Poser un diagnostic de démonisation

Avant la découverte de la psychiatrie, tout individu ayant un comportement « bizarre » était aussitôt démonisé. Avant l’avancée des sciences, on avait tendance à voir le diable partout. Aujourd’hui, il faut connaître la psychiatrie et la médecine avant de poser un diagnostic de démonisation. Il faut être très prudent, mener une enquête sérieuse. Voici quelques pistes pour diagnostiquer un phénomène démoniaque.

 

 

La prudence est de mise

Il est très difficile de diagnostiquer un cas de démonisation et cela pour plusieurs raisons.

Déjà, dans notre monde moderne, on ne croit plus au Diable et lorsqu’une personne connaît des phénomènes démoniaques, elle s’adressera plus volontiers au médecin, ce qui est une bonne chose et permet d’emblée d’éliminer une maladie naturelle. Mais parfois, devant un cas d’affliction, la médecine est impuissante. Devant l’incapacité de la médecine à soulager les maux démoniaques (physiques et psychiques), car ils ne sont pas naturels mais surnaturels et la médecine n’est pas équipée pour traiter le surnaturel, la personne se trouvera démunie et se tournera vers des sorciers ou des magiciens qui vont la soulager un temps, mais qui, au final, vont empirer ce mal. C’est une des catastrophes qui touchent les âmes aujourd’hui.

Ajoutons à cela que le psychisme humain est complexe et de nombreux comportements « bizarres » (hallucinations auditives, olfactives, visuelles, dépression, automutilation…) peuvent recevoir une interprétation psychiatrique ou neurologique. C’est pourquoi il est très important de connaître la psychiatrie et la psychologie pour diagnostiquer un mal démoniaque. Il est aussi très important que la personne soit vue par un médecin avant d’entamer toute aide de délivrance. Mais, et je le dis et le répète, la prière ne fait de mal à personne, bien au contraire, la prière apaise et nourrit l’âme, donc c’est bénéfique. Il vaut mieux prier que faire du yoga, car la prière est très puissante lorsqu’elle est dite avec foi. 

Certains praticiens qui se disent « praticiens de la délivrance », je pense notamment aux sorciers et aux magiciens, vont rapidement poser un diagnostic de démonisation et vont entamer des rituels magiques qui ne feront qu’empirer le mal. En agissant de cette façon, ces praticiens suggèrent à la victime qu’elle est possédée par un démon. Cette suggestion est très dangereuse et peut faire croire (sincèrement) à cette personne qu’elle est possédée, qu’elle a un démon en elle. Cette personne agira, par conséquent, comme une possédée (vociférations, injures, blasphèmes, parjures…), alors que le mal dont elle souffre est purement médical. Il faut donc être très attentif au pouvoir de suggestion que tout praticien peut exercer face à des personnes fragiles. Il faut savoir dresser un profil psychologique de la personne et rester prudent dans ses propos.

En effet, face à une personne qui connaît de réels problèmes psychiatriques, agir de la sorte ne fera que la conforter dans son délire. Exécuter un exorcisme chez cette personne l’ancrera dans son illusion et l’enfermera encore plus gravement dans sa pathologie. Le mieux à faire est encore de prier avec elle et surtout de lui faire comprendre qu’elle doit suivre des séances avec son psychiatre, d’accompagner le psychiatre. La prière n’a jamais fait de mal à personne. Prier avec une personne réellement malade peut l’encourager à la guérison, peut lui donner la force de se battre contre cette maladie qui la ronge.

Il faut aussi faire attention devant une personne souffrant d’histrionisme (appelé autrefois hystérie). Ces personnes nourrissent un besoin maladif d’attention et pourront même se faire du mal pour que l’on s’occupe d’eux.

Cependant, et cela je l’affirme par expérience, la plupart des maux psychiques sont d’origine démoniaque et doivent donc être traités comme tels, c’est à dire par un retour à la foi au Christ. 

Le premier travail du psyché-lux-thérapeute est d’écouter les personnes en souffrance, de les amener à faire un travail sur elles, et de noter les points qui relèvent du naturel et les points qui relèvent du spirituel, sans jamais poser un jugement. De nombreuses douleurs sont causées par une mauvaise alimentation ou une mauvaise hygiène de vie. Il suffit parfois de remettre de l’ordre dans notre vie pour que tout redevienne “normal”.

Le psyché-lux-thérapeute pourrait travailler avec le psychiatre, s’il en trouve au moins un qui reconnaisse le surnaturel. Et c’est pour cela que le psyché-lux-thérapeute doit connaître les notions de base de la psychiatrie. Dans les cas qui relèvent de la médecine, il peut accompagner la personne en priant avec elle afin qu’elle supporte sa maladie, mais il doit toujours rester franc avec elle, ne jamais lui faire croire des choses, ne jamais l’emprisonner dans une croyance.

