Rose Hall Greathouse, une demeure hantée

Rose Hall Greathouse est une magnifique propriété de style anglais nichée au milieu des collines verdoyantes de la Jamaïque. Difficile de passer à côté de ce temple du tourisme jamaïcain. Majestueuse, Rose Hall surplombe la mer des Caraïbes et cache une sombre histoire de hantise par une sorcière. Selon la légende locale, c’est l’esprit d’Annie Palmer qui hanterait la plantation de Rose Hall près de Montego Bay. Le site fait aujourd’hui partie du folklore local et l’on ne peut pas se rendre en Jamaïque sans visiter la plantation. Pourtant, d’après les rumeurs locales, le fantôme y sévit toujours… Découvrons l’histoire de cette demeure réputée hantée.

 

 

Un peu d’histoire

En Jamaïque, au XIXe siècle, deux marchandises dominaient l’économie locale : le sucre de canne et les esclaves. Et la demeure de Rose Hall représente bien ce phénomène. Oui, chers lecteurs, les esclaves étaient considérés comme des marchandises. Ne vous en offusquez pas, c’est ainsi que sont considérés aujourd’hui les travailleurs précaires, les ouvriers et en général les consommateurs, nous sommes tous des marchandises. C’est d’ailleurs pour cela que tous les ouvriers possèdent un numéro (de sécurité sociale ou propre à l’entreprise), ils ne sont que des numéros parmis tant d’autres. C’est ce que l’on appelle l’esclavage moderne, mais ceci est une autre discussion. 

Le 16 juillet 1746, Henry Fanning épouse Rosa, une ravissante Irlandaise de 24 ans, fille du révérend John Kelly et de sa femme Mary. Peu avant ce mariage, Henry avait acheté une grande propriété surplombant la mer à Saint-James afin d’y faire bâtir une maison pour sa bien-aimée. Mais, il mourut brutalement quelques mois plus tard, laissant tous ses biens à Rosa.

En 1750, la jeune veuve se remarie avec George Ash, un propriétaire foncier. C’est lui qui fit construire la demeure de Rose Hall pour 30 000 livres. Il baptise la maison Rose Hall en l’honneur de Rosa. Mais il ne put en profiter, car quelque temps plus tard, il tomba malade et mourut, laissant Rosa seule.

En 1753, la jeune femme, supportant mal la solitude, se remarie avec Norwood Witter sur un coup de tête, mais ce dernier semble davantage s’intéresser à la fortune de sa femme qu’à elle et ce mariage ne fut pas heureux.

Nordwood décède en juin 1765 et Rosa hérite de tout son argent et de toutes ses possessions.

Plus tard, elle épouse un certain John Palmer, l’un de ses voisins qui possédait la propriété de Palmyre, un veuf qui a deux fils John et James. Ces derniers sont en Angleterre. Rosa vécut heureuse auprès de son quatrième époux. Dans son testament, en date de 1777, Rosa déclarait céder la propriété à son mari bien-aimé John Palmer. Elle s’éteignit en 1790 et il fut fait selon sa volonté : John Palmer hérita de Rose Hall.

En sa mémoire, John fit poser un mémorial à l’église Saint-James, mémorial fait par l’artiste John Bacon et qui se trouve toujours à l’église.

En 1797, John se remarie pour la troisième fois à une jeune fille de 20 ans originaire de Trelawney, Rebecca Ann James. Il ne put longtemps profiter de ce mariage, puisqu’il mourut la même année. Selon ses dernières volontés, ses deux fils héritèrent de Rose Hall et de ses autres biens. Mais, ils moururent tous deux avant de pouvoir se rendre en Jamaïque.

Comme ils n’avaient pas d’enfants, toute la fortune des Palmer revint à John Palmer, leur neveu, qui déménagea en 1818 pour en profiter et s’installa à Rose Hall.

Annie Mae Patterson, une jeune femme d’une beauté physique éblouissante de 17 ans, moitié anglaise moitié irlandaise (certains disent qu’elle est française), avait compris que le seul moyen de s’enrichir pour une femme était d’épouser un homme riche. Ce qu’elle s’empressa de faire en se jetant au cou de John Palmer.

