Mickaël Taylor, le meurtrier démoniaque

Voici une affaire particulièrement étrange qui a secoué l’Angleterre en 1974, celle de Michael Taylor, un homme de famille respectable s’est transformé tout à coup en un meurtrier sanguinaire et qui a assassiné sa femme d’une manière tellement violente que cela est difficilement racontable. Derrière ce meurtre barbare se cache une terrifiante affaire de possession démoniaque.

 

 

La famille Taylor

Nous sommes en 1974, dans la petite ville tranquille d’Osset, près du West Yorkshire, en Angleterre. La ville comptait 17 habitants, dont la famille Mickael Taylor, 31 ans, sa femme Christine et leurs cinq enfants. La famille Taylor était très appréciée du voisinage qui l’avait décrite comme tranquille et gentille. Mickael Taylor était vu comme un bon père de famille, travailleur, qui aimait sa femme et ses enfants, parfois un peu dépressif en raison d’une grave blessure au dos qui le faisait souffrir et qui le handicapait au point de ne pouvoir trouver un emploi stable. Alors oui, la famille Taylor avait quelques problèmes d’argent, mais rien de dramatique. D’ailleurs, les voisins disaient que souvent, ils entendaient les Taylor rire et s’amuser dans leur maison.

Mais la vie de cette gentille famille va basculer au cours de l’année 1974 : Michael Taylor, victime d’une grave possession démoniaque, va assassiner sa femme d’une manière tellement barbare que cela va émouvoir toute l’Angleterre. Une histoire atroce, presque incroyable, et pourtant dramatiquement vraie.

Pour situer l’affaire qui nous intéresse, rappelons quelques points : la ville d’Osset où se déroule le drame est une ville profondément ancrée dans la croyance chrétienne, et tous les dimanches, l’église proche du domicile des Taylor est pleine à craquer. Les Taylor sont croyants, mais non pratiquants, ils assistent peu aux offices. Rappelons aussi que le film l’Exorciste de William Friedkin vient de sortir au cinéma, faisant ressurgir la peur du Diable et remettant sur la table la possession démoniaque. Peut-être que ce détail est insignifiant dans notre histoire, peut-être a-t-il son importance, nous le verrons dans la suite de l’histoire.

 

 

Un basculement dans l’occulte

Les Taylor sont croyants, mais non pratiquants. L’une des amies de la famille, Barbara Wardam, devant ce manque d’enthousiasme à se rendre aux offices, leur parle d’un groupe appelé « Christian Studies Society », un groupe qui offre une religion assez ouverte, sans contraintes et qui s’intéresse plus particulièrement à l’étude biblique. Marie Robinson, une jeune fille de 21 ans, est la dirigeante de ce groupe.

La famille Taylor assiste à plusieurs réunions et très vite, Michael se trouve emballé par le concept du groupe. Il adore étudier les passages de la Bible, en discuter, échanger les points de vue. Il trouve particulièrement intéressants les points de vue de Marie Robinson et commence à venir à toutes les réunions et à solliciter de plus en plus Marie Robinson. Pour le dire clairement, il tombe amoureux de la jeune femme.

Les autres membres du « Christian Studies Society » remarquent cette attirance de Michael Taylor pour la chef du groupe et tentent de l’exclure. Mais Marie Robinson s’y oppose. Elle aime passer du temps avec Michael qu’elle considère comme son préféré dans le groupe. Parallèlement, les membres du groupe s’aperçoivent d’un changement dans le discours de Marie Robinson, qui commence à faire des exorcismes en invoquant ce qu’elle appelle la « puissance de Dieu ». Marie Robinson exorcise ainsi tous ceux de son groupe qui avaient péché, et parfois, dans les prières, elle s’exprime dans une langue étrangère que personne ne reconnaît.

Ensemble, Michael Taylor et Marie Robinson conçoivent des rituels permettant la délivrance des autres membres du groupe, rituels totalement obscurs écrits dans une langue très ancienne et inconnue de tous. Marie Robinson déclare même avoir des dons surnaturels offerts par Dieu, comme le fait d’avoir la capacité de voir des Gobelins, se cachant dans les maisons et guettant le moment propice pour s’en prendre aux habitants et les posséder. Marie et Michael sont persuadés qu’ils doivent agir et expulser tous les Gobelins de la ville et de les renvoyer en enfer.

