Padre Pio

Padre Pio, un homme saint, le premier prêtre stigmatisé, le faiseur de miracles. Padre Pio est l’héritier spirituel de saint François d’Assise, c’est aussi celui que Dieu a gratifié de charismes particuliers, comme les pouvoirs de guérison, de bilocation, de lévitation. Aujourd’hui encore, ceux qui font appel à lui en prières obtiennent la guérison de l’âme et du corps. Padre Pio est un homme qui se consacra toute sa vie au salut de l’âme. Je me devais donc d’en parler dans ce blogue.

 

 

Biographie de Padre Pio

Padre Pio, né Francesco Forgione le 25 mai 1887 à Pietrelcina, sud de l’Italie. Issu d’un foyer modeste, il ressentit très tôt le désir de consacrer sa vie à Dieu. C’était un enfant calme, obéissant, qui allait à l’église deux fois par jour pour prier. C’était aussi un enfant solitaire.

Abbé Augustin de Saint-Marc-en-Lamis, l’un de ses directeurs spirituels, avait écrit que le jeune Francesco avait connu dès l’âge de cinq ans des expériences mystiques. Padre Pio dira lui-même avoir connu beaucoup d’expériences mystiques dans son enfance, tellement qu’il croyait cela normal et pensait que les autres enfants en connaissaient aussi.

À l’âge de 16 ans, le 6 janvier 1903, Francesco fut admis comme clerc dans l’Ordre des Capucins. Le 10 août 1910, on l’ordonna prêtre en la cathédrale de Bénévent. C’est ainsi que commença sa vie sacerdotale. En raison d’une santé plutôt fragile, il séjourna souvent dans des couvents du sud de l’Italie.

Le 4 septembre 1916, il s’établit au couvent de San Giovanni Rotondo, sur le Gargano, où il resta, hormis quelques brefs voyages, jusqu’à sa mort le 23 septembre 1968. Au couvent, tous les jours, Padre Pio se levait à l’aube pour lire le bréviaire, puis descendait à l’église pour célébrer l’Eucharistie. Ses journées se partageaient entre oraison et confession.

Padre Pio a vécu toute sa vie dans l’humilité, la prière, le sacrifice et la souffrance. Il a fondé deux organismes : l’un vertical, vers Dieu, « Les Groupes de prières » et l’autre horizontal, tourné vers son prochain avec la construction d’un hôpital moderne, « La Maison du Soulagement de la Souffrance. »

Le 22 septembre 1968, il célèbre la messe solennelle du cinquantenaire de ses stigmates. Le même soir, il reçoit l’extrême onction et s’éteint quelques heures plus tard, à 2 h 30, le matin du 23 septembre 1968.

Padre Pio a fait l’objet de deux investigations officielles conduites par les autorités du Saint-Siège dès le 20 mars 1983. Ces deux investigations, qui rassemblèrent 73 témoignages, conclurent à l’authenticité de certains miracles en 1990. Après cela, Padre Pio est déclaré bienheureux le 2 mai 1999 au Vatican et canonisé le 16 juin 2002 par Jean-Paul II.

 

 

Padre Pio, les stigmates et la transverbération

 

Padre Pio

 

Le 5 août 1918, alors qu’il confessait les jeunes scolastiques de son couvent, Padre Pio manifeste des signes faisant référence à la transverbération : il sent que son cœur est transpercé par un dard spirituel avec saignements réels. Ce fut le premier évènement marquant de sa vie.

Le deuxième évènement marquant de sa vie aura lieu quelques jours plus tard, au matin du 20 septembre 1918, avec une stigmatisation complète. Ce matin-là, Padre Pio était en train de prier devant le crucifix, au sanctuaire de la vieille église, lorsqu’il reçut le don de stigmates visibles. Il reçut les cinq plaies du Christ sur la Croix, celles aux mains, celles aux pieds et celle au thorax. Ces plaies restèrent ouvertes et sanglantes pendant un demi-siècle !

Ce phénomène suscita un vif intérêt de la part des médecins, des journalistes, mais aussi de personnes ordinaires qui se déplacèrent en masse pour voir ce prêtre stigmatisé.

Voici sa lettre datant du 22 octobre 1918 adressée à l’abbé Benedetto dans laquelle Padre Pio se confit sur ce phénomène :

« Comment vous décrire ma crucifixion …  Je me trouvais au sanctuaire, après avoir célébré la messe, lorsque je fus envahi d’une paix qui ressemblait à un doux sommeil. Tous mes sens entrèrent dans une quiétude indescriptible. Cela se produisit en l’espace d’un éclair. M’apparut, au même moment, un mystérieux personnage ressemblant à celui que j’avais vu le soir du 5 août, à la différence que ses mains et son côté saignaient. Sa vue me saisit. Je ne saurais dire ce que je ressentis à cet instant et je serais mort si le Seigneur n’était pas intervenu pour soutenir mon cœur, qui bondissait dans ma poitrine. Le personnage disparut et je constatai que mes mains, mes pieds et mon côté saignaient. Vous imaginez le tourment que j’éprouvai ; d’ailleurs, je le ressens encore, presque chaque jour. La plaie au côté saigne continuellement, mais surtout du jeudi soir au samedi. Père, je me meurs de peine pour le tourment et la confusion que je ressens en mon âme… Jésus, si bon, me fera-t-il la grâce de soulager la confusion que j’éprouve pour ces signes extérieurs ? J’élèverai bien haut la voix, ne cessant de le conjurer de retirer de moi, par son infinie miséricorde, non le tourment, non la souffrance… mais ces signes extérieurs qui me causent une confusion et une humiliation quasi insupportables. »

La description qu’il fait de ses stigmates ressemble beaucoup à celle faite par Gemma Galgani.

