclaircissement ! Nous verrons bien ce que donnera le film !

  2. […] alors de lycanthropie clinique. Cela est bien gentil, mais que fait-on alors de l’histoire de l’affaire du loup-garou de Londres, issue des dossiers Warren. Là, il s’agissait d’un homme possédé par l’esprit d’un loup. […]

  3. […] était-ce ce démon qui était à l’œuvre dans l’affaire du loup-garou de Londres dans laquelle Bill Ramsey, le possédé, entrait dans des crises terribles et tentait de tuer ceux […]

  4. bonjour

    j’aimerais savoir si le livre des warren sur Bill Ramsey existe en version française?
    Cette histoire est passionnante, et j’ai hâte de voir Conjuring 3

    1. Bonjour,
      Non, ce livre n’a pas été traduit en français.
      Bonne journée

      1. Bonjour
        Merci pour l’info
        Quel dommage ! C’est une histoire passionnante
        Bonne journée

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