Le mariage fut célébré en 1820 et Annie devint la maîtresse de la plantation, le 28 mars 1820, plantation qui faisait travailler 200 esclaves sur 7 hectares de terre. Mais c’était une jeune fille fragile et l’esclavagisme et la piraterie qui régnaient à l’époque l’ont obligée à s’endurcir. Elle fit un travail colossal sur elle-même pour paraître forte aux yeux de ses esclavages, au point qu’elle finit par acquérir une réputation de maîtresse redoutable et sans cœur.

Annie Patterson devenue Madame Palmer avait une passion secrète inculquée par sa nourrice haïtienne, venue d’Afrique avec les marchands d’esclaves : cette dernière lui avait appris les bonnes manières, mais aussi le vaudou. Annie fit construire un temple vaudou dans le cachot sous la maison pour abriter ses pratiques magiques. Elle moulait des os de nouveau-nés morts, en fine poudre, afin de s’en servir dans des rituels. Où se procurait-elle ces os ? Certainement des avortements forcés qui étaient pratiqués sur les esclaves ou du vol de bébés d’esclaves. Ces rituels vaudous faits avec des ossements de nouveau-nés sont d’un niveau satanique supérieur. 

Annie Palmer était non seulement cruelle, mais avait aussi un appétit sexuel vorace que son mari ne put combler. Très vite, elle l’empoisonna et prit de nombreux amants pour le remplacer. En effet, l’on raconte que des serviteurs de la maison auraient surpris une dispute affreuse entre les jeunes époux et que John avait vu sa femme dans les bras d’un autre homme. Il lui avait dit de partir sur le champ de la maison et qu’il demandait le divorce. Or, le lendemain, il mourut dans des circonstances troubles.

C’est à partir de là que d’horribles rumeurs commencèrent à circuler sur le compte d’Annie. Si elle n’avait pas empoisonné son mari, alors elle se serait servie de la magie vaudou pour le tuer.

Annie devint l’héritière de la fortune de Jonh Palmer, et donc de Rose Hall, de la plantation et des trop nombreux esclaves. Elle devint une femme très riche. Et elle semait la tyrannie auprès des esclaves qui devaient se plier à toutes ses exigences. Chaque matin, ils devaient se rassembler dans la cour et attendre qu’Annie apparaisse au balcon pour donner ses ordres. Si ses directives n’étaient pas suivies comme elle l’entendait, alors la jeune femme faisait fouetter le récalcitrant devant tous les autres avec une verge de bois jusqu’à ce que son dos soit en sang.

Et pour capturer ceux qui tentaient de s’enfuir, elle faisait poser des pièges à ours puis les captifs étaient jetés dans des cachots profonds de cinq mètres qu’elle avait fait emménager dans le donjon. Là, elle les laissait mourir en les privant de soins, de nourriture et d’eau.

Parfois, elle se promenait à cheval sur la propriété, frappant de sa cravache tous les esclaves qu’elle rencontrait, sans aucune raison, juste pour le plaisir de faire souffrir.

Annie était aussi réputée pour son appétit sexuel vorace, cela je l’ai déjà dit. Elle était, ce que l’on appelle dans le jargon de démonologiste, une luxurieuse. On disait que, lorsqu’elle prenait un amant, le plus souvent parmi les esclaves, alors les jours du pauvre homme étaient comptés. On disait que par caprice, elle les tuait dès qu’elle s’en lassait, les faisant enterrer dans des tombes anonymes.

Durant cette période, Annie développa son intérêt pour le vaudou. Certains de ses esclaves, qui versaient dans les arts occultes, lui transmettaient leurs connaissances et elle se montrait alors reconnaissante envers eux en les épargnant.

Cette sulfureuse réputation lui valut le surnom de La Sorcière Blanche de la Jamaïque.

Annie se remaria bien vite après le décès de son premier époux. Mais, comme celui-ci ne la satisfaisait pas, elle le poignarda et versa de l’huile bouillante dans ses oreilles.

Annie convola à nouveau en noces et choisit d’étrangler son troisième mari, pour les mêmes raisons que les fois précédentes : il ne lui donnait pas entière satisfaction au lit.

