Témoignage : je suis infirmière en psychiatrie

Dans notre monde où l’on ne croit plus aux pouvoirs de Satan, le psychiatre a remplacé l’exorciste. Dès qu’une personne souffre de maux psychiques, entend des voix, connaît des pulsions de violence, a des idées suicidaires… on l’envoie chez le psychiatre qui va lui administrer un traitement. Or, parfois, le traitement est inefficace et va aggraver les troubles de cette personne. Car, elle souffre de maux démoniaques qui peuvent être soulagés par un exorciste. Mais la science se refuse l’existence d’une entité capable d’influencer notre comportement, notre esprit. Ce témoignage, très fort, nous montre qu’il existe différents troubles démoniaques, que la possession démoniaque peut revêtir plusieurs visages.

Témoignage

Extrait du livre « Nouveaux récits d’un exorciste » de Dom Gabriele Amorth

« Je me sens poussée à vous écrire après avoir lu, dans un journal catholique connu, un article sur le démon. Il a certainement été écrit de bonne foi, mais je désire témoigner de ce qui m’est arrivé, qui est en opposition directe avec ce qu’affirme le prêtre dans l’article.

J’ai 54 ans. Je suis infirmière et depuis seize ans, j’exerce ma profession de manière ininterrompue dans un asile psychiatrique. Malgré mes défauts, j’ai toujours cru en Dieu, même si j’ai été peu pratiquante. Je n’ai pas approfondi ma foi, qui s’appuyait seulement sur l’éducation reçue durant mon enfance. C’est la raison pour laquelle, à un certain point, je n’ai pas mis les pieds dans une église, même si, de temps en temps, je priai à ma façon. Puis, j’ai aussi cessé de prier, je me sentais malheureuse, comme si je refusais un amour dont j’avais besoin.

Il y a sept ans, mes enfants étant désormais grands et “casés”, j’ai commencé à avoir plus de temps pour moi-même, et j’ai voulu approfondir mes rapports avec Dieu. Mais il m’a fallu faire un grand effort. Je me sentais comme liée, aride, fermée en moi-même, presque incapable de communiquer. J’ai eu peur. Il est arrivé à plusieurs de mes collègues de travail de subir des troubles au niveau de la santé mentale. J’ai eu peur qu’il m’arrive la même chose. En vain, l’aumônier de l’hôpital a-t-il essayé de m’aider. Je refusais tout. Tous les matins, je me réveillais pleine de haine contre tout et contre tous. Je sentais en moi une violence homicide de vieille date, mais toujours refoulée par mon éducation. J’éprouvais des rancœurs irraisonnées. J’aurais voulu hurler, alors que, au contraire, par suite d’une habitude d’autocontrôle, je paraissais calme et douce. Et pourtant, depuis l’adolescence, j’avais eu des idées de suicide, bien que toujours réprimées. Je vivais dans un état de continuelle angoisse.

La nuit, depuis de longues années, à intervalles réguliers, je faisais des rêves étranges. Par exemple, je voyais un homme au fond d’un tuyau vide. Je ne sais pas s’il s’agissait d’un rouleau de papier ou d’une canalisation d’égout. Je n’arrivais jamais à voir la tête de cet homme. Il me disait : “Tu seras mienne.” Arrivée à ce point de mon rêve, je hurlais terrorisée, mais en même temps j’avais le désir de le suivre. Mon mari me réveillait, conscient que je faisais un cauchemar. D’autres fois, quelqu’un mettait dans mes bras un petit enfant de neuf à dix mois. Je l’accueillais avec joie. Mais tout de suite, ce doux poids devenait comme du plomb. Je m’efforçais de l’empêcher de tomber de mes bras, mais dans mes efforts, je lui faisais du mal, je blessais ce petit être. Je me réveillais triste et je priais Dieu de me sauver de ces cauchemars ou de ces prémonitions.

En 1989, j’ai pu, par hasard (mais c’est le Seigneur qui avait tout disposé ainsi), parler avec un exorciste. J’ai essayé de lui expliquer ce que j’éprouvais et tant d’autres choses étranges, en même temps ma quasi-impossibilité de prier. Ce prêtre m’a dit que j’étais liée au démon et que je pouvais m’en libérer : il m’aiderait. C’était une chose merveilleuse — sans hurlements ni aucun geste spectaculaire — lorsqu’il me bénissait. Je dirais que tout s’est déroulé d’une manière très discrète, très délicate. Peu à peu, j’ai perdu tout sentiment de haine, tout désir de hurler ; je n’éprouvais plus de rancœur vis-à-vis de personne ni le désir de suicide ou de violence. Mes cauchemars ont disparu. C’est comme si tout le mal qui s’était accumulé en moi durant ma vie et qui voulait sortir avait entièrement disparu.

