Vénérable Alfred Pampalon, père rédemptoriste, est prié de façon privilégiée par les personnes dépendantes de l’alcool et des drogues. Il est le patron des alcooliques et des drogués, et c’est pourquoi il est très important. Vénérable Alfred Pampalon nous aide à sortir de ces addictions dangereuses, il protège les familles contre ce fléau redoutable.
La vie du père Alfred Pampalon
Alfred Pampalon est né à Lévis, Québec, en 1867 et décédé toujours au Québec en 1896, à l’âge de 28 ans, dans l’église Sainte-Anne-de-Beaupré. Il a été déclaré Vénérable en 1991 et déclaré saint patron des alcooliques et des toxicomanes par Jean Paul II pour toutes les guérisons effectuées auprès de ces personnes addictives.
Très jeune déjà, Alfred Pampalon voulait vouer sa vie aux autres et à Dieu. Le tombeau d’Alfred Pampalon se trouve dans la chapelle de l’Immaculée du sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré. Et voici ce que l’on peut lire sur sa tombe :
« Le Vénérable Alfred Pampalon peut être considéré comme le patron des alcooliques et des drogués, de tous ceux et celles que les stupéfiants rendent malades et esclaves… Un jour, Alfred offrit sa vie pour la conversion d’un ivrogne. Il persuada l’un de ses frères de quitter la boisson. Très tôt après sa mort, Alfred fut invoqué par des gens qui cherchaient à obtenir la guérison de la passion pour l’alcool. (Alfred Pampalon, de Gérard Desrochers c. ss.r., p. 219) »
Le père Alfred Pampalon a effectué de véritables miracles de guérison auprès de tous ceux qui souffraient de dépendance alcoolique, drogue et autres.
Au Québec, ce prêtre, qui a dédié sa vie à la guérison des toxicomanes et des alcooliques, est honoré du 16 au 25 septembre, jours pendant lesquels une neuvaine qui lui est dédiée est récitée. Cette neuvaine se termine au pied de son tombeau.
Alfred Pampalon a perdu sa mère alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Cela l’a profondément attristé. Sur le lit de mort de sa mère, il regarde une image de la Vierge et il sait que c’est Elle qui sera désormais sa maman.
Alfred Pampalon a fait ses études au Collège de Lévis. Ses camarades sont unanimes : Alfred Pampalon est un merveilleux ami, qui respire la bonté, qui répand la joie, qui aime rire. Grand sportif, il est modèle pour tous les autres.
À 17 ans, notre Vénérable est terrassé par la maladie. Une inflammation des poumons. Les médecins le condamnent à la mort et il reçoit les derniers Sacrements. Toute sa famille prie pour lui au sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré où est enterrée sainte Anne. On prie pour sa guérison. Et contre toute attente, il guérit. Les médecins eux-mêmes parlent de miracles. Alors, pour remercier la sainte, Alfred prend la route à pied qui le mène du Québec à la basilique Sainte-Anne. Il est décidé, il veut être rédemptoriste et suivre les pas de saint Alphonse. Il se rendra en Belgique pour étudier et devenir prêtre.
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Le 2 octobre 1892, il est ordonné prêtre. Dès lors, il se rend spontanément vers les souffrants, les attire vers Dieu et apaise leur cœur. Mais très vite, il contractera la tuberculose. Il retourne alors au Québec et les souffrances de sa maladie ne l’empêcheront pas de se rendre auprès des souffrants. Bien au contraire, il en tirera une certaine force, une force divine. Il officiera ainsi quelques mois, où il prêchera, confessera, réconfortera.
En août 1896, des œdèmes affectent ses jambes, son corps et son visage. Ses forces déclinent. En septembre, son corps entier est une plaie béante. Le 29 septembre 1896, lucide, il supplie la mort de le prendre tellement il souffre. Mais il ajoute : « Qu’on est heureux de souffrir pour Jésus ! Je veux aller au ciel voir Jésus et Marie. » Soudainement, il se dresse sur son fauteuil et d’une voix forte entonne le Magnificat qu’il chante en entier. Il chante son merci au Seigneur.
Le lendemain, vers 8 h du matin, le père Alfred Pampalon rend son dernier soupir. Avant de s’éteindre, il a ouvert les yeux et a vu la Vierge venir le chercher.
Le patron des alcooliques et des toxicomanes
Quiconque le connaissait, ne pouvait qu’aimer cet homme si humble, si gentil. Encore aujourd’hui, il est prié pour guérir les alcooliques et les toxicomanes. Il est le protecteur des personnes qui le supplient avec confiance.