Ils conçoivent alors un rituel permettant d’expulser les Gobelins, un rituel mêlant quelques formules magiques empruntées à la Golden Aube (compagnie occulte), quelques notions de théosophie et même quelques idées et enseignements d’Aleister Crowley (fondateur de l’Église de Satan). On voit très bien ici que les deux amis sombrent dans l’occulte et s’adonnent à des rituels sataniques en invoquant les forces du mal. Même si l’intention de départ était louable, celle de chasser les esprits du mal, il est totalement impensable et irraisonné de chasser des esprits du mal en invoquant d’autres esprits démoniaques ! D’après les témoins, Mickael Taylor et Marie Robinson pratiquaient même un rituel de sang, mis au point par eux, qu’ils faisaient lors de la nouvelle lune, et pendant lequel, ils s’ouvraient la paume de la main à l’aide d’un poignard de fer et recueillaient leur sang dans un calice. Dans un autre rituel, ils disaient invoquer des anges aux noms étranges pour chasser les démons.

L’association « Christian Studies Society » qui devait, à l’origine, étudier des textes bibliques et discuter de la parole du Christ avait totalement changé de direction et la majorité des membres ont quitté le groupe, totalement horrifiés de ce qu’ils voyaient et des rituels mis en place par les deux leaders. Mais quelques fidèles restèrent et finirent par se réunir uniquement pour procéder à des rituels occultes. Christine Taylor avait depuis bien longtemps quitté le groupe, suppliant son mari d’abandonner ce culte démoniaque. Mais Michael refusa. Christine décréta qu’elle interdisait aux enfants de s’y rendre. Une violente dispute éclata dans le couple, mais Christine tint bon et les enfants furent épargnés.

À la maison, l’ambiance était électrique, étouffante. Michael Taylor avait changé de comportement. Il devint distant, nerveux, se mettait souvent en colère pour rien, insomniaque. Le diocèse, au courant des rituels qui se déroulaient au sein de « Christian Studies Society » et qui avait prêté un local pour que le groupe puisse se réunir, leva une interdiction pour empêcher le groupe d’agir. L’association déménagea et s’installa au sous-sol de la maison de Marie Robinson. Peu de temps après cet évènement, Christine Taylor découvrit que son mari avait démissionné de son travail et qu’il passait son temps avec Marie Robinson afin de se consacrer à une nouvelle entreprise, celle d’écrire un Évangile.

 

 

Les rituels pour chasser les démons

Puis, un jour, Michael quitta la maison familiale, décrétant avoir besoin de faire une retraite spirituelle afin de chercher la « Lumière ». Pendant plusieurs jours, il n’a donné aucun signe de vie à sa famille, laissant Christine dans une inquiétude grandissante. Cette dernière déclara la disparition de son mari et des recherches furent lancées. Mais on ne retrouva aucune trace du père de famille. Il réapparut un mois plus tard, chez Marie Robinson, complètement hagard, apeuré, disant qu’un démon voulait le posséder. Marie promit de s’occuper de lui et fit plusieurs rituels sur lui afin de chasser les esprits démoniaques qui avaient pris possession de son corps. Au cours d’un des rituels, Michael a explosé de rage, au point qu’il fallut plus de six hommes du groupe pour le maintenir sur sa chaise. Il voulait s’en prendre physiquement à Marie Robinson et la tuer.

Plusieurs séances furent menées sur lui. Les témoins, qui ont assisté à ces séances, ont déclaré avoir vu Michael léviter plusieurs fois. Il parlait avec des voix différentes dans des langues étrangères.