J’ai fidèlement repris la pratique religieuse et surtout je prie beaucoup. Et pourtant, je suis restée “marquée”. Le Malin ne me lâche pas et parfois il me malmène physiquement et psychiquement. Aux pires moments, je recours de nouveau à mon sauver, l’exorciste, qui me redonne la paix et m’amène à accepter ma souffrance en union à la Passion du Christ. J’accepte volontiers cette mission de souffrance, en faveur des personnes tourmentées par Satan. Je pris l’Esprit Saint de me guider et il me semble qu’il le fait. Voici comment.

On dit qu’un voleur reconnaît un autre voleur et qu’un menteur reconnaît un autre menteur. Il me semble que, moi, je reconnais ceux qui sont tourmentés par le démon, même si je m’avance avec une extrême prudence, par peur de me tromper. Cécilia était soignée depuis quinze ans comme malade mentale, mais elle avait des comportements atypiques. Je l’ai accompagnée plusieurs mois chez l’exorciste qui, après avoir étudié son cas, lui a fait une série d’exorcismes. Le fait est qu’elle est presque guérie. Le médecin en chef de notre hôpital reconnaît cette guérison, même s’il confesse honnêtement ne pas y comprendre grand-chose. Cécilia a conservé encore quelques habitudes d’avant. Elle doit se refaire psychologiquement. Mais le diagnostic inscrit sur sa fiche clinique est à mettre au panier. Elle et sa famille sont très satisfaites.

Même si ce fut après beaucoup d’hésitations, j’ai parlé à un prêtre-exorciste de deux patientes de mon service, Rachel et Silvia. Il ne les a jamais rencontrées, mais il a fait pour ces deux personnes des prières de délivrance à distance, c’est-à-dire sans qu’elles soient présentes. Ceci peut étonner, mais j’ai été surprise par les résultats : toutes les deux patientes ont été libérées de toute réaction de violence, au point de pouvoir quitter l’hôpital. Tous les médecins ont été étonnés de cette rapide guérison et ils en ont attribué les mérites à leurs traitements. Ils me font vraiment rire ! Il suffit de dire que Rachelle a admis, avant de sortir, que depuis un mois elle ne prenait plus aucun médicament, parce qu’elle crachait dans les toilettes toutes les pilules qu’on lui administrait. Est-il donc si difficile de reconnaître que Dieu peut guérir ?

C’est vrai, même l’exorciste n’accepte pas que je dise : “C’est vous qui m’avez guérie, qui avez guéri Rachelle et Silvia, qui avez guéri…” Il ne veut rien entendre. Il ne cesse de répéter que Dieu exauce celui qui prie avec fois. Voilà ce que j’aurais voulu dira à l’auteur de cet article. J’aurais voulu lui dire que, à mon humble avis, il existe différents degrés d’influence du démon. Je n’ai pas étudié ces choses, mais je les ai vues. J’aurais voulu dire qu’il faut des exorcistes vraiment compétents, spécialisés, et que la majeure partie des prêtres ne sait vraiment rien de ces choses. Je pense que cette réalité est aujourd’hui plus fréquente et donc plus importante qu’au temps où ils ont étudié au séminaire.

L’auteur de l’article qui m’a inspiré de vous écrire a peut-être raison de dire que les cas de possessions sont rares ; en disant le contraire, on ferait peut-être de la publicité au Malin. Mais dans cet article, il n’est pas dit qu’il existe un grand nombre de cas mineurs, non de possession, mais d’influence maléfique. Et lorsque l’auteur de l’article insiste pour qu’on s’adresse tout de suite au psychiatre, je voudrais lui dire, moi qui depuis seize ans travaille en psychiatrie : “Si on connaît un prêtre vraiment compétent, il est préférable de s’adresser d’abord à lui.”

Je prie et fais prier pour que les exorcistes reçoivent toutes les grâces nécessaires à leur tâche difficile. Et pour que l’Église se rende compte de cette nécessité et forme des exorcistes compétents. C’est une carence immense, évidente pour tous ceux qui travaillent dans ce secteur. »

 

Analyse

La possession démoniaque ne se résume pas au fait qu’une personne soit sous l’emprise continuelle d’un démon qui prend son corps et agit à travers lui. Les troubles démoniaques revêtent plusieurs formes. Certains souffrent de troubles démoniaques et ne le savent pas ! D’autres sentent que quelque chose ne va pas, que tout dans leur vie est voué à l’échec, qu’ils ne réussissent rien et qu’ils plongent dans la dépression. Ils parlent alors de malchance et s’en vont trouver un magicien, ce qui va empirer leur cas. Ou, ils pensent avoir une maladie mentale et s’en vont voir un médecin qui sera totalement impuissant.