Cependant, il ne faut pas non plus idolâtrer le psychiatre ou le médecin en croyant qu’ils détiennent toutes les réponses. Il ne faut pas leur accorder la suprématie et dénigrer la vie spirituelle de la personne. La médecine ne détient pas toutes les réponses et devant un mal démoniaque, elle est démunie. Elle rencontre souvent des personnes souffrant de maux physiques ou psychiatriques qu’elle ne peut soulager par un traitement. C’est là que le rôle du psyché-lux-thérapeute est primordial. C’est lui qui va faire la part de ce qui est du domaine de la science et du domaine du spirituel. D’autant plus que l’on s’est rendu compte que certains médecins sont verreux, et que certains traitements médicaux font plus de bien que de mal. La meilleure guérison est celle d’un retour à l’état naturel. 

Dans notre époque si rationaliste, où croire en Dieu est mal vu, on nous pousse à faire confiance à la médecine, on nous pousse à croire qu’il existe des « miracles » effectués par cette médecine, on nous pousse à croire que seuls les médicaments aident à combattre une maladie. Or, les Écritures nous révèlent d’autres réalités… Certains maux ne sont soulagés que dans le domaine spirituel.

 

 

Les critères d’un diagnostic

 

Le Père Gabriele Amorth

 

Le père Gabriel Amorth, exorciste à Rome, disait que pour poser un diagnostic de démonisation, il fallait réaliser le rituel d’exorcisme. Le démon ne peut se révéler que dans l’exorcisme, puisque ce rituel le pousse à se révéler. Toutefois, il est très dangereux de réaliser un exorcisme dès que l’on a un doute dans sa foi et cela pour les raisons que je viens d’énumérer plus haut. Il faut chercher d’autres pistes pour réaliser ce diagnostic et seulement après une enquête menée avec soin, l’on pourra réaliser des prières de délivrance qui nous conforteront dans notre diagnostic.

Les récits des Évangiles nous donnent quelques pistes pour discerner les cas de démonisation :

  • Force physique exceptionnelle (Marc 5.4 ; Actes 19.19).
  • Changement brusque d’attitude.
  • Indifférence à la douleur (Matthieu 17.15).
  • Connaissances inhabituelles, en particulier quant à l’identité de Jésus.
  • Perturbations profondes de l’individu démonisé en présence du Christ (Marc 9.20).
  • Présence d’une voix étrange ou d’une seconde voix produite par le démon.
  • Tendance à l’autodestruction (Matthieu 17.15).

Le phénomène de démonisation n’est pas unique, il n’existe pas un cas ressemblant à un autre cas. Le démon peut se manifester de différentes manières, et c’est cela la difficulté du diagnostic.

En règle générale, on peut discerner un cas de « démonisation » lorsqu’un ensemble de « symptômes » sont présents, en particulier lorsque la personne fait montre de pouvoirs et de connaissances vraiment surnaturels, que nul être humain ne pourrait tirer de son propre fonds. Ces pouvoirs et connaissances sont accompagnés par une vive répugnance par tout ce qui est sacré, par les Évangiles, par la présence du Christ. La simple vue d’un crucifix peut engendrer la fureur du démon qui se cache dans un corps humain et peut l’amener à se dévoiler. Ainsi, on voit naître des symptômes psychosomatiques bizarres, comme des torsions violentes du corps, des spasmes violents, des convulsions… visant la destruction de la personne sous influence. N’oublions pas que ce que les démons visent, c’est la destruction de l’image de Dieu dans l’homme, d’où le désordre psychosomatique qui accompagne souvent la « démonisation intense ».

En plus de ces symptômes, j’ajoute deux critères :

  • La capacité de parler des langues étrangères,
  • Le déplacement d’objets dans l’espace.

Dans les cas les moins graves, je pense notamment à l’obsession ou la vexation démoniaque, les symptômes sont plus difficiles à apparaître, et il faut faire preuve de beaucoup de discernements.