Aujourd’hui, la société tout entière est menacée par les périls que sont l’alcool et la drogue. La jeunesse y est surtout touchée. La drogue se situe aux premières places, elle est un véritable danger pour tous ceux qui s’y adonnent, pour nos jeunes qui y plongent, elle est insidieuse. Elle est encouragée par des dealers peu scrupuleux qui « vendent du rêve » pour s’enrichir, qui s’adressent aux plus faibles. La plaie de la drogue favorisée par de gros intérêts économiques et politiques s’est étendue au monde entier. C’est un véritable fléau et nul n’est à l’abri de ce fléau. Pour l’alcool, c’est la même chose. Il est tellement facile d’y plonger. On boit pour oublier, pour se détendre, pour faire la fête… les excuses sont légion.
Alfred Pampalon est un guide sûr, qui nous montre que nous devons puiser nos forces dans la prière. Il nous montre combien la foi est importante. Voici ce qu’il nous dit à ce propos : « dans la vie spirituelle, il ne faut pas prendre pour guide les sentiments, mais la foi. Le sentiment trompe souvent ; la foi est un guide clair et sûr. » Il nous dit aussi : « Il n’y a qu’un seul mal, le péché, et qu’un seul bien, Dieu ; jamais je ne commettrai la plus petite imperfection pour plaire à qui que ce soit. »
Le Père Alfred Pampalon était animé d’un zèle brûlant pour les âmes qu’il voulait sauver. Il disait : « Je veux devenir et demeurer toujours un saint prêtre, pour pouvoir travailler très efficacement au salut du prochain. Plus je serai saint, plus je sauverai d’âmes. » À cause de sa maladie, il ne pouvait prêcher beaucoup, mais il tenait à confesser. Il s’adressait particulièrement aux enfants qu’il préparait à recevoir les sacrements de Pénitence et d’Eucharistie.
Rongé par la tuberculose, le Père Alfred Pampalon a tenu bon. Mais, alors qu’un poumon est rongé par la maladie, il doit se résigner à rester à l’infirmerie où il passera ses journées assis sur un fauteuil à prier, à lire la vie des saints. À la phtisie s’ajoute bientôt la dysenterie et des escarres se forment partout sur son corps. Mais, le prêtre ne se plaint jamais de cette souffrance, il reste patient, aimable et gai.
Tout le mois de septembre, il reste entre la vie et la mort, souffrant atrocement, mais ne se plaignant pas. Le 29 septembre, il reçoit la sainte Communion pour la dernière fois. Il peine à réciter ses prières. Sa voix est sifflante, presque inaudible. Le matin du 30 septembre, soudain, il se dresse sur son lit et se met à chanter d’une voix claire, haute, distincte, le Magnificat en entier et après l’absolution, s’endort éternellement.
Des témoignages de miracles
Ce prêtre, si malade et chétif, a pourtant touché les esprits. Après sa mort, les personnes continuent à le prier pour obtenir son intercession. Et les témoignages affluent aussi. Dans les annales du sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré, pas moins de 26 guérisons miraculeuses sont notées. Ces guérisons concernent surtout des victimes de l’alcool ou de la drogue. Beaucoup de jeunes viennent invoquer ce Serviteur de Dieu pour obtenir la délivrance de leur addiction. Et de nos jours, les guérisons miraculeuses se multiplient partout dans le monde.
Dans beaucoup de témoignages reçus, les toxicomanes déclarent consommer de la drogue pour être bien avec soi même, pour trouver du plaisir. Or, cela est une illusion. Le consommateur entre alors dans une spirale de dépendance, au point de faire de la drogue son principal désir, la chose la plus importante de son existence et d’en oublier tout le reste, même sa dignité.
La drogue rend esclave et pour se libérer de cet esclavage, il faut tout d’abord en prendre conscience, prendre conscience que l’on esclave de la substance consommée. Alfred Pampalon nous aide et nous guide dans ce sens. Il nous montre comment recentrer sa vie, son existence sur une morale et une démarche religieuse authentiques, afin d’assumer les difficultés de la vie, la maladie, la solitude, le manque d’argent, la mort. Il nous donne la force de découvrir le sens de la vie afin de se libérer de la drogue et de l’alcool.
Le monde de la drogue est un monde illusoire, un monde créé par Satan pour nous perdre.
Marie d’Ange
Pour aller plus loin
Son livret de prières
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