Se libérer de ses péchés

 

Se libérer de ses péchés c’est choisir la paix intérieure, c’est choisir de se libérer des idées de culpabilité, de vengeance, de ressentiments qui nous empêchent d’avancer dans la vie et de tout ce qui nous fait du mal à l’âme et au corps. Il faut demander à Dieu le pardon de ses péchés afin qu’Il puisse nous en libérer par la rédemption. Mais, pour se libérer de ses péchés, il faut accepter sa condition de pécheur et donc, arriver à avoir une attitude humble et il faut un repentir sincère. Comment et pourquoi cela est-il nécessaire pour se libérer du poids des péchés ?

Cette étape de confession des péchés est une étape très importante de l’aide personnalisée à la délivrance que je propose sur ce blog. Elle permet la déculpabilisation, elle permet la libération de son âme, elle permet de se délester des péchés qui nous emprisonnent dans des idées malsaines et perverses. Cela passe par un véritable travail sur soi, un travail parfois douloureux qui demande de se regarder dans un miroir et de voir son âme telle qu’elle est, dans l’état où nous l’avons mise à force de pécher, à force de rejeter Dieu.

Pour arriver à nous libérer de nos péchés et les confier humblement au Seigneur afin d’obtenir la rémission, nous devons comprendre une chose essentielle : il ne suffit pas de dresser une liste de nos péchés pour être pardonné, il faut radicalement changer notre comportement et notre façon de penser pour arriver à ne plus tomber dans le péché. Et cela passe par la compréhension de plusieurs choses.

Tout d’abord, le péché est un rejet de Dieu. En péchant, nous rejetons Dieu et donc, nous devons confesser ce rejet. Cela étant dit, voyons en détail les différentes étapes qui mènent à la libération de ses péchés.

 

▪ DÉMARCHE CONCRÈTE DE CONFESSION

Nous devons, dans un premier temps, nous réconcilier avec Dieu. Cette grâce ne peut s’obtenir que si nous y recourons dans la foi et dans la Vérité. Ce n’est qu’en réfléchissant à nos péchés, à ce qui nous a conduits au péché, en demandant un repentir sincère, en s’humiliant devant Dieu, que nous pourrons avoir l’assurance d’être réellement pardonnés.

Pour comprendre cela, réfléchissons sur ces versets bibliques, car ils nous montrent l’attitude que doit adopter tout repentant devant le Seigneur.

Proverbe 28:13 : « Qui cache ses fautes ne réussit pas ; Mais qui les confesse et les délaisse obtient miséricorde. »

Ces versets nous montrent comment changer notre comportement et notre façon de pensée pour ne plus retomber dans le péché. Car il est une chose de confesser ses péchés, il en est une autre que de faire en sorte de ne plus retomber dans ses péchés. Et c’est cela qui demande un changement de notre comportement. 

Ce verset est capital pour la compréhension de l’attitude que tout pécheur doit adopter devant le Seigneur. Il trace au pécheur le chemin qu’il doit parcourir pour arriver à la repentance et au pardon. Pour retrouver le chemin de la communion avec Dieu, il est indispensable de confesser ses fautes. Mais encore faut-il ensuite, avec le secours du Seigneur, les abandonner. Sinon la confession n’est pas faite avec droiture ; on peut presque dire que c’est se moquer de Dieu.

Et c’est ainsi que l’on comprend pourquoi certains chrétiens ne font pas de progrès. Trop de chrétiens confessent leur péché du bout des lèvres, sans vraiment savoir ce qu’ils font, sans comprendre l’importance de la confession. Ils énumèrent leurs péchés, puis retournent à leur vie d’avant, sans rien changer et ils retombent dans le péché. Le travail de changement de comportement n’est pas effectué. Ce sont les chrétiens tièdes, de ceux qui vont à la messe le dimanche, mais qui la semaine, se comportent comme des païens.