Annie Palmer était une femme de petite taille, 1 min 50 s, machiavélique, cruelle et rusée. Après chaque décès de ses époux, elle se retrouva veuve enrichie de la fortune des pauvres hommes qui étaient tombés sous son charme. Tout au long de sa vie, elle n’a pas cessé de terroriser ses serviteurs et ses proches. C’était une femme sûre d’elle, vindicative, qui ne cachait pas son envie de s’enrichir en se remariant. Elle clamait, à qui voulait l’entendre, que si elle vivait assez longtemps, elle épouserait cinq hommes et serait cinq fois veuve.

Voici ce que l’on disait d’Annie Palmer, d’après le recueil de Johnny Cash « The Ballad Of Annie Palmer » :

« Où est ton mari Annie, le un, le deux et le trois. Dorment-ils sous les palmiers au bord de la mer des Caraïbes ? La nuit, je t’entends chevaucher et j’entends tes amants appeler. Et je peux toujours sentir ta présence près de la grande maison de Rose Hall. »

Elle mourut, officiellement, de la fièvre jaune.

 

La naissance d’une légende

À Rose Hall, il y avait un surveillant des esclaves qui pratiquait le vaudou. Annie Palmer ignorait que cet homme pratiquait cette activité. Lorsque ce dernier apprit qu’Annie projetait de prendre le prétendant de sa fille pour son énième amant de sa longue liste, une violente colère le submergea. Il fit un rituel afin de protéger son futur beau-fils et fit irruption dans la chambre d’Annie.

Personne ne sait ce qui s’est passé dans cette chambre. Personne ne sait quels rituels vaudou ont été utilisés. Tout ce que l’on sait, c’est que tous deux trouvèrent la mort ce jour-là. Et pour faire taire les rumeurs, on déclara que la maîtresse de Rose Hall trépassa à cause de la fièvre jaune.

Annie Palmer fut enterrée sur la propriété, sans aucune pierre tombale. Pour respecter la tradition vaudou, on plaça une croix sur trois côtés de sa dépouille afin de contenir ses pouvoirs dans la tombe. Le quatrième côté fut laissé sans protection, afin que l’esprit puisse vagabonder.

Après la mort d’Annie Palmer, la maison eut trois autres propriétaires, puis tomba dans l’abandon pendant une centaine d’années. Mais on raconta beaucoup de choses sur la propriété de Rose Hall au point que les insulaires avaient créé une telle peur de la bâtisse que personne n’a osé la piller ou la vandaliser.

Une autre histoire raconte qu’en 1831, jalouse de l’intérêt que l’un de ses amants anglais, l’écrivain Robert Rutherford, avait montré pour Millicent, la petite-fille d’un esclave affranchi, Annie jeta un sort à la jeune fille, qui dépérit et mourut neuf jours plus tard.

Furieux, le père de Millicent, un sorcier vaudou, pénétra à Rose Hall et un terrible combat d’esprit s’engagea contre Annie. Chacun fit preuve de l’étendue de ses pouvoirs. À l’issue de cette lutte magique, Annie perdit la vie et le sorcier aussi. Annie fut placée sur son lit, puis des esclaves préparèrent sa tombe suivant un certain rituel destiné à l’empêcher de se relever d’entre les morts. Mais, Annie était probablement trop puissante et la cérémonie échoua. Peu de temps après, des manifestations étranges étaient signalées dans la maison.

Selon un autre conte, encore plus fantastique, Annie aurait été victime de Baron Samedi (un démon vaudou), qui aurait pris sa vie après qu’elle l’eut invoqué pour lui proposer une relation charnelle. Le soir de l’invocation, les esclaves auraient entendu leur maîtresse crier. Et lorsqu’ils se sont précipités dans la chambre, ils trouvèrent la porte fermée de l’intérieur. L’un d’entre eux regarda par le trou de la serrure et aperçut le Baron Samedi. Le malheureux fut brusquement frappé d’aveuglement. Annie cria une dernière fois et le silence retomba sur la grande demeure.

Les esclaves enfoncèrent la porte et trouvèrent Annie Palmer inanimée, des empreintes sanglantes sur tout le corps. Certains diront que ces empreintes étaient les mêmes que ceux qu’avait John au moment de sa mort.

Un prêtre fut appelé, qui enquêta sur toute l’affaire, mais ne put trouver la cause de la mort d’Annie. Il déclara qu’elle était morte étranglée par les mains du démon Baron Samedi.