Voici le témoignage de Marie Robinson sur ces séances occultes : « J’ai appelé la puissance de Dieu », j’ai demandé à intercéder pour libérer Michael de toute influence diabolique. C’est là que ses factions ont changé. Il ressemblait presque à une bête. Il a gardé les yeux sur moi avec un regard furieux. J’ai ordonné au démon de quitter son corps, mais il a commencé à crier et à cracher. J’ai aussi parlé d’étranges langues… j’étais pétrifiée ! Un démon avec des ailes et des cornes a atterri sur son corps comme une ombre. J’ai réussi à voir un chiffre sur lui, comme s’il était une présence immatérielle. J’ai senti la puanteur du soufre. J’ai demandé de l’aide divine et imploré Jésus de jeter la bête dans l’enfer. Ce n’est qu’alors que le démon a commencé à disparaître et Michael s’est réveillé. »

Michael Taylor ne se souvient d’aucune séance. Les témoins ont assuré avoir vu des êtres démoniaques autour de lui, avoir senti l’odeur du souffre, l’avoir vu léviter, l’avoir vu faire preuve d’une force surhumaine, l’avoir entendu parler plusieurs langues étrangères. Marie Robinson a affirmé avoir expulsé plusieurs démons de son corps. Et c’est ainsi que tout naturellement, Michael rentra chez lui. Christine l’accueillit avec beaucoup de soulagement et pendant trois semaines, Michael semblait être un autre homme. Il était plus calme, plus souriant. Mais cette période calme ne dura pas. Une nuit, Michael se réveilla en criant. Il ressemblait à une bête enragée, se rua sur le frigo, dévora de la viande crue, cassa les meubles de la maison, hurla des mots dans une langue inconnue. Il était devenu complètement fou, incontrôlable. Christine, qui eut peur pour les enfants, les envoya chez les voisins et resta seule avec son mari pour tenter de le calmer. En vain. Plus elle tentait de s’approcher de lui, de le rassurer, de lui redonner la raison, plus il s’énervait et cassait tout dans la maison. Christine ne reconnut plus son mari, il était devenu quelqu’un d’autre, une bête, un monstre. Puis progressivement, il se calma et plongea dans un profond sommeil. Aussitôt, Christine téléphona à un prêtre. Elle savait que son mari était possédé, les crises prenaient de plus en plus d’ampleur, il fallait agir vite, c’était très grave ce qu’il se passait. Christine était consciente que son mari souffrait aussi de problèmes mentaux, mais ce qui s’était passé cette nuit n’avait rien à voir avec une dépression. Elle avait senti que ce qui s’était passé dépassait la médecine, dépassait l’entendement, et que seul le Christ pouvait sauver son mari.

 

 

Les exorcismes

Dès le lendemain, un prêtre se rendit chez les Taylor. Dès qu’il passa le seuil de la porte de la maison, il sentit que quelque chose de pas normal était en train de se passer dans cette demeure. L’air était glacial, d’au moins dix degrés de moins qu’à l’extérieur. Christine expliqua qu’elle avait beau pousser les chauffages à fond, la maison était toujours glaciale.

Lorsque le prêtre entra dans la chambre du couple, il trouva Michael couché dans son lit, recroquevillé sur lui-même, grinçant des dents. Dès qu’il aperçut l’homme de Dieu, il se mit à crier et à l’injurier dans une langue inconnue, à cracher, à baver. Il tenta de mordre tous ceux qui l’approchaient. Il était incontrôlable. Le prêtre ordonna qu’on l’attache avec des cordes solides à son lit, afin d’éviter qu’il se blesse ou blesse quelqu’un. Puis, il contacta ses supérieurs afin que soit ordonné un exorcisme le plus rapidement possible. Devant l’urgence de la situation, l’évêque du Yorkshire accorda l’exorcisme et envoya deux prêtres-exorcistes, le Père Peter Vance et le Père Raymond Smith pour s’occuper de ce cas.

Le premier exorcisme eut lieu dans la nuit du 5 octobre 1974 dans l’église de San Thames où Michael Taylor fut transféré sous sédatif. Il dura plusieurs heures et fut une véritable épreuve de force pour les deux prêtres.

Dès le début de l’exorcisme, Michael fut pris d’une violente convulsion qui faillit le tuer. Puis, attaché à un banc par des cordes, il est entré dans une rage folle. Pendant plusieurs heures, les deux prêtres-exorcistes ont prié, ont jeté de l’eau bénite sur le démoniaque, ont ordonné aux démons de quitter son corps. Car Michael Taylor était victime d’une possession démoniaque multiple. Plus de quarante démons le tourmentaient. Le Père Smith avait déclaré avoir expulsé plusieurs entités du corps de Michael, dont des démons spécialisés dans l’inceste, la bestialité, le blasphème, la luxure, l’hérésie, le masochisme et la connaissance charnelle. Ces démons s’étaient vantés de forcer la pauvre victime à réaliser des choses horribles. Les prêtres avaient estimé qu’il restait encore trois démons à éliminer, dont le démon de la folie, celui du meurtre et celui de la violence.

