L’étrange cas d’Arnold Paole

Arnold Paole est un de ces personnages historiques qui, malgré lui, a contribué à l’élaboration du mythe du vampire. En effet, la mort d’Arnold Paole a apporté une pierre supplémentaire à l’édifice des croyances vampiriques. Partons dans l’actuelle Serbie du 18e siècle pour découvrir ce personnage devenu un mythe à sa mort.

 

 

Qui est Arnold Paole

Arnold Paole était un soldat autrichien qui trouva la mort en 1727 dans le village de Medvegia, dans l’actuelle Serbie. Sa mort fut un accident. En effet, il tomba d’une charrette de foin et mourut sur le coup.

Jusqu’ici rien d’extraordinaire me diriez-vous. Sauf, que ce soldat serait revenu après sa mort sous la forme d’un vampire et aurait terrorisé tout un village.

Avant sa mort, Paole était obnubilé par les vampires. Il prétendait même en avoir tué un lors d’une guerre opposant le Saint-Empire romain germanique et l’Empire ottoman, aux environs de Cassova. Il avait cru pouvoir se protéger grâce à un rituel magique qui consistait à se frictionner avec le sang du vampire et manger de la terre de son tombeau. A-t-il eu raison de le faire ? Toujours est-il que, malgré ce rituel, il restait persuadé d’en porter la malédiction et peut-être n’avait-il pas tort…

En effet, seulement un mois après sa mort, il aurait été vu rôdant aux alentours de Medvegia et aurait été vu buvant le sang de ses victimes. On dit même qu’il aurait tourmenté dans leurs cauchemars plus de la moitié de la population et avoir fait mourir quatre personnes, personnes qui succombèrent subitement après avoir montré tous les symptômes d’une attaque vampirique, c’est-à-dire anémie, grande fatigue, affaiblissement général…

Les villageois se plaignirent au chef du village, qui donna l’ordre d’exhumer Arnold Paole quarante jours après sa mise en terre. Et lorsque son cadavre fut exposé aux yeux de tous, on constata que son corps présentait toutes les marques d’un Archivampire, donc d’un vampire originel d’un lieu. C’était très grave. Son corps était frais, sa barbe avait poussé, ainsi que ses ongles et ses cheveux. Du sang frais coulait dans ses veines et sortait par les yeux, la bouche et le nez (il avait donc bien mangé :)) 

(Chers lecteurs, gardez en tête que nous sommes au 18e siècle, la peur du vampire est très présente, et chacun y va de son commentaire. Certains se sont même spécialisés dans la traque aux vampires et ont élaboré de nombreuses thèses, comme celle de l’archivampire par exemple. Nous savons aujourd’hui que tout cela est du folklore. Cependant, il y a des personnes qui boivent du sang humain, ou provenant d’un animal. La plupart sont des satanistes, et pour les autres, des dérangés qui sont persuadés être des vampires.)

On lui planta un pieu dans le cœur et l’on répandit de l’ail sur son cadavre. On raconte que quand le pieu traversa sa poitrine, le vampire aurait poussé un cri effroyable. Après, on le décapita et l’on brûla son corps. Puis, on s’empressa de faire de même aux quatre prétendues victimes du vampire.

Tout aurait pu s’arrêter là et la vie aurait pu reprendre tranquillement au village de Medvegia, mais l’histoire ne l’a pas voulu ainsi. En effet, cinq ans après ces faits, une autre épidémie de vampirisme fit rage dans la région. En trois mois, ce sont 17 personnes de tout âge qui moururent d’une mort inexpliquée. Le mythe du vampire refit surface rapidement.

La seconde vague de terreur débuta durant l’hiver 1731 par la mort d’une femme de cinquante ans répondant au nom de Milica. D’après les témoins, cette femme se serait couchée plutôt en bonne forme et serait morte d’un mal inexpliqué en trois jours. Peu de temps après, c’est au tour de trois adolescents d’être touchés par la mort. On a raconté qu’ils portaient les signes évidents de vampirisme. Puis, ce fut au tour de Stana de mourir en accouchant de son bébé, lui aussi mort-né. Cette mort fut aussitôt imputée à la malédiction des vampires, ainsi que six autres cas de malades succombant rapidement d’une maladie étrange. 