Et durant 100 ans, Rose Hall est restée à l’abandon, désertée, sans surveillance et personne n’osa y entrer.

Ce que racontent les gens de l’île ? Qu’ils ont vu des enfants s’enfuir de la maison en courant et en hurlant, pour avoir vu du sang couler des murs et des fantômes !

 

La hantise de Rose Hall Greathouse

Dans les années 60, des Américains fortunés achètent la magnifique et grande bâtisse et entreprennent des travaux de rénovation. Et c’est là que surviennent des incidents étranges. On dit que l’activité des esprits était telle, que les propriétaires ont dû faire appel à des ouvriers externes, car aucun habitant de la Jamaïque ne voulait y travailler.

Sur le chantier, la disparition des outils et leur réapparition dans des endroits inaccessibles étaient monnaie courante. Des hommes entendaient des voix les appeler par leur nom, mais ils ne voyaient personne. Certains disent même avoir entendu le son d’une musique ancienne.

L’événement le plus inquiétant et le plus troublant eut lieu dans trois chambres de l’étage. Dans ces chambres, il a fallu poncer le parquet à plusieurs reprises. Chaque fois, les ouvriers laissaient un parquet impeccable le soir et constataient, le lendemain, qu’une ancienne tache de sang était réapparue. 

Les Jamaïcains disent même que le fantôme d’Annie aurait tué encore plusieurs personnes, des hommes. De nombreuses tentatives ont été menées pour entrer en contact avec Annie Palmer. Une séance de spiritisme eut lieu en 1978 durant laquelle Annie aurait donné l’emplacement d’une poupée vaudoue.

L’affaire fait le tour de l’île et partout se propage la rumeur que Rose Hall est hantée par le spectre d’Annie. C’est ainsi que naquit la légende de Rose Hall à laquelle les Jamaïcains sont attachés. C’est cette version qui est racontée par les jeunes filles en robe de madras qui guident la visite.

Au début du 20e siècle, une famille avait voulu s’installer à Rose Hall, mais n’y serait pas restée longtemps. Peu de temps après leur installation, leur femme de chambre, qui nettoyait une pièce au premier étage, fut brusquement projetée par-dessus le balcon. Cette chute lui fut fatale.

En 1952, la célèbre médium américaine Eileen Garret visita Rose Hall à quatre reprises, essayant d’entrer en contact avec Annie. Un jour, elle réussit lors d’une séance de spiritisme durant laquelle Annie s’était exprimée à travers son corps. Elle fit cette terrible promesse :

« Ne laisse personne penser que je suis finie. Mes cris continueront à se faire entendre et ceux qui cherchent à hériter de Rose Hall verront une malédiction s’abattre sur eux. »

Eileen déclara que le fantôme d’Annie Palmer ne pouvait être chassé de la demeure et qu’il ne devait plus être dérangé.

En 1978, un groupe de médiums se rendit à Rose Hall et 8000 curieux se précipitèrent à leur suite. Ce jour-là, Annie semblait en de meilleures dispositions, car une médium affirma que son fantôme lui avait donné des indications qui les conduisirent jusqu’à un gros nid de termites, derrière la maison. Là, ils découvrirent un ancien vase en laiton contenant une poupée vaudou. Les médiums, pensant ainsi apporter la paix à Rose Hall, détruisirent le vase et la poupée. Et tout le monde quitta la propriété. Mais, il semblerait que la méthode n’ait pas été efficace, puisque des manifestations paranormales continuèrent à être rapportées.

La vérité est beaucoup moins dramatique, puisque l’on sait qu’Annie Palmer s’est éteinte en 1846 et qu’elle aurait passé toute sa vie avec John Palmer. En effet, Annie aurait bien épousé John Palmer, un homme endetté comme l’étaient tous les planteurs de l’époque, mais aurait vécu une vie banale jusqu’à la mort de son époux à l’âge de 42 ans. Annie se serait éteinte en 1846, à Bonavista et aurait été enterrée le 9 juillet dans la cour de l’église de Montego Bay par le révérend T. Garrett. Mais, étrangement, dans le petit cimetière rattaché à l’église, aucune pierre tombale ne porte son nom. 

Cette légende trouve certainement son origine dans un roman fantastique écrit par H. G de Lisser en 1929 et dans le fait que Rose Palmer, la première propriétaire de la maison a effectivement eu quatre maris.