Le lendemain matin, les prêtres étaient épuisés et se retirèrent pour se reposer. Ils laissèrent Michael attaché au banc de l’église, car pour le moment, il était encore sous l’emprise des démons. Une infirmière s’occupa de lui et lui injecta un tranquillisant pour l’aider à dormir.

Christine, qui était allée à l’église pour soutenir son mari dans cette épreuve terrible, n’avait pas reconnu Michael, qui semblait s’être transformé en une bête affreuse. Pendant l’exorcisme, un démon avait parlé par la bouche de Michael, et avait affirmé avoir été appelé par lui et donc avait le droit de rester dans son corps. Il avait aussi affirmé que s’il devait partir, si on le forçait à partir, alors, il tuerait une personne afin de l’emporter avec lui en enfer.

Vers dix heures du matin, seulement après deux heures de la fin du premier rituel, Michael arriva à se détacher de ses liens et s’enfuit de l’église. Il rentra directement chez lui et trouva sa femme endormie dans le lit conjugal. En pleine crise, il l’attaqua violemment, l’étrangla, lui creva les yeux avec un crayon qui traînait sur la table de nuit, la mordit et lui arracha la langue, les joues et le nez avec les dents. Puis, il s’attaqua au chien de la famille qui aboyait contre lui, et lui rompit les reins, avant de sortir nu de chez lui, complètement recouvert de sang. Il erra ainsi dans les rues de la ville, criant des phrases incompréhensibles et folles comme « c’est le sang de Satan ».

Les voisins, terrifiés, appelèrent la police, et une patrouille de trois policiers armés réussit à le maîtriser et l’attacher dans la voiture. Puis, les policiers entrèrent dans la maison des Taylor et découvrirent l’impossible, l’horreur absolue. Heureusement que les enfants du couple ne se trouvaient pas dans la maison au moment de ce terrible meurtre, que Christine avait eu la présence d’esprit de les éloigner le temps de libérer leur père des présences démoniaques qui le dévoraient de l’intérieur.

 

 

Le procès

Bientôt, les médias s’emparèrent de l’affaire et ce crime si barbare émut toute l’Angleterre. Dans la ville de Osset, c’était l’effervescence, personne n’avait imaginé qu’une pareille chose arrive près de chez lui. Très vite, la ville fut envahie de journalistes et l’affaire fit la Une du journal télévisé national.

Quant à Michael, il fut envoyé dans un asile psychiatrique où on le gava de médicaments pour le maintenir tranquille. On le diagnostiqua schizophrène et psychotique et une plainte fut déposée contre le diocèse de Yorkshire pour non-signalement d’une personne malade et dangereuse en liberté dans les rues de la ville. Il fallait bien trouver un coupable à ce terrible drame. Mais les gens étaient partagés, certains croyaient en la possibilité d’une possession démoniaque, alors que d’autres croyaient à un problème mental.

Le procès de Michael Taylor fut rapide. La Cour écarta la thèse de la possession démoniaque. L’avocat de la défense plaida la folie de son client et Michael Taylor fut acquitté du meurtre de sa femme pour folie. Il fut interné dans un hôpital psychiatrique, l’hôpital Broadmoor, où il resta deux ans dans un pavillon hautement sécurisé avant d’être libéré. Les psychiatres l’avaient jugé capable de se réinsérer dans la société, mais un suivi psychiatrique fut ordonné.

Pendant plusieurs années, Michael Taylor ne fit plus parler de lui, et l’affaire de ce crime odieux fut oubliée jusqu’en 2005 où Taylor sombra encore dans la folie, ou fit une nouvelle crise de possession démoniaque, et qu’il tenta de violer une adolescente. Dans cette affaire, il fut mis en prison dans l’attente de son procès. Pendant le procès, il tenta de mettre fin à ses jours plusieurs fois, en vain. Il clamait que les démons le forçaient à faire des choses horribles, qu’il avait besoin d’aide. Mais personne ne l’entendit. Il fut incarcéré. Il déclara ne se souvenir de rien, il déclara être sous l’influence de forces surnaturelles. À plusieurs reprises, il fit d’horribles crises et c’est ainsi qu’il apparut complètement drogué par de puissants calmants à la fin de son procès.