Ces plaies ont été vues par des millions de fidèles venus des quatre coins du monde. Certains affirmeront même avoir pu voir au travers des trous des mains. 

Comme je l’ai mentionné plus haut, les stigmates de Padre Pio ont été examinés par des médecins ainsi que par sa hiérarchie. Voici le rapport du Dr L. Romanelli datant de 1919 :

« La blessure du thorax montre clairement qu’elle n’est pas superficielle. Les mains et les pieds sont transpercés de part en part. Je ne peux trouver une formulation clinique qui m’autorise à classer ces plaies. »

En 1919, le professeur Bignami, un médecin athée, fait poser des scellés sur les bandages afin d’écarter l’hypothèse de l’utilisation volontaire d’acide sur les plaies. Malgré cela, les plaies ne guérissent pas.

Le plus troublant, c’est qu’à sa mort, le corps de Padre Pio ne comportait aucune trace de stigmates ou de cicatrices lors de l’examen post-mortem.

Concernant ces stigmates, il y a toujours des sceptiques, comme l’historien Sergio Luzzatto, qui en 2007, a défendu la thèse de la supercherie des stigmates de Padre Pio. Pour argumenter ses propos, il ressort un vieux document des archives du Vatican, une lettre datant de 1919 dans laquelle Padre Pio demande à l’une de ses premières fidèles de passer commande auprès d’une pharmacie de 4 g d’acide carbolique et de vératrine, prétextant en avoir besoin pour désinfecter les seringues utilisées pour vacciner les membres du couvent contre la grippe espagnole. C’est sur cette seule base que Sergio Luzzatto va crier à la supercherie.

Cette thèse va aussitôt être dénoncée par l’organe de l’Ordre des Capucins, invoquant une manipulation médiatique et l’absence de preuves scientifiques pour étayer ces allégations.

Outre les stigmates, Padre Pio a réalisé beaucoup de miracles, guéri des personnes…

 

Les guérisons

Elles sont nombreuses, donc je ne les évoquerai pas toutes dans cet article. Néanmoins, toutes celles que je vais évoquer ont été prouvées et attestées.

En 1919, un homme âgé de 62 ans, qui vivait à Foggia, s’était fracturé les deux jambes en tombant d’une calèche et avait du mal à marcher à la suite de cet accident. Il devait s’aider de deux bâtons. Aucun médecin n’avait pu le guérir. Donc cet homme est allé voir Padre Pio et s’est confessé à lui. Aussitôt, Padre Pio lui dit de se lever, de jeter ses bâtons et de s’en aller. Sous les regards émerveillés de nombreux témoins, l’homme se lève, jette ses bâtons et marche sans leur aide.

Un autre fait spectaculaire qui créa une véritable hystérie dans la province où vivait Padre Pio. Nous sommes toujours en 1919. Un jeune homme, atteint de typhus à l’âge de 4 ans, était demeuré rachitique et présentait deux excroissances très apparentes. Un jour, Padre Pio posa sur lui ses mains stigmatisées. L’adolescent, agenouillé devant lui, se releva. Il était complètement guéri.

Une jeune femme, une paysanne de 29 ans, nommée Grazia et née aveugle, fréquentait depuis quelque temps la petite église du monastère. Un jour, Padre Pio lui demanda si elle aimerait voir. Cette dernière répondit qu’elle aimerait voir, sauf si cela devait l’entraîner dans le péché. Alors Padre Pio l’envoya à Bari consulter un excellent ophtalmologiste. Ce dernier ne put rien faire pour la jeune femme. La femme du médecin s’interposa et convainquit son mari, puisque c’était Padre Pio qui l’envoyait, de tenter une opération. Ainsi, l’ophtalmologiste opéra un œil, puis l’autre et Grazia recouvra la vue. De retour au couvent, elle s’agenouilla aux pieds de Padre Pio. Ce dernier resta un moment silencieux, puis la bénit.