Au village, les rumeurs vont bon train. On raconte qu’un vampire se cache au village, que Milica et Stana seraient des victimes de ce meurtrier sanguin et qu’elles seraient elles-mêmes devenues vampires. Des gens racontent même avoir vu Milica tuer et manger deux moutons. On raconte aussi que Stana aurait dit s’être barbouillée de sang d’un vampire afin de se protéger de créatures démoniaques qui la harcelaient.

Quelques jours après tous ces morts, une femme prise de panique soudaine se réveille en hurlant d’horreur. Elle crie avoir été attaquée dans son sommeil et étranglée par un vampire. Elle décède trois jours plus tard. Un autre se plaint de grandes douleurs et a de la fièvre et des tremblements. Il décède lui aussi.

 

L’enquête sur le cas Paole Arnold

L’histoire commence à intriguer et arrive aux oreilles des hauts dignitaires de la Serbie qui chargent le docteur Glaser d’enquêter sur l’affaire. Ce dernier fait le tour des maisons, parle aux familles des victimes et conclue que les mystérieuses morts sont dues à la malnutrition. Évidemment, cette conclusion ne plaît pas aux villageois qui ont peur. Ils réclament des autorités qu’ils tuent les vampires qui terrorisent le village.

Glaser accepte alors d’exhumer quelques cadavres, afin de prouver ses dires. S’attendant à trouver des cadavres en putréfaction, à sa grande surprise, il constate que certains corps sont encore parfaitement conservés et que leur bouche est gorgée de sang. Surpris et démuni par cette découverte, il demande qu’on le seconde afin que les vampires soient exécutés.

Les autorités envoient une deuxième équipe d’enquêteurs supervisée par le docteur Fluckinger. Ce dernier va écrire un procès-verbal qui va effrayer toute l’Europe et va entretenir le mythe du vampire.

Les autorités décident, alors, d’exhumer tous les corps des victimes présumées d’Arnold Paole afin de leur transpercer le cœur d’un pieu.

Des témoins se souviennent et relatent le fait que lorsque le cercueil d’Arnord Paole a été ouvert, son cadavre était intact et  ses lèvres étaient couvertes de sang. Lorsqu’on lui a transpercé le cœur, il aurait poussé un hurlement horrible.

Bref, tout le monde, à cette époque, est persuadé qu’Arnold Paole était bien un vampire.

Des écrits, dont un rapport du docteur Fluckinger (voir plus bas), ont été rédigés sur ce cas. C’est dans ce procès-verbal qu’est cité, pour la première fois et officiellement, le mot vampire.

Cette histoire ainsi qu’un grand nombre de cas similaires dans l’Europe ont déclenché une terreur du vampire. On croyait que tous les morts se transformaient en vampires. Il faut savoir qu’à cette époque, l’Europe connaissait des épidémies qui décimaient des populations entières et que ces épidémies renforçaient le mythe du vampirisme.

Devant le grand nombre de cas similaires, beaucoup d’enquêtes furent ouvertes dans toute l’Europe et des poursuites ont même été prononcées par les autorités.

Le cas d’Arnold Paole est lié à celui de Peter Plogojowith, un autre prétendu vampire qui se serait manifesté deux ans plus tôt, en 1725, dans le village voisin, Kisilova. Ce sont ces deux cas qui ont suscité cet engouement considérable qu’a connu l’Europe occidentale au 18e siècle pour les vampires.