Le procureur souligna l’existence de la secte tenue par Marie Robinson, secte qui d’après l’homme de loi, avait pour but de faire croire à ses membres qu’ils étaient possédés et ainsi, Marie Robinson pouvait pratiquer des rituels d’expulsion. Les membres de cette secte ont été décrits comme « une bande de névrosés alimentant la paranoïa d’un autre névrosé ». La police perquisitionna le sous-sol de la maison de Marie Robinson et trouva de nombreux livres de sciences occultes, des grimoires de magie noire, des bougies noires, des os, des crânes, un calice avec du sang à l’intérieur, les restes d’une chèvre égorgée lors d’un rituel.

Marie Robinson fut appelée à la barre, et reconnut que son but était l’étude des principes occultes comme moyen de combattre le démon. Mais, elle nia pratiquer des messes noires et des sacrifices d’animaux. Des membres de son groupe furent aussi appelés à la barre et leurs témoignages contredirent ceux de Marie Robinson, car ils avouèrent avoir participé à des messes noires rituelles avec sacrifices d’animaux, ainsi qu’à des rituels d’invocation de démons.

Les psychiatres, quant à eux, ont déclaré que les rituels pratiqués ont nourri chez Michael Taylor des fantasmes et des croyances le poussant à se croire possédé par des forces occultes.

Après cette analyse médicale, le procureur prononça un discours sur la responsabilité de l’Église dans cette affaire, car c’était l’Église qui nourrissait la peur du Diable. Il ajouta que l’exorcisme qui avait été administré en 1974, à une époque où la peur du Diable avait ressurgi, n’avait fait qu’ancrer Michael dans sa folie. Il conclut sa plaidoirie en disant que Michael était malade et avait besoin de soins.

Michael Taylor fut déclaré innocent et incapable de purger une peine dans une prison commune, mais dangereux pour lui-même et la société. Alors, il fut enfermé à l’hôpital de Broadmoor, dans l’aile hautement sécurisée des psychopathes et autres criminels dangereux. Il y est resté deux ans, sous haute surveillance, avant d’être placé dans un autre service moins surveillé pendant deux ans et enfin d’être relâché… encore une fois…

Michael a quitté l’Angleterre, et personne ne sait où il est aujourd’hui. Mais son cas a inspiré l’auteur David Peace pour son roman « Nineteen Seventy-Seven », l’histoire d’un homme qui sous la possession démoniaque est exorcisé, mais qui arrive à s’échapper et qui tue sa femme en lui enfonçant un clou dans le crâne.

 

Que dire de toute cette affaire ? Tout d’abord, qu’elle a suscité dans l’opinion publique un grand rejet des exorcismes par l’église en Angleterre, et que l’Église anglicane, après cela, n’a plus jamais pratiqué d’exorcisme. Cela me fait penser au cas d’Anneliese Michel. Là aussi, après le procès, l’Église n’a plus jamais pratiqué d’exorcisme en Allemagne. Le Père Peter Vance a écrit un livre sur cette histoire où il déclare que Michael Taylor était un cas authentique de possession démoniaque. Le plus triste, c’est que l’on refuse de croire en la possession démoniaque. Pourtant, elle est réelle, elle existe, mais si l’on ne croit plus au Diable, on ne peut le combattre. Et les médias, certains psychiatres, les juges, de nombreuses personnes influentes… poussent l’opinion publique à ne plus y croire. Ainsi, le Diable peut agir en toute tranquillité, il agit déjà à travers ces personnes-là.

 

 

Sources : marcianosmx.com, mysteriousuniverse.orf

Marie d’Ange

 

Pour aller plus loin

 

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1 commentaire sur “Mickaël Taylor, le meurtrier démoniaque

  1. Bonjour. Article intéressant. Mais vu que c’était « l’église anglicane », alors ils n’ont pas pu exorciser cet homme, même avec toute la bonne volonté du monde.

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