Voici un témoignage qui nous vient d’une dame : « En 1947, j’avais 38 ans et souffrais d’une tumeur intestinale visible sur radiographie. Une intervention chirurgicale fut jugée nécessaire. Avant d’entrer à l’hôpital, je tenais à me confesser à Padre Pio. C’est ainsi que mon mari, ma fille et son amie m’accompagnèrent à San Giovanni Rotondo. J’avais l’intention de confier mon problème à Padre Pio, mais, à un certain moment, il sortit du confessionnal et s’en fut. Déçue de n’avoir pu me confesser à lui, je me mis à pleurer. Mon mari confia à un autre moine le motif de notre pèlerinage ; le moine promit d’en parler à Padre Pio. Peu après, dans le couloir du monastère, on m’appela. Padre Pio, bien que très entouré, m’écouta attentivement. Il m’interrogea quant au motif de ma visite et me réconforta, disant que j’étais entre bonnes mains et qu’il prierait pour moi, ce qui m’étonna d’autant plus que Padre Pio ne me connaissait pas, ni connaissait le chirurgien. Je subis l’intervention avec espoir et sérénité. Le chirurgien fut le premier à crier au miracle. En effet, radiographies en mains, il pratiqua une ablation d’appendice, car il n’y avait plus aucune trace de tumeur. Ce chirurgien, qui n’était pas croyant, fut converti et, par la suite, fit placer des crucifix dans toutes les salles de la clinique. Après une brève convalescence, je revins à San Giovanni Rotondo, voir Padre Pio. Il se dirigeait vers la sacristie, mais, quand il me vit, il se retourna et me dit, souriant : “Comme tu vois, tu es revenue…”. Je lui baisai la main, l’émotion me faisant retenir sa main entre les miennes. »

Il arrivait aussi que Padre Pio apparaisse auprès des malades qui le priaient, en se servant de son pouvoir de bilocation, comme l’atteste ce témoignage de cette femme : « En 1952, après une grossesse normale, mon accouchement s’accompagna de complications qui dictèrent l’usage de forceps pour mettre au monde mon fils. L’on m’administra, d’urgence, une transfusion de sang qui se révéla être du mauvais groupe sanguin : mon groupe sanguin est O, mais on m’avait donné du sang de groupe A.  Cette erreur entraîna de sérieuses complications : fièvre élevée, convulsions, embolie pulmonaire, phlébite aux membres inférieurs et septicémie. Un prêtre vint m’administrer le sacrement des mourants. Je reçus la Sainte Communion, que je dus prendre avec un peu d’eau. Mes parents ayant accompagné le prêtre jusqu’à la sortie, je demeurai seule dans la chambre. C’est là que Padre Pio m’apparut et me dit : « Je suis Padre Pio : tu ne mourras pas. Récite le Notre Père et, plus tard, viens me voir. »  Bien que moribonde, je fis l’effort de m’asseoir. Quand mes parents revinrent, je leur fis part de la vision que j’avais eue et les invitai à réciter avec moi le Notre Père. À partir de ce moment, je commençai à me sentir mieux. Les médecins m’examinèrent et, compte tenu de la gravité de mon état, jugèrent qu’il s’agissait d’un miracle. Quelques mois plus tard, je me rendis à San Giovanni Rotondo pour remercier Padre Pio, qui me donna sa main à embrasser. Pendant que je le remerciais, je perçus une pénétrante odeur de violettes. Padre Pio me dit : « Tu as obtenu un miracle, mais ce n’est pas moi qu’il faut remercier, mais plutôt le Sacré Cœur de Jésus, qui t’a confiée à moi parce que tu lui es fidèle et que tu as fait tes dévotions du premier vendredi du mois. »

 

Padre Pio et la bilocation

Qu’est-ce que la bilocation ? La bilocation se définit comme une présence simultanée en deux endroits. Satan a le pouvoir de la bilocation. Et Padre Pio aussi, sauf que son pouvoir est divin. Voici quelques témoignages prouvant ce pouvoir de bilocation de Padre Pio.

Un jour, un officier de l’armée à la retraite entra dans l’église de San Giovanni Rotondo et reconnut de suite Padre Pio. Il s’agenouilla devant lui et le remercia, en pleurant, de lui avoir sauvé la vie. Il raconta aux personnes présentes comment, alors qu’il était capitaine d’infanterie, sur un champ de bataille, en plein combat, Padre Pio lui était apparu lui demandant de s’éloigner. Alors notre homme alla vers lui et avant qu’il ait pu le rejoindre, une grenade explosa exactement à l’endroit où il se trouvait auparavant. Puis, Padre Pio avait disparu

Le père Alberto, qui connaissait Padre Pio depuis 1917, a raconté avoir vu un jour Padre Pio immobile à la fenêtre, regardant dans le vide et prononçant la formule de l’absolution. Le Père Alberto voulut lui baiser la main, mais Padre Pio ne fit aucun cas de sa présence. Soudain, il se réveilla et se tourna vers son ami. Il lui dit qu’il ne l’avait pas entendu entrer. Quelques jours plus tard, il arriva un télégramme à Turin adressé au supérieur du couvent et le remerciant d’avoir envoyé Padre Pio au chevet d’un mourant. Le père Alberto comprit alors qu’au moment même où il avait voulu baiser la main de Padre Pio, au moment où ce dernier avait prononcé les paroles d’absolution, il s’était rendu en bilocation auprès de ce mourant.