 

Rapport des autorités autrichiennes

Ce rapport a été rédigé en 1732 par les autorités autrichiennes après enquête sur une quinzaine de décès suspects survenus à Medvegia. De nombreux témoins ont été entendus. De nombreuses tombes sont ouvertes et l’on découvre que certains cadavres sont intacts, ce qui est vu comme la preuve incontestable de cas de vampirisme. Ces cadavres intacts sont couverts de sang et ne présentent aucune décomposition.

Voici ce que l’on peut lire dans ce rapport des autorités autrichiennes :

« Une fois signalé qu’au village de Medvegia ce qu’on appelle vampire avait tué quelques personnes en suçant leur sang, le très honorable Haut-Commandement m’a ordonné d’examiner la question à fond. Je suis parti avec deux officiers et deux chirurgiens, et j’ai mené cette enquête en présence du capitaine Gorschitz, de la compagnie des Heiduques de Stallhaltar, du Hadnagi Bariactar et des anciens du village. Je les ai entendus.

De leurs déclarations unanimes, il est ressorti d’un heiduque du lieu, nommé Arnold Paole, s’est cassé le cou en tombant d’une charrette de foin il y a environ cinq ans. De son vivant, il avait laissé entendre assez souvent qu’un vampire l’avait persécuté près de Gossowa, en Serbie Turque, qu’il avait donc avalé de la terre de la tombe dudit vampire et s’était oint de son sang pour être délivré de ce fléau. Le vingtième ou le trentième jour suivant son décès, plusieurs personnes se sont plaintes d’avoir été affligées par Arnold Paole. Quoi qu’il en soit, quatre sujets sont morts de son fait. Pour mettre fin à ce fléau, ils ont, sur les conseils de leur Hadnagi, qui avait déjà assisté à de semblables événements, exhumé Arnold Paole quarante jours après son décès ; ils ont découvert qu’il était en parfait état et non décomposé. Du sang frais a coulé de ses yeux, nez, bouche et oreilles ; sa chemise, son linceul et son cercueil étaient tout ensanglantés. Les ongles des mains et des pieds étaient tombés avec la peau, et d’autres avaient poussé, d’où ils déduisirent qu’il était un vrai vampire. Conformément à leurs coutumes, ils lui ont transpercé le cœur d’un pieu ; il a alors émis un soupir bien perceptible et a saigné. Sur ce, ils ont incinéré le corps le même jour et jeté ses cendres dans le tombeau.

Les gens susdits ajoutent que tous ceux que le vampire a persécutés et tués doivent devenir vampires à leur tour. Ils ont donc exhumé et traité de la même façon les quatre personnes évoquées. Ils affirment encore qu’Arnold Paole n’a pas seulement attaqué les gens, mais aussi le bétail et qu’il a sucé leur sang. Comme les gens ont mangé de la viande de ces bêtes, il apparaît une nouvelle fois que quelques vampires sont ici, raison pour laquelle dix-sept jeunes et vieilles personnes ont succombé en trois mois, parmi lesquelles certaines sont parties en deux ou trois jours tout au plus, sans avoir été malades.

Le Heiduque Jowiza déclare ici que sa belle-fille, appelée Stanacka, s’est couchée saine et dispose il y a quinze jours, mais que, vers minuit, elle s’est réveillée en hurlant horriblement et en tremblant d’effroi, se plaignant que Milloe, le fils d’un heiduque, mort neuf semaines auparavant, l’avait étranglée, suite à quoi elle avait ressenti une grande douleur dans la poitrine ; elle avait décliné d’heure en heure avant de finir par trépasser le troisième jour.