L’infirmière qui a écrit ce témoignage a vécu de nombreuses années dans le trouble. Bien sûr, elle arrivait à se contrôler, ne se mettait pas en colère, mais sentait une haine profonde en elle. Un exorciste a su l’aider et lui donner la paix.

Elle nous parle aussi des patients qu’elle soigne dans son hôpital psychiatrique. Il est étonnant de voir que lorsqu’un patient qui souffre de trouble atypique est souvent étiqueté schizophrène et enfermé. Alors qu’il a besoin d’un exorciste ! Et lorsqu’un prêtre arrive à soulager ces patients, les médecins préfèrent s’en prendre les mérites (un bon traitement) plutôt que de se dire qu’au-delà de la science, il existe autre chose que l’on ne peut comprendre.

Le démon agit en nous, autour de nous, continuellement, en nous tentant ou en nous faisant subir des maux. Parfois ces maux sont bénins, comme des cauchemars récurrents ou des pulsions de violence ou l’incapacité d’aimer ou le désir de s’isoler. Je dis bénin, ils ne le sont pas, mais c’est pour les différencier des autres maux plus graves qui sont les hallucinations, les persécutions, les pulsions de suicide ou de meurtres et la possession démoniaque proprement dite. Le monde moderne ne croit plus au démon, ce qui lui donne la possibilité d’agir à sa guise. Pire, il sait maintenant que l’on n’a plus les moyens de le combattre !

Lorsqu’une personne souffre de maux démoniaques, qui peuvent être physiques comme des maux d’estomac ou des maux de tête ou psychiques comme le fait d’entendre des voix, de se sentir angoissé, de ressentir un profond mal-être, son premier réflexe est d’aller voir un médecin ou un magicien.

Le médecin essayera d’établir un diagnostic, essayera différents traitements, fera subir à son patient une batterie d’examen, sans jamais parvenir à le soulager totalement.

Le magicien, lui, remplacera ce mal par un autre mal et liera plus profondément la personne au démon.

À aucun moment, la personne souffrant de maux diaboliques n’aura l’idée d’aller voir un prêtre, car maintenant, avec l’enseignement de l’athéisme en masse et surtout avec le dénigrement croissant de la croyance chrétienne, on préférera se tourner vers la médecine ou la magie. C’est plus en vogue ! Et l’on ne fera que renforcer ce mal ! Le démon se frottera les mains et pourra renforcer son influence jusqu’à la possession démoniaque.

 

Il y a un véritable manque à combler dans ce domaine. Beaucoup ne trouvent aucun secours, et dans leur désespoir, se tournent vers de fausses spiritualités ou vers des personnes, parfois de bonne foi, qui vont empirer le mal. Seul le Christ délivre du Malin. Le Christ est le Chemin qui mène à la Vérité et au Salut. Nombreux sont ceux, une fois qu’ils ont touché le fond, reviennent à la foi. Je déplore un manque cruel de “docteurs de l’âme” chrétiens. L’Église ayant laissée tomber ce combat, ne s’en occupant plus ou n’arrivant plus à être dans le combat spirituel, les brebis sont laissées à l’abandon et perdent foi. Il y a un travail colossal à effectuer pour ouvrir les cœurs afin d’y faire entrer la Vérité. Le combat est spirituel. Courage, persévérance, bienveillance. 

 

 

Marie d’Ange

 

 

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5 commentaires sur “Témoignage : je suis infirmière en psychiatrie

  1. Bonjour,

    Pensez vous qu on peut etre la proie du demon des notre naissance.Je vis un calvaire depuis toute petite étant toujours la risée de toute l école de par môn manque d intelligence et mon mutisme vis à vis des autres. J ai bien sûr eu des moments où j étais plus sure de moi mais dans ces moments j avais une force en moi mais qui n était pas forcément bienveillante. Car je réagissais souvent d une manière inappropriée ou violente.Beaucoup de cauchemars , des désirs de veangence refoulés de quoi se poser beaucoup de questions.Et toujours besoin de boire beaucoup d alcool lors de sorties quand j étais ado pour me sentir mieux. Évidemment une grande rebelle qui n écoutait jamais ses parents . Maintenant à l âge adulte tout me remonte à la surface et je suis encore plus mal et aucun médicament ni psy n arrive à M aider.