Padre Pio se rendit en bilocation chez l’évêque qui, le 10 août 1910, en la Cathédrale de Bénévent, l’avait ordonné prêtre. Aux derniers moments de sa vie, l’évêque fut préparé à la mort par Padre Pio.

En 1951, en Tchécoslovaquie, Padre Pio célébra une messe à la chapelle d’un monastère de religieuses. Après la célébration, les sœurs se rendirent à la sacristie pour remercier Padre Pio de sa visite et lui offrir une tasse de café. Or, il n’y avait personne à la sacristie. Les sœurs découvrirent ainsi que Padre Pio s’était rendu auprès d’elles en bilocation.

En 1956, dans une prison de Budapest, Padre Pio servit en bilocation la messe pour le primat de Hongrie. Quelqu’un eut connaissance de l’épisode et lui demanda : « Padre Pio, vous avez servi la messe et lui avez parlé, mais alors, si vous êtes allé lui faire une visite en prison, vous l’avez vu. »  Et Padre Pio de répondre : « Certainement, si je lui ai parlé, je l’ai vu aussi. »

Révérende mère Espoir, fondatrice de l’Ordre des Servantes de l’Amour miséricordieux, raconta avoir vu Padre Pio tous les jours à Rome, pendant une année entière. Or, Padre Pio se rendait rarement à Rome, bien qu’une fois, en 1917, il y eût accompagné une religieuse qui désirait entrer au cloître. Il s’agissait donc d’un phénomène de bilocation.

 

Les parfums de Père Pio

Il semblerait que Padre Pio eut comme charisme l’osmogénésie. Ce charisme, dont quelques saints ont été gratifiés, consiste à sentir une odeur de parfums lorsque le charismatique se trouve dans une pièce ou apparaît. Chez Padre Pio, ce phénomène de parfums était si fréquent que l’on a très vite parlé des « parfums de Padre Pio ». Parfois, le parfum émanait directement de lui, quelquefois de ses vêtements ou d’objets qu’il avait touchés. Parfois, aussi, le parfum se manifestait à certains endroits où il était passé.                 

Un jour, un médecin retira d’un stigmate de Padre Pio un pansement maculé de sang. Il rangea ce pansement dans un récipient afin qu’il soit analysé par son laboratoire, à Rome. Lors du voyage de retour, alors que personne ne savait que le médecin transportait un pansement de Padre Pio, les voyageurs dans le train perçurent un parfum, le même qui émanait de Padre Pio. Le médecin ne fit pas analyser le pansement. Il le conserva dans un récipient, dans son bureau et pendant longtemps ce parfum de Padre Pio subsista.

À Bologne, une jeune femme de 24 ans, s’était fracturé le bras droit après à un accident et devait se faire opérer. Après une seconde intervention chirurgicale, en plus des soins prolongés, le verdict des médecins fut sans appel : la jeune femme ne récupérera jamais la mobilité de son bras malgré la greffe osseuse qui avait nécessité l’ablation d’une section de l’omoplate. Découragée, la jeune fille partit, avec son père, à San Giovanni Rotondo. Ils rencontrèrent Padre Pio qui les bénit et les encouragea à prier pour la guérison du bras. La malade revint à Bologne, mais l’état de son bras ne s’améliora pas. Padre Pio se serait-il trompé ? Le temps passa et l’on oublia un peu cette affaire. Quelques mois plus tard, au jour d’anniversaire de la stigmatisation de Padre Pio, l’appartement dans lequel vivait la jeune femme fut envahi par une extraordinaire odeur de roses et de jonquilles. Ce phénomène dura un quart d’heure environ, pour la plus grande stupeur de la famille de la jeune fille. Et le même jour, cette dernière retrouva l’usage de son bras. Elle fit faire une radiographie de son bras pour prouver la guérison, radiographie qu’elle conserva précieusement et qui montra la régénération spontanée de l’os et du cartilage. D’ailleurs, cette radiographie servit de preuve pour attester des miracles de Padre Pio

Un homme de Toronto a raconté : « En 1947, mon épouse dut être hospitalisée d’urgence dans une clinique de Rome pour subir une intervention chirurgicale délicate. Je partis pour San Giovanni Rotondo et allai me confesser à Padre Pio. Après avoir reçu l’absolution, je mentionnai à Padre Pio la maladie de mon épouse, puis ajoutai : “Père, priez avec moi !”  Au moment même, je fus étonné de sentir un parfum suave et persistant. Rentré à la maison tard le soir, je n’avais pas sitôt franchi le seuil que je perçus, à nouveau, le parfum que j’avais senti aux côtés de Padre Pio, et redevins confiant. L’intervention chirurgicale fut un succès. Je racontai à mon épouse quelle expérience merveilleuse j’avais vécue et, tous deux émus de reconnaissance, nous remerciâmes ensemble Padre Pio. »

Le témoignage que je vais vous relater prouve que l’on peut invoquer Padre Pio, qu’il entend nos prières et peut nous guérir. Ce témoignage c’est celui d’un homme d’une cinquantaine d’années. En juin 1991, cet homme est foudroyé par un infarctus du myocarde. Les médecins arrivent à le sauver et l’opèrent. Il subit quatre dérivations aortiques. Au réveil de l’anesthésie, il est paralysé des membres droits, bras et jambe droits ne répondent plus. Alors, abattu, il invoque Padre Pio. Il fait la neuvaine à Padre Pio et pendant neuf jours prie avec ferveur. Au matin du 9e jour, alors qu’il terminait la neuvaine, il sentit un intense parfum de muguet. Au même moment, il sentit des fourmillements au pied droit. Il guérissait. Ses prières avaient été entendues et exaucées.