Pour ma part, je préfère m’appuyer sur cinq critères définis par Ivan Peterson (auteur d’une thèse de doctorat sur la possession démoniaque et l’exorcisme) pour réaliser le diagnostic :

  1. L’impossibilité pour la victime de confesser publiquement que « Jésus-Christ venu en chair est de Dieu », l’impossibilité pour la victime de prier, sa faculté à se mettre dans un état de colère et de violence devant la croix.
  2. La personnalité changeante : la personne fait montre de brusques changements de personnalité, s’isole, l’amour se transforme en haine, la courtoisie en vulgarité…, avec une rapidité incroyable. Précisons que ces symptômes sont aussi ceux de la schizophrénie. Donc, de nombreux malades dits schizophrènes sont des victimes du démon et la réponse à leur apporter doit être cherchée du côté surnaturel. 
  3. Phénomènes étranges et prodiges mensongers.
  4. Présence de « péchés extrêmes » dans la vie de l’individu, comme la perversion sexuelle, le blasphème continuel, la violence, l’addiction…
  5. Présence de l’idolâtrie ou de pratiques ésotériques chez la victime, présence de liens créés par la victime elle-même par la pratique de la magie. 
  6. Certains signes physiques : voix différente, maladie inexplicable et non soulagée par la médecine, force physique hors du commun, rejet des autres, tendance à l’autodestruction, isolement.

Avec ces critères et un interrogatoire bien mené, avec l’expérience aussi, l’on arrive à diagnostiquer « une démonisation » et surtout sa phase (infestation, obsession, vexation, possession) afin de pouvoir aider la victime. L’exorcisme est demandé seulement dans les cas de possession.

Dans le cadre de l’aide personnalisée à la délivrance, j’ai mis au point un questionnaire ciblé comportant plus de quarante questions pour m’aider à discerner ce qui est démoniaque de ce qui ne l’est pas, et surtout, pour m’aider à poser un diagnostic : le degré de l’emprise (possession, vexation, obsession, infestation, affliction), et si la personne est consentante ou non consentante, car les deux cas ne se traitent pas de la même manière. La personne consentante est celle qui s’est tournée volontairement vers les pratiques occultes. Celle-là a plongé son âme dans le brouillard et a besoin de nourrir son âme par la Parole de Dieu. La personne non consentante est celle victime d’un maléfice ou d’un envoûtement. Celle-là aura davantage besoin de prières. Découvrez en quoi consiste cette aide personnalisée à la délivrance en cliquant sur l’image ci-dessous.

 

Le discernement intérieur

Poser un diagnostic de démonisation nécessite le discernement intérieur, c’est-à-dire l’écoute de la voix de Dieu, l’écoute de l’Esprit saint. Car, au bout du compte, le discernement de la présence et de l’activité d’un démon est donné par l’Esprit saint, d’où l’importance de savoir l’écouter et discerner sa conduite et ses indications. D’où l’importance aussi de prier pour obtenir ce discernement. Ce discernement n’est réalisable que si l’on connaît la Parole de Dieu, que si l’on connaît la Vérité et donc l’enseignement du Christ. Sans une foi affermie, pas de discernement. 

Ce qu’il faut se dire c’est que ce n’est pas le praticien (exorciste) qui va délivrer la victime, mais Dieu. Le praticien n’est qu’un humble messager de Dieu. Le psyché-lux-thérapeute, qui est un exorciste-laïc, va accompagner la victime sur le chemin de la délivrance, va la guider, mais c’est à la victime de demander sa délivrance à Dieu. C’est pourquoi, pour accompagner au mieux la victime, le psyché-lux-thérapeute va s’en remettre à l’Esprit Saint. Il va aussi prier pour la victime et avec la victime.

À cette sensibilité à l’Esprit saint, on peut ajouter l’information sérieuse. Le praticien doit être capable d’observer et d’écouter attentivement la victime. Il doit l’interroger sur son histoire personnelle, son passé, sa stabilité émotionnelle, sa vie affective, ses antécédents familiaux… Il faut aussi vérifier que les comportements bizarres ne relèvent pas d’effets secondaires d’un traitement médicamenteux ou d’une suggestion faite par un proche ou d’une prise de stupéfiants. Il faut toujours se poser la question si le problème est d’origine émotionnelle ou relationnelle. Il faut s’assurer que la personne ne souffre pas de troubles mentaux additionnels ou si elle n’est pas en relation avec des personnes pratiquant des sciences occultes et si elle-même n’est pas impliquée dans des pratiques occultes.

 

 

L’étiologie de la possession démoniaque

L’étiologie de la possession démoniaque est le fait de connaître l’origine de l’entrée du démon dans un individu. Dans ce domaine, les textes du Nouveau Testament ne sont pas très explicites.