    1. Bonjour Eve,

      Certaines personnes sont victimes d’un maléfice et cela depuis leur plus tendre enfance. S’il s’agit d’une malédiction familiale, cela est très difficile à s’en dépêtrer. Difficile mais pas impossible.
      Il faut revenir à une vie plus simple et à la spiritualité. Car le combat est avant tout spirituel. Et intérieur. Si vous êtes croyante, allez voir un prêtre, un pasteur et parlez-en avec lui.
      Cordialement,
      Marie d’Ange

  2. Merci pour ce texte et témoignage riche de sens. On traite peu de la petite infestation démoniaque qui empoisonne, on imagine une bonne partie de l’humanité.
    La carence en exorciste est énorme. J’ai effectué une démarche et j’ai rencontré un exorciste car je pensais être légèrement infesté. L’exorciste de Nancy n’a pas été à la hauteur. Il n’intervenait pas et son assistante faisait toute la conversation ou plutôt la contradiction. Le livre de Gabriele AMORTH explique que l’exorciste doit pratiquer l’exorcisme pour déterminer s’il y a infestation. Ceci me pousse à conclure qu’effectivement les exorcistes qui interviennent franchement sur le sujet sont rares.
    Il nous reste la prière qui est malheureusement pas suffisante pour éradiquer le mal.

    1. Bonjour,
      Si vous avez lu les livres du Père Gabriel Amorth, vous savez alors que pour les infestations, les obsessions et les vexations démoniaques les moins graves, la prière peut suffire à faire cesser les maux. L’exorcisme sert en effet de diagnostic, mais il est réalisé seulement en cas de possession manifeste. Donc, il faut persévérer dans la prière, recourir au pardon, se confesser… Ne jamais perdre espoir, sinon le Mal gagnera !
      Je vous envoie tous mes encouragements et mes prières.
      Marie d’Ange

  3. Bonjour
    Merci tout d’abord pour votre temoignage en tant qu’infirmiére psy, il est a mon sens trés révélateur de ce mal indicible qui domine je pense beaucoup d’etres humains s’en qu’il n’en ai vraiment conscience, en accentuant les troubles de chacun , j’ai aussi vu recemment un exorciste dans le var, pour savoir si je n’etais pas possedé , il m’a posé un certains nombres de questions afin d’evaluer si j’avais besoins d’un exorcisme a la suite de mes reponses il en a conclu que non, et a simplement fait une priére de delivrance, qui m’a fait malgrés tout me sentir mieux aprés, plus libre et moins dans le jugement d’autrui et de moi meme, il est vrai ausi que certains pretre exorciste ne sont pas a la hauteur, je pense a celui que j’avais vu a marseille il y a une dizaine d’année me disant qu’on ne pouvez rien faire contre cela, c’est quand meme grave de s’entendre dire des choses pareilles de la part d’un exorciste, s’etant contenté de me faire une priére de delivrance sans en evaluer le degrés, pour se protéger il m’a semblait aprés, oui c’est notre monde perd la foi ce qui laisse place à satan et au demons pour tourmenter le monde
    aynt eté le temoin d’une apparition demoniaque, il y a trente ans, chez moi dans mon lit une nuit, demon que j’ai pu par la suite je pense identifier, comme etant le demon belphégor a la gueule toujours grande ouverte au visage horrible , c’est bien peut de le dire, en reunissant quelques fait etranges durant ces années , le chien qui aboie et grogne alors qu’il n’y a poersonne et va se refugier sous le lit pendanr une heure sans qu’on puisse l’en faire , ce chien qui n’a jamais grogné a personne et qui n’est qu’amour tout de meme bizarre comme reaction, qui c’est prolongé de temps en temps durant des années, ma mére qui a sombré dans la paranoia suite au décés de sa maman et qui est depuis deux ans en clinique psy a marseille , avec des voix qui la persecutait , heureusement plus aujourd’hui, ma petite fille de 3 ans qui a vu quelque chose dans la chambre de ma mére ou sont ses jouets et ne veut plus y retourner seule sans moi, a noter que cette chambre et celle ou je dormais avant et ou je’ai vu cette apparition, beaucoup d’elements au fil du temps, comme ressasser le mal et les trahisons que l’on a pu me faire , et que je pense controler plus ou moins maintenant, lorsque je suis chez moi , sentiments negatifs qui parait il nourrissent ces etres demoniaques, trouble du sommeil, reves premonitoires , enfin bref, depuis longtemps je me suis tourné vers l’eglise et j’assiste aux messes du soir reguliérement ce qui me fait le plus grand bien, ma prochaine etape, faire exorciser ma maison par un pretre digne de ce nom, car meme si il n’y a rien de spectaculaire comme on pourrait le penser d’une maison inféstée, le ressenti surtout dans cette chambre est chargé de negativité, et je ne suis pas seul a le ressentir
    merci encore pour votre temoignage qui confirme ce que je pensais déjà depuis longtemps concernant certains troubles mentaux
    N B : deux medecins d’ une unité psy à marseille ont a mon avis, quand il m’ont ecouté temoigné au sujet de ma mére, pris en considération la possibilité autre qu’un pur probléme medical, comme si je confirmé ce qu’il sous entendait, je pense, au sujet de certaines cas sans me le dire vraiment

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