 

La Lévitation de Padre Pio

 

Padre Pio à la fin de sa vie.

 

La lévitation est un phénomène par lequel un corps ou une masse quelconque s’élève de terre et demeure suspendu en l’air, sans aide mécanique, pendant une période indéterminée. Padre Pio lévitait, comme l’attestent ces témoignages.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Commandement général des Forces aériennes des Alliés était établi à Bari. Le commandant de cette unité raconta avoir été témoin d’un épisode spectaculaire. Un jour, alors qu’il pilotait une escadrille de bombardiers aériens ayant pour mission de détruire le dépôt de matériel de guerre allemand signalé à San Giovanni Rotondo et qu’il s’approchait de la cible, il vit apparaître, dans le ciel, un moine aux mains levées. Les bombes furent automatiquement déviées vers les bois et les avions firent demi-tour, certains sans aucune manœuvre de la part du pilote. Tous se demandaient quel était ce moine auquel les avions obéissaient. Quelqu’un parla au commandant d’un certain moine qui vivait à San Giovanni Rotondo et qui faisait des miracles. Ce dernier alla voir s’il s’agissait du même moine vu dans le ciel. Et c’était lui ! Le commandant s’agenouilla devant lui. Il était protestant et se convertit au catholicisme.

 

Les Apparitions et les âmes du Purgatoire

Dès son plus jeune âge, Padre Pio vit des apparitions. C’était même tellement banal pour lui qu’il croyait que cela arrivait à tous les enfants. Lui apparaissaient des anges, des saints et même Jésus ou la Vierge Marie. Parfois, aussi, il voyait des démons. Et souvent aussi, il s’occupait des âmes du purgatoire, les arrachant à Satan.

Un soir, Padre Pio se reposait étendu sur son lit de sangles, lorsqu’un homme drapé d’un manteau noir apparut. Surpris, Padre Pio se leva et lui demanda son nom ainsi que le motif de sa visite. Ce dernier lui répondit qu’il était une âme du purgatoire et qu’il s’appelait Pietro Di Mauro. Ce jeune homme avait péri dans un incendie le 18 septembre 1908 qui ravagea l’hospice de San Giovanni de Rotondo. Il ajouta que le Seigneur lui avait permis de lui demander la célébration d’une messe à son intention. Ainsi, grâce aux prières de Padre Pio, il espérait entrer au Paradis. Le lendemain matin, Padre Pio se confia à son supérieur, l’abbé Paolino de Casacalenda et demanda la permission de célébrer une messe à l’intention de cette âme perdue au purgatoire qui mourut dans un incendie. Ce dernier intrigué se rendit au bureau de l’état civil et consulta le registre des décès. Il trouva effectivement Pietro Di Mauro, fils de Nicolas, qui avait trouvé la mort le 18 septembre 1908 dans l’incendie de l’hospice de San Giovanni de Rotondo. Pour l’information, le couvent avait été ouvert après la fermeture de cet hospice.

Padre Pio connaissait ce genre d’expériences pratiquement chaque jour et disait vivre entre deux mondes, l’un visible et l’autre, invisible ou surnaturel. Il faisait part de ces expériences à ses directeurs spirituels. Voici une lettre datant du 7 avril 1913 adressée à l’abbé Augustin dans laquelle il parle de la souffrance de Jésus : « Vendredi matin, j’étais au lit quand Jésus m’est apparu. Il était triste et défiguré. Il m’a fait voir une multitude de prêtres, dont plusieurs dignitaires ecclésiastiques ; certains étaient en train de célébrer l’Eucharistie, d’autres revêtaient leurs ornements sacerdotaux, d’autres les retiraient. Peiné de voir souffrir Jésus, je lui demandai pourquoi il souffrait tant. Sans me répondre, Il tourna mon regard vers ces prêtres. Peu après, presque horrifié et comme las de regarder, Il ne regarda plus les prêtres, mais posa son regard sur moi. Je vis couler des larmes sur son visage. Il s’éloigna de cette foule de prêtres avec une expression de dégoût sur le visage, s’écriant : “Bouchers !”  Puis, se tournant vers moi, Il me dit : “Mon fils, ne crois pas que mon agonie n’ait duré que trois heures, non ; à cause de ces âmes pour lesquelles j’ai souffert, je serai en agonie jusqu’à la fin du monde. Pendant ce temps d’agonie, mon fils, il ne faut pas dormir. Mon âme a soif de pitié humaine, mais, hélas ! Ils me laissent porter seul le poids de leur indifférence. L’ingratitude et l’apathie de mes ministres me rendent l’agonie plus amère. Hélas ! comme ils correspondent mal à mon amour ! Ce qui me tourmente le plus est qu’ils ajoutent à l’indifférence le mépris et l’incrédulité. J’aurais voulu les foudroyer si je n’avais été retenu par les anges et par les âmes que vous attirez à moi… Écris à ton directeur spirituel et raconte-lui ce que tu as vu et entendu de moi ce matin. Demande-lui de faire lire ta lettre au père provincial.”  Jésus m’a dit autre chose, mais, ce qu’Il m’a dit, je ne puis le divulguer. »