Bien sûr, on trouve, dans le Nouveau Testament, des cas de démonisation d’enfants, notamment celui de la fille d’une femme syro-phénicienne (Marc 7.24-30) ou encore de la jeune « lunatique » dont le père signale que ces évènements se produisent depuis l’enfance (Marc 9.21). Ces exemples nous amènent à penser que, d’une part, les démons peuvent aussi s’attaquer aux enfants et que d’autre part, ils profitent des fragilités physiques, psychiques, émotionnelles, culturelles ou sociales d’un individu pour pénétrer en lui.

On sait que certaines actions peuvent engendrer une possession :

  • Des contacts imprudents avec la magie, le spiritisme, le satanisme, l’occulte.
  • Des abandons aliénants au péché : perversions sexuelles, sorcellerie, pactes avec le diable…

Ajoutons à cela les victimes d’un maléfice. Ces personnes ne se trouvent pas en état de péché grave, ne pratiquent pas la magie et pourtant, à cause d’un maléfice (malédiction, mauvais oeil, sort, envoûtement), elles sont victimes du démon. Ici, une tierce personne est impliquée.

Ajoutons aussi l’écoute de certains types de musique dont on sait qu’ils véhiculent un message démoniaque. Dans les années 60 à 80, on pensait que le hard rock ou le full metal véhiculait des messages sataniques. Certaines musiques, certains groupes affichaient clairement leur appartenance à Satan. Aujourd’hui, cela est plus difficile à voir. Certains « artistes » peuvent exprimer dans une musique très douce, très harmonieuse des pensées blasphématoires, glorifiant le péché d’Ève, promouvant la cartomancie.

Aujourd’hui, les cas de possession sont très rares comparés à leur fréquence dans les Évangiles. Cela s’explique par le fait que Satan évolue en même temps que les croyances, en même temps que les idées et surtout qu’il s’adapte aux évolutions. Il s’y adapte et sait comment véhiculer ses idées sataniques en se servant des technologies. Et il s’y adapte parce que justement, c’est lui qui met en place les croyances et idéologies dominantes du siècle présent, et cela, partout dans le monde. 

Dans l’Ancien Testament, c’est essentiellement par l’idolâtrie et les différentes pratiques associées (magie, nécromancie, divination, sorcellerie…) qu’il tenait les peuples en servitude. Il exerçait sa domination sur les grandes masses en les obligeant à honorer une divinité et n’avait pas besoin de montrer son pouvoir sur les individus particuliers.

En revanche, les cas de « démonisation » sont assez fréquents durant le ministère de Jésus qui a chassé de nombreux démons. Il semble alors que Satan ait fait tout ce qui était en son pouvoir afin d’établir sa domination sur les hommes, sachant que l’heure de sa défaite avait sonné. Lui et ses anges déchus se sont mobilisés afin de tenir tête au Fils de Dieu et susciter de l’hostilité contre lui. L’incarnation du Verbe a suscité chez les démons un mouvement d’opposition particulièrement virulent, dont la démonisation constituait l’une des manifestations les plus évidentes.

 

 

Quand est-il aujourd’hui ?

Les cas de véritable possession démoniaque sont relativement rares. Satan n’a plus besoin de « posséder » sa victime pour l’asservir. Par contre, les cas d’infestation, d’obsession et de vexation sont fréquents. Satan exerce son pouvoir par la tentation, la séduction, l’aveuglement, l’endurcissement, l’idolâtrie et les pratiques associées (divination, magie, spiritisme…). Dans ce monde où l’on ne croit plus en rien, il est très facile pour lui de dominer les hommes, de véhiculer ses idées fausses et d’éloigner les hommes de Dieu. C’est pourquoi il est important de revenir à la prière. Ce monde a tout fait pour que l’homme rejette Dieu et pour qu’il plonge dans l’idéologie du péché. Cela a de graves conséquences sur l’âme qui souffre et qui est noircie ou plongée dans le brouillard. Les âmes sont malades et étouffent. Elles ont besoin de Dieu, elles ont besoin de se nourrir de la Parole de Dieu.

Il y a trois formes d’attaques démoniaques :

  • L’ego : fragment de démon héritage du péché originel qui étouffe l’âme et qui pousse l’hôte à se croire au-dessus de Dieu. 
  • Les mensonges du monde qui plongent l’âme dans le brouillard par la peur et le doute.
  • Les attaques directes du démon : tentation et possession

Les cas de démonisation sont surtout présents dans les régions où les gens montrent un intérêt excessif et malsain pour ce qui touche au surnaturel démoniaque, au spiritisme, à l’occultisme, à la sorcellerie… Ici, il faudrait évangéliser ou réévangéliser les peuples, car la bonne nouvelle apporte la libération de superstitions dont Satan se sert pour asservir les hommes. Et l’Europe fait partie de ces régions du monde qui plongent vers l’occultisme, notamment avec cette religion New Age qui fait beaucoup de dégâts sur les âmes, et avec la gnose qui est présente partout. 