1 Jean 1:9-10 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner les péchés, et pour nous purifier de toute iniquité.

Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. »

Pour notre Salut, une seule chose est demandée : la pleine confession de chacun de nos manquements dont nous sommes conscients afin d’obtenir le plein pardon.

 

▪ POUR CONFESSER SES PÉCHÉS

Il n’y a pas forcément de lien direct de cause à effet entre le péché personnel et les maux démoniaques. Si l’on tombe souvent dans le même péché, cela ne signifie pas forcément que l’on doit être libéré d’un esprit impur, mais cela signifie, le plus souvent, que l’on a besoin d’un repenti sincère suivi d’un changement de notre comportement. Il faudra analyser les circonstances qui nous poussent au péché, afin de pouvoir l’éviter lorsqu’il se présente par un changement de notre comportement.

Une confession profonde et régulière pour être progressivement libéré de notre tendance à tel ou tel péché est requise. Et si malgré la repentance sincère et les efforts de la personne pour la conversion, elle demeure esclave du péché, alors oui, il faut supposer une influence démoniaque.

Les péchés graves et répétés, sans repentance, peuvent conduire à des emprises démoniaques. C’est l’enquête qui déterminera si la victime est dans ce cas. 

Le pécheur doit reconnaître son état de pécheur, il doit reconnaître ses manquements et ses fautes, et doit reconnaître que seul un repenti sincère le conduira à la délivrance.

« Si nous disons : « Nous n’avons pas de péché, nous nous abusons, la vérité n’est pas en nous » (1 Jean 1:8).

« Tous ceux que j’aime, je leur montre leurs fautes et je les châtie. Sois donc fervent et convertis-toi. Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je prendrai mon repas avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3:19-20).

« En vérité, en vérité, je vous le dis, tout homme qui commet le péché est esclave du péché. Donc si c’est le Fils qui vous rend libres, vous serez réellement libres » (Jean 8:36).

 

  • RECONNAÎTRE SON PÉCHÉ

Reconnaître son péché n’est jamais une mince affaire. Cela demande d’abord la constatation que nous sommes capables de faire le mal. C’est être capable de dire que l’on est faible et capable du mal. Si l’on arrive à cette constatation, alors on a déjà combattu le pire des péchés, l’orgueil.

Reconnaître son péché, c’est expérimenter le principe du mal possible en nous. C’est constater que le ressentiment, la colère, la haine, le regret, la déception ou la frustration troublent la paix intérieure, et que tous ces sentiments sont les conséquences de certaines situations ou certaines personnes. Ces sentiments, ces troubles psychologiques, traduisent simplement l’offense faite à l’amour de Dieu. Ne pas reconnaître ses péchés, c’est fuir Dieu. Et celui qui fuit Dieu, qui fuit ses appels à la repentance, ne pourra jamais être en paix, puisqu’il deviendra esclave de troubles psychologiques. On ne peut être dans une paix profonde et durable si on est loin de Dieu, si l’on n’est pas tourné tout entier vers Lui.

Or, le péché est un manquement à l’amour véritable envers Dieu et le prochain. C’est la voix de la conscience, si elle n’est pas étouffée, c’est-à-dire l’Esprit Saint en vous qui éclaire sur le péché et suscite le repentir. Il ne s’agit pas de réaliser une profonde introspection, mais de laisser Dieu vous éclairer.

 

Vous avez le droit de vous aimer, vous avez le droit d’être aimé, avec et malgré vos défauts et avec vos qualités. Vous êtes importants pour le Seigneur, alors reconnaissez que vous êtes pécheur et arrêtez de vous mentir. Faites simplement preuve de bonne volonté et laissez le Christ vous donner la force d’accomplir le reste. C’est la première étape vers la délivrance. Le combat est spirituel. Courage, persévérance et bienveillance. Soyez heureux dans la paix du Christ. 

 

Marie d’Ange

 

Pour aller plus loin

 

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