Voici une autre lettre datant du 13 février 1913 et toujours adressée au père Augustin : « Jésus me répète : « … Ne crains pas si je te fais souffrir : je te donnerai aussi la force. Je désire que ton âme, grâce au martyre quotidien caché, soit purifiée et éprouvée ; ne t’effraie pas de moi si je permets au démon de te tourmenter et au monde de te dégoûter, car rien ne prévaudra contre ceux qui gémissent sous la Croix pour mon amour et que j’ai décidé de protéger. »

Lettre du 12 mars 1913 adressée au père Augustin : « J’ai entendu, mon père, les justes plaintes de notre doux Jésus : « Mon amour pour les hommes est repayé d’ingratitude ! J’aurais été moins vexé si je les avais moins aimés. Mon Père ne veut plus les supporter. Je voudrais cesser de les aimer, mais… (ici, Jésus soupira…), mais hélas ! Mon cœur est fait pour aimer ! Les hommes lâches et fatigués ne font aucun effort pour résister aux tentations, ils se délectent dans leur iniquité. Les âmes que je préfère, celles que j’éprouve, viennent moins à moi ; les faibles abandonnent dans l’effarement et dans le désespoir ; les âmes fortes se laissent gagner peu à peu. Ils me laissent seul la nuit et seul le jour, dans les églises. Ils ne se nourrissent plus au sacrement de l’autel ; ils ne parlent jamais de ce sacrement d’amour ; ceux qui en parlent le font avec beaucoup d’indifférence et de froideur. On oublie mon cœur ; personne ne se nourrit plus de mon amour ; je suis toujours triste. Ma maison est devenue pour beaucoup un théâtre d’amusements ; aussi mes ministres, que j’ai toujours aimés avec prédilection, que j’ai aimés comme la prunelle de mes yeux, devraient réconforter mon cœur plein d’amertume et devraient m’aider dans la rédemption des âmes. Or, qui l’aurait cru ? D’eux, je reçois de l’ingratitude. Je vois, mon fils, nombre de ceux-ci qui…, il s’arrêta ici, des sanglots lui serrèrent la gorge, il pleura en secret… que sous d’hypocrites aspects me trahissent par des communions sacrilèges, au mépris de la lumière et des forces que je leur ai prodiguées. »

Je vous laisse méditer ces paroles…

 

Padre Pio et les Anges Gardiens

On disait de Padre Pio qu’il entendait les anges gardiens, qu’on pouvait demander à son ange gardien d’aller parler avec le prêtre et que ce dernier écouterait. C’est ainsi que beaucoup prièrent leur ange gardien d’aller intercéder en leur faveur auprès de Padre Pio.

C’est grâce à ce moyen que Padre Pio a sauvé la vie à de nombreuses personnes. Comme celle du père Eusebio qui se rendit à Londres par avion contre l’avis de Padre Pio. Alors que l’avion survolait la Manche, un violent orage éclata. Terrifié, l’abbé Eusebio fit acte de contrition et envoya son ange gardien auprès de Padre Pio. Une fois rentré à San Giovanni Rotondo, abbé Eusebio se rendit auprès de Padre Pio qui lui demanda s’il avait fait un bon voyage. L’abbé Eusebio lui répondit qu’il avait failli mourir. Alors Padre Pio lui demanda pourquoi il n’avait pas obéi et lui dit qu’heureusement son ange gardien était arrivé à temps.             

Une fille spirituelle de Padre Pio empruntait une route de campagne en direction du couvent des capucins, où l’attendait Padre Pio. C’était l’hiver et il neigeait à gros flocons, de sorte que le chemin était impraticable. À un certain moment, la dame s’aperçut qu’elle n’arriverait pas à temps au rendez-vous. Animée d’une grande foi, elle chargea son ange gardien de prévenir Padre Pio. Quand elle arriva au couvent, quelle ne fut pas sa joie en apercevant le moine, souriant, à la fenêtre.