Ensuite, en compagnie des anciens du village heiduque, nous nous sommes tous rendus au cimetière l’après-midi pour faire ouvrir les tombes suspectes et examiner les corps qui s’y trouvaient. Nous avons exhumé :

  1. Une femme appelée Militza, âgée de soixante ans, morte de maladie au bout de trois mois et enterrée il y a dix jours. Beaucoup de sang liquide se trouvait dans la poitrine ; les viscères étaient en bon état comme chez la personne examinée précédemment. Lors de l’autopsie, tous les heiduques présents s’étonnèrent fort de voir le corps gras, déclarant tous qu’ils avaient bien connu cette femme depuis sa jeunesse et que, de son vivant, elle avait été maigre et très sèche, d’où leur stupéfaction de constater qu’elle avait engraissé dans la tombe. Selon leurs déclarations, elle était la cause des vampires actuels. N’avait-elle pas dévoré la chair des moutons qu’avaient tués les vampires précédents ?
  2. Un enfant de huit jours enterré quatre-vingt-dix jours avant. Il possédait toutes les caractéristiques d’un vampire.
  3. Le fils d’un heiduque, âgé de seize ans, enterré il y a neuf semaines après être mort de maladie au bout de trois jours. On le trouva dans le même état que les autres vampires.
  4. Joachim, lui aussi fils d’un heiduque, âgé de dix-sept ans, ayant succombé à une maladie de trois jours. On l’exhuma après qu’il eut reposé en terre depuis huit semaines et quatre jours et l’autopsie révéla qu’il était lui aussi un vampire.
  5. Une femme du nom de Ruscha, décédée de maladie au bout de dix jours et enterrée il y a six semaines. Beaucoup de sans frais se trouvait non seulement dans sa poitrine, mais aussi au fond des ventricules ; on a constaté la même chose chez son fils âgé de dix-huit jours et mort depuis cinq semaines.
  6. Il en alla de même d’une fillette de dix ans décédée il y a deux mois ; elle était dans un état identique, non putréfiée, avec beaucoup de sang dans la poitrine.
  7. Nous avons fait exhumer l’épouse de Hadnagi et son enfant âgé de huit semaines. Elle était morte il y a sept semaines et lui depuis vingt et un jours. Tous deux étaient complètement décomposés bien qu’ayant reposé dans la même terre et les mêmes tombes que les vampires les plus proches.
  8. Un valet du caporal du heiduque local, appelé Rhode, âgé de vingt-trois ans, emporté par la maladie en trois mois. Exhumé cinq semaines plus tard, il était parfaitement décomposé.
  9. La femme de Bariactar et son fils, mort six semaines plus tôt : tous deux étaient parfaitement décomposés.
  10. Sur Stanache, un heiduque de soixante ans, mort six semaines auparavant, j’ai trouvé comme chez les autres, beaucoup de sang dans la poitrine et dans l’estomac. Tout le corps était dans le même état que celui des vampires évoqués.
  11. Millove, un heiduque de vingt-cinq ans qui avait reposé en terre depuis six semaines, présentait lui aussi les caractéristiques d’un vampire.
  12. Une femme appelée Stana, âgée de vingt ans, décédée il y a deux mois après une maladie de trois jours due à son accouchement. Avant sa mort, elle avait déclaré s’être enduite de sang d’un vampire, à la suite de quoi elle et son enfant, mort peu après sa naissance et à moitié dévoré par les chiens en raison d’une inhumation superficielle, devraient se transformer en vampires. Le corps était intact et entier. À l’autopsie, on trouva une certaine quantité de sang extravasé dans la poitrine ; les vaisseaux, artères et veines, ainsi que les ventricules du cœur n’étaient pas, comme d’habitude, remplis de sang coagulé. Tous les viscères — poumons, foie, estomac, rate et intestins — étaient d’une grande fraîcheur, comme chez un homme sain ; l’utérus, cependant, était très dilaté et très enflammé extérieurement parce que le placenta et les lochies y étaient restés et se trouvaient donc en pleine décomposition. La peau des mains et des pieds, y compris les vieux ongles, se détachaient d’eux-mêmes, mais une nouvelle peau fraîche et de nouveaux ongles étaient visibles.

L’examen achevé, des Tsiganes présents ont tranché la tête des vampires et les ont brûlées ainsi que les corps, puis ils ont jeté les cendres dans la rivière Morava ; ils ont replacé les corps putréfiés dans leurs tombes. Ce que j’atteste avec le chirurgien adjoint qui m’a assisté. Actum ut supra.