Satan est rusé et s’adapte aux coutumes et croyances locales. Il excelle dans l’art du camouflage. Il se plaît à faire croire qu’il n’existe pas (c’est sa meilleure ruse) dans les cultures teintées de « scientisme » ou de « matérialisme ». En revanche, dans les sociétés où la croyance aux esprits est vivace, il se manifeste volontiers par ce genre de phénomènes.

 

 

De nos jours, dans notre société, nous avons davantage affaire à des cas d’infestation, d’obsession ou de vexation démoniaque. Ce qui est très grave. Nous vivons dans une société violente, où l’on peut trouver des planches oui-ja adaptées pour les enfants, où l’on prône la magie et le spiritisme, où l’on prône le chacun pour soi, où l’on se bat pour un pot de Nutella, où l’avoir a plus d’importance que l’être, où l’argent est primordial, où l’on se bat les uns contre les autres pour des broutilles. N’est-ce pas là l’œuvre de Satan ? Pour y remédier, commençons par être solidaires, commençons par remettre les valeurs au centre de nos préoccupations, et repoussons ce démon en priant. Le combat est spirituel. Courage, volonté, bienveillance et persévérance. Il est temps de remettre Dieu dans notre coeur. 

 

Marie d’Ange

 

Pour aller plus loin

 

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3 commentaires sur “Poser un diagnostic de démonisation

  1. Nous savons tous que Dieu est partout.
    Ce n’est pas une personne.
    C’est un Esprit qui est disponible pour nous aider.

    Le Démon existe partout aussi.
    Ce n’est pas une personne,
    C’est aussi un Esprit, mais il commence a posséder sa victime tout doucement au début pour ne pas la quitter..

    Quand il y a absence de Spiritualité, il s’empare de sa victime .
    C’est a ce moment que l’Exorcisme est nécessaire.

  2. Merci Marie pour cette étude diagnostique que vous nous proposez. Elle m’a fait beaucoup de bien surtout par rapport aux indices de détection des manifestations démoniaques…
    Par ailleurs, est ce que vous pourriez nous aider à comprendre l’esprit de la sorcellerie ou encore qualifiée par certains de “Magie Noire” qui sévit dans société Africaine? Il arrive parfois même que des enfants innocents aient été initiés depuis le sein de leur mère, fait déconcertant!
    Quelle est l’entité spirituelle de la sorcellerie? comment savoir qu’une telle personne est sorcière si possible?… Autant de questions qui restent sans éléments de réponses suffisantes. Merci et bien à vous. Fred Soquet

    1. Bonjour,
      Il n’y a pas un seul esprit de sorcellerie mais plusieurs. En magie noire, et tout dépend du maléfice que l’on veut jeter ou du pouvoir que l’on veut s’attribuer, on effectue tel ou tel sortilège ou incantation ou rituel.
      Si l’on veut obtenir la richesse, on invoquera plutôt Aziel, Baalgad, Bune, Chax, Gomory… (il y en a tellement !), si l’on veut se venger d’une personne on invoquera Arioch, Baalbérith, Egim, Goap… et aussi on fera un rituel avec les salamandres, si l’on veut obtenir la gloire, si l’on veut nuire au commerce de quelqu’un ou provoquer sa ruine, on invoquera Amaniel, Ambolin, Apomenos, Gamygyn, si l’on veut provoquer une maladie chez son ennemi, on invoquera Abbadôn, Belzébut. Eurynome, Marbas, Typhon… on fonction de la maladie voulue, si l’on veut provoquer le malheur, on invoquera Asmodée, Fornéus, Iblis… Et ainsi de suite. Lorsque je dis “on”, je parle bien entendu du sorcier.
      La magie noire est un vaste sujet, et il existe autant de rituels qu’il existe de démons. Tout dépend donc de ce que le magicien veut réaliser.
      Reconnaître un sorcier et une sorcière n’est pas chose aisée. Bien sûr, les charlatans sont vite confondus, car en général ils ont pignon sur rue et ne cachent pas leurs affaires. Ils demandent de l’argent en échange de ce service.
      Les vrais sorciers, ceux qui jettent des maléfices, ceux qui font des rituels en échange de richesse de pouvoir, ceux qui nuisent, sont difficilement reconnaissables. En général, ils officient en secret et ont des adeptes. Cela se passe lors de messes noires tenues secrètes. Et cela se passe partout dans le monde, pas seulement en Afrique.
      Marie d’Ange
      Marie d’Ange

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