Un homme dit un jour à Padre Pio : « Je ne puis me déplacer si fréquemment pour venir vous voir, car mon salaire ne me permet pas d’effectuer ce genre de déplacement. »  Padre Pio lui répondit : « Qui t’a dit que tu devais te déplacer ? N’as-tu pas un ange gardien ? Dis-lui ce que tu veux et envoie-le ici : il te rapportera aussitôt une réponse. »

 

Le démon dans la vie de Padre Pio

Dans ce blogue, je ne cesse de répéter que le démon n’est pas une créature réelle, qu’il existe bien et qu’il use de son pouvoir ordinaire pour nous entraîner dans le péché. C’est pourquoi l’attitude d’un vrai disciple du Christ envers Satan doit se caractériser par la vigilance et non l’indifférence. À l’heure actuelle, on relègue l’influence du démon au folklore et à la mythologie. Satan s’attaque à tout le monde et en particulier aux saints. Et Padre Pio a souvent subi ses assauts, des assauts parfois sanglants. Padre Pio en fait état dans ses lettres adressées à ses directeurs spirituels.

La première rencontre de Padre Pio avec le démon remonte à 1906, année où il revint au couvent de Saint-Élie, au Pianisi. C’était une nuit d’été, il faisait chaud et Padre Pio avait du mal à trouver le sommeil. Soudain, il entendit un bruit de pas qui semblait provenir de l’étage inférieur. Pensant que c’était l’abbé Anastasio, qui comme lui avait du mal à dormir, il eut l’idée d’aller le trouver pour converser avec lui. Comme il s’apprêtait à appeler son camarade, il vit, appuyé à la fenêtre voisine, un chien menaçant. Puis, un gros chien crachant un épais nuage de fumée entra dans sa chambre. Padre Pio le fixa. Soudain, le chien sauta sur l’appui de la fenêtre et s’élança sur la toiture voisine pour enfin disparaître. Le deuxième chien le suivit.

Le démon a fait preuve de beaucoup d’acharnement et de ruses pour tenter Padre Pio. Il lui apparaissait sous différentes formes, une jeune fille nue, sous l’aspect d’un crucifix, sous l’apparence d’un jeune ami des moines. Parfois, il prenait même l’apparence d’un prêtre, d’un abbé et une fois même du pape en personne ou d’un ange gardien. Parfois, sans qu’aucun démon apparaisse, Padre Pio subissait des assauts sanglants, ou encore il entendait des bruits assourdissants ou se retrouvait couvert de crachats. Padre Pio parvenait à échapper à ces agressions en invoquant le nom de Jésus.

Padre Pio pratiquait aussi des exorcismes. Et chaque fois qu’il faisait fuir un démon, Satan redoublait de fureur contre lui. L’abbé de Tarcisio a raconté que plus d’une fois, avant de sortir du corps d’un possédé, le démon criait : « Padre Pio, tu nous causes encore plus d’ennuis que saint Michel. » Ou encore « Padre Pio, ne nous arrache pas les âmes et nous ne t’importunerons pas. »

Voici quelques lettres adressées à ses directeurs spirituels dans lesquelles Padre Pio décrit les attaques de Satan.

Lettre du 18 janvier 1912 à abbé Augustin : « Barbe bleue ne veut pas lâcher prise. Il a emprunté pratiquement toutes les formes imaginables. Depuis plusieurs jours, il m’apparaît avec ses esprits infernaux, armés de bâtons et d’outils de fer ; ce qui est pis, cette fois, est qu’ils se présentent sous leur forme réelle. Combien de fois ils m’ont jeté de mon lit et traîné à travers la pièce ! Heureusement, Jésus, la Vierge Marie, mon ange gardien, saint Joseph et saint François sont presque toujours avec moi. »

Lettre du 5 novembre 1912 à abbé Augustin : « Cher père spirituel, votre lettre, grâce à Dieu, a connu le même sort que la précédente. Je suis certain qu’à l’heure actuelle, abbé Évangéliste est au courant des nouvelles attaques que je subis de la part des esprits impurs qui, désespérant de me faire tomber dans leurs pièges, recourent à une autre ruse en me privant de vos conseils et du réconfort de vos lettres. Qu’à cela ne tienne, je supporterai tout pour la gloire de Dieu et pour faire rejaillir sur eux la honte, puisque je ne puis vous dire quels efforts ils déploient pour me frapper : je crains parfois d’en mourir. Samedi dernier, il me sembla qu’ils voulussent effectivement me tuer ; je ne savais plus quel saint invoquer ; je me suis adressé à mon ange gardien qui, après s’être fait attendre, s’est mis à chanter des hymnes à la Divine Majesté. Après cette scène, je le grondai âprement d’avoir tardé alors que je réclamais son secours ; pour le punir, je détournai la tête de lui, mais le pauvre, au bord des larmes, me rattrapa et, quand je relevai les yeux et aperçus son visage, je le trouvai tout navré. »

Lettre du 18 novembre 1912 à abbé Augustin : « L’ennemi ne veut pas lâcher prise : il me frappe continuellement. Il fait tout pour m’empoisonner la vie avec ses pièges infernaux. Je regrette énormément de vous raconter ces faits. Bien entendu, le démon cherche à me dissuader de vous en faire part, me suggérant de vous raconter uniquement les bonnes visites, celles qui peuvent vous plaire ou vous édifier. L’Archevêque, mis au courant des attaques des esprits impurs, en ce qui concerne vos lettres, me conseilla d’ouvrir devant lui votre plus récente lettre. Ce que je fis. Or, en l’ouvrant, nous trouvâmes la missive couverte de taches d’encre. Une autre vengeance de Barbe bleue ? Bien entendu, je ne puis croire que vous ayez envoyé une lettre en si fâcheux état, mais je dois vous dire que j’ai eu peine à la lire. Au début, les caractères semblaient illisibles, mais après avoir posé le crucifix sur la lettre et l’avoir placée sous une lumière forte, nous arrivâmes à en déchiffrer le sens. »