Johannes Fluchinger, chirugien-major de l’honorable Régiment d’Infanterie de Fürstenbuchl

J.H Sigel, chirurgien adjoint du Régiment de Morall.

Johann Friedrich Baumgarten, chirurgien de l’honorable Régiment d’Infanterie de Fürstenbuchl

Nous, soussignés, attestons par la présente que tout ce que le chirurgien de l’honorable Régiment d’Infanterie de Fürstenbuchl, ainsi que ses deux assistants cosignataires, ont constaté ci-dessus à propos des vampires correspond à la réalité en tous points, et qu’ils ont, en notre présence, enquêté et examiné. Pour le confirmer, nous signons de notre main.

Belgrade, le 26 janvier 1732. »

Ce rapport est d’un grand intérêt historique, car il montre les mentalités de l’époque et révèle comment des phénomènes que la science actuelle peut expliquer ont joué un rôle prépondérant dans la croyance aux vampires.

En 1746, Dom Augustin Calmet, ecclésiastique, publie un traité sur la ‟Dissertation sur les apparitions des Esprits et sur les Vampires et Revenants ». Dans cet ouvrage, l’auteur revient sur le cas d’Arnold Paole. Il conclut ce cas par dire que toutes les informations et exécutions ont été faites juridiquement en bonne forme et attestées par plusieurs officiers et chirurgiens.

Vous voyez donc, chers lecteurs, qu’au 18e siècle, on croyait au vampirisme et que ce sujet n’était pas pris à la légère. À cette époque, on ne rigolait pas avec les vampires.

 

 

L’explication scientifique à l’affaire

Cette histoire, qui n’est pas banale, ainsi que d’autres cas similaires ont déclenché une vague de vampirisme sans précédent à travers toute l’Europe. En effet, à cette époque, l’Europe était affligée d’épidémies qui décimaient la population, ce qui renforçait encore plus le mythe du vampire.

Pourquoi ce cas est-il entré dans la légende vampirique ? À cela plusieurs raisons. D’abord parce qu’il existe une très grande documentation sur le sujet. Le rapport détaillé du docteur Johann Flükinger, intitulé Visum et Repertum, publié en 1731, fut contresigné par plusieurs témoins respectables et respectés, dont des officiers, des médecins, des chirurgiens…

Ce cas, rejoignant celui de Peter Plogojowitz, qui a aussi donné lieu à des rapports officiels, fit que l’histoire fit rapidement le tour de l’Europe, au point que Dom Augustin Calmet en parlera dans son Traité sur les apparitions, renforçant ainsi le mythe et la crainte du vampire.

À cette époque, les épidémies faisaient rage. La malnutrition aussi. Ceci pourrait expliquer cela…

 

Le cas d’Arnold Paole a permis de conforter le mythe du vampire. Il rejoint celui de Peter Plogojowitz, Dracula ou encore d’Élisabeth Soddal. Il est vrai qu’à cette époque, le mythe du vampire était omniprésent et les gens avaient peur du vampire. Bien que cette époque soit la proie de nombreuses épidémies décimant des populations entières, cela n’explique pas tout. Il reste toujours une part d’inexplicable. Et finalement, ne pourrait-on pas se dire que le vampire est un homme qui a choisi la damnation par un pacte de sang, qui a choisi lui-même de boire du sang, et donc, qui a éteint en lui son âme, un être qui ne ressent plus rien à l’intérieur de lui, qui est comme mort à l’intérieur, et donc, qui fuit la Lumière car il ne la supporte pas. Alors, oui, il existe des “clubs” de vampires, où des gens se réunissent pour boire du sang et se “prendre” pour des vampires. Mais à trop jouer au damné, on finit par le devenir… Le combat est spirituel. Courage, persévérance, bienveillance. 

 

Marie d’Ange

 

Pour aller plus loin

 

 

 

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