 

Rose Hall aujourd’hui

Aujourd’hui, Rose Hall Greathouse, qui appartient à la chaîne Hilton, peut être visitée et l’on y constate encore des phénomènes étranges. Les visiteurs évoquent souvent des bruits de pas rapides dans les couloirs ou dans les escaliers. Les anomalies électriques sont répétitives et inexplicables.

Sur place, une exposition montre des clichés pris par les visiteurs. Sur certains sont apparues des têtes spectrales ou des formes sinistres se matérialisant près du lit d’Annie Palmer. Et les souterrains renvoient d’étranges et inquiétants échos.

Beaucoup de visiteurs évoquent aussi une odeur de sang dans la maison, et certains sont pris de terreur, d’autres entendent des pleurs d’enfants ou des chuchotements inaudibles. Parfois, les volets ou les fenêtres se ferment seuls, les robinets s’ouvrent et se ferment eux aussi seuls, des coups sont donnés dans les murs… La plupart des gens ne s’attardent pas à Rose Hall. L’atmosphère du lieu est trop pesante et fait fuir les Jamaïcains.

Bien qu’il n’y ait eu aucun pillage, il ne reste que très peu d’objets ayant appartenu à Annie. La saleté, l’air… les ont quasi tous détérioré.

Rose Hall Greathouse a été restaurée par John Rollins, un ancien gouverneur de l’État du Delaware, qui avait fait fortune dans l’immobilier. Il y a consacré beaucoup de temps et d’énergie pour que ce monument demeure dans le patrimoine jamaïcain.

Le seul objet que l’on peut admirer (admirer est un grand mot puisque cet objet fou la trouille) est un miroir original accroché dans l’une des pièces du rez-de-chaussée. Beaucoup de personnes ont pris ce miroir en photo et ont constaté que des visages spectraux s’y reflètent.

Des gens disent avoir vu le fantôme d’un esclave passer derrière eux, dans le reflet du miroir.

À Rose Hall Greathouse, il y a des guides touristiques qui font faire les visites. Ces derniers ont une pratique bien particulière qui consiste à ponctuer leur présentation par une série de battements de mains et de gestes destinés à éloigner l’esprit d’Annie Palmer. Sa présence pèse encore lourdement en ce lieu et fait même régner la peur. La décoration et le mobilier ne sont pas d’origine, tout a été reconstitué dans le plus grand respect de l’époque afin que l’opulence des lieux renaisse. Ainsi, on peut admirer les vastes pièces de la demeure, les chambres, le salon de lecture, la salle de bal, le salon de musique…

Il y a aussi de nombreux événements culturels, des concerts des ballets, mais aussi sociaux, des spectacles, qui se déroulent à Rose Hall.

 

Alors, chers lecteurs, Rose Hall est-elle une demeure hantée ? Peut-être que toute cette histoire fait partie du folklore local pour attirer les touristes ? Je n’ai pas la réponse. Tout ce que je peux dire, c’est que l’on est bien face à une légende alimentée par les peurs locales et les personnes qui souhaitent, effectivement, alimenter la peur pour faire venir les touristes. Mais, il n’est pas rare que lorsqu’un lieu a servi d’abris pour un culte vaudou, lorsqu’un sorcier a habité une demeure, qu’elle devienne hantée. C’est toute l’énergie des cultes sataniques qui empreignent les murs ou, tout simplement, l’âme brûlée du sorcier, devenu damné (donc tel un démon) qui reste attaché à sa demeure terrestre. Et là, oui, il se passe des choses étranges, des phénomènes paranormaux dont le seul but est de créer la peur et d’entraîner le plus d’âme possible dans la désolation. Et je le dis souvent, un fantôme cache 9 fois sur 10 un démon. Donc, il n’est jamais bon de défier les fantômes, il n’est jamais bon de les provoquer, de chercher à les voir, de les “chasser”. Le combat est spirituel. 

 

 

Marie d’Ange

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2 commentaires sur “Rose Hall Greathouse, une demeure hantée

  1. que des betise

  2. […] l’article « Rose Hall Greathouse, une demeure hantée par une sorcière », je décris le personnage de Rose Palmer, une femme qui pratiquait le Vaudou. La légende raconte […]

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