Lettre du 13 février 1913 à abbé Augustin : « Il y a maintenant vingt-deux jours qu’ils s’acharnent sur moi. Mon corps porte les marques des innombrables coups qu’ils m’ont donnés. Plus d’une fois, ils sont allés jusqu’à m’arracher ma chemise pour me frapper. »

Lettre du 18 mars 1913 à abbé Benedetto : « Ces démons ne cessent de me frapper et de me faire tomber de mon lit ; ils parviennent même à m’enlever ma chemise pour me rouer de coups. Ils ne me font plus peur, à présent. Parfois Jésus, dans son amour, me relève et m’allonge sur mon lit. »

Un jour, Satan se présenta à Padre Pio sous l’aspect d’un pénitent. Il se présenta au confessionnal sous l’aspect d’un homme mince, élancé, vêtu avec raffinement. Ses manières étaient distinguées. Cet homme confessa ses péchés, ses fautes contre Dieu, contre son prochain, contre la morale. Bref, il confessa d’innombrables péchés. Une chose frappa Padre Pio qui était atterré par la révélation de tous ces péchés : à chaque aveu d’un péché, alors que Padre Pio lui avait émis des reproches formulés selon la tradition chrétienne, l’homme reprenait ses paroles et les utilisait avec beaucoup d’adresses pour justifier chacun des péchés dont il venait de s’accuser. Avec malice et habileté, il justifiait chacun des actes immoraux qu’il avait commis et les transformait en actes normaux et humains. Padre Pio trouva cela très suspect, d’autant plus que l’homme justifiait même ses blasphèmes, ses péchés contre Dieu. À un moment, le prêtre reçut une révélation et sut qui était avec lui dans le confessionnal. Alors, sur un ton autoritaire, il cria « Vive Jésus ! Vive Marie ! » et l’homme disparut dans une boule de feu laissant derrière lui une horrible puanteur. Il s’agissait bien de Satan.

Un autre jour, Satan apparut alors que Padre Pio s’entretenait avec l’abbé Pierino, son directeur spirituel. Et l’abbé Pierino témoigna de cette visite. Voici son témoignage : « Un matin, Padre Pio confessait ; je pouvais le voir, car les rideaux du confessionnal n’étaient pas complètement fermés. Les pénitents attendaient leur tour, faisant la queue d’un côté du confessionnal. Je lisais mon bréviaire, relevant la tête, par intervalles, en direction de Padre Pio. Un homme de stature imposante et d’aspect séduisant fit son entrée sous le montant de la petite porte, à droite de la vieille petite église. Il portait une veste foncée et un pantalon rayé. Ses cheveux étaient grisonnants et ses yeux, vifs et sombres. Je voulais continuer de lire mon bréviaire, mais une voix intérieure me souffla : “Arrête et regarde !”  Voici que l’homme, sans attendre son tour, après avoir fait quelques pas en avant, puis en arrière, s’arrêta devant l’ouverture des rideaux et, pendant que le pénitent se relevait pour quitter le confessionnal, il se campa devant Padre Pio, de sorte qu’il m’en cachait la vue. Quelques minutes plus tard, je vis l’homme disparaître, jambes ouvertes, sous le plancher, tandis qu’à la place où se trouvait il y a un instant Padre Pio, j’aperçus Jésus, beau, jeune et blond, derrière le dossier du banc, regardant l’homme s’enfoncer dans le plancher. Puis, je vis Padre Pio qui, venant d’en haut, revint s’asseoir à sa place tandis que sa personne se fondait en celle de Jésus. Ensuite, je ne vis plus que Padre Pio, assis, seul. De sa voix grave, il fit : “Alors, mes enfants, voulez-vous vous confesser ?”  Aucun des hommes qui attendaient ne sembla avoir vu la scène et les confessions reprirent comme si de rien n’était. »

 

 

Il y aurait tellement de choses à dire concernant Padre Pio qu’il faudrait un livre pour toutes les dires. Pour cet article, je m’arrêterai ici. Retenez que ce saint homme a été l’un des rares hommes à connaître les stigmates et à disposer de charismes exceptionnels. Vous pouvez le prier, il vous entendra, vous protègera et vous aidera à accepter la Vérité et prendre conscience de ce qu’est la foi qui mène au Salut. Padre Pio était un homme exceptionnel qui vivait humblement. Il a subi d’innombrables attaques démoniaques, mais ne s’est jamais détourné de la foi. Au contraire, cela a renforcé sa foi en Dieu. Le combat est spirituel. Courage, persévérance, bienveillance. 

 

 

Marie d’Ange

Pour aller plus loin

 

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