Le culte Vaudou

Le vaudou est une religion d’origine africaine qui mêle superstitions, occultisme, chrétienté, animisme… diverses croyances qui peuvent parfois perdre le profane comme les plus initiés.  Ainsi, lorsqu’on dit s’inspirer du vaudou, on retrouve souvent le satanisme, le cannibalisme, la sorcellerie, l’envoûtement, la destruction… Et l’objet représentant le mieux la perception vaudou est la poupée vaudou, l’instrument magique de la torture par excellence. Par cet article, j’ai voulu vous montrer les mensonges de ce culte si répandu par le monde, afin de lui opposer la Vérité et donc le combattre dès qu’il se présente, car oui, le culte vaudou est avant toute chose une magie noire qui sert à faire du mal en invoquant un démon, et donc, de la sorcellerie.

 

 

Quelques généralités 

Dans cet article, je ne vous dirai pas comment pratiquer le Vaudou. Simplement, je ferai le tour de cette religion entourée d’un halo surnaturel et néfaste.

Le Vaudou est souvent utilisé pour jeter des sorts, des malédictions, pour envoûter et c’est ainsi qu’on le connaît le mieux.

Succinctement, le Vaudou est une sorte de magie où les rituels sont variés. Les marabouts, les sorciers… s’en servent pour guérir, pour invoquer des divinités, pour faire revenir l’être aimé, pour envoûter une personne à qui l’on veut du mal…

Les rituels sont nombreux et utilisent des incantations, des objets, comme la poupée, des produits divers, dont certaines drogues dangereuses, comme l’iboga et l’iboga noir.

Par exemple, dans la légende des zombis haïtiens (lire l’article), on voit bien que Clairvius Narcisse a été drogué par un sorcier vaudou. Cette drogue qu’on lui donnait a annihilé toutes ses fonctions de réflexion et l’a réduit en esclavage.

Donc, le vaudou est souvent basé sur l’injection de drogue pour entrer dans une sorte de transe ou pour forcer l’autre à faire ce que l’on a envie qu’il fasse.

Le vaudou est aussi basé sur la suggestion et l’autosuggestion. En effet, plus on y croit, plus on y est sensible et plus on peut se croire maudit ou envoûter. Et dans ce domaine, les sorciers sont très forts. La force de persuasion. C’est là où cela devient dangereux, en plus de l’ingestion de drogue qui est bien sûr néfaste pour la santé.

Dans l’article « Rose Hall Greathouse, une demeure hantée par une sorcière », je décris le personnage de Rose Palmer, une femme qui pratiquait le Vaudou. La légende raconte qu’elle avait invoqué le Baron Samedi, un démon, et qu’elle en avait perdu la vie. Les histoires comme celles-ci sont nombreuses et souvent horribles. Il ne faut pas pratiquer le Vaudou et de toute façon, la magie, la sorcellerie, les invocations à des démons… que l’on y croie ou pas, n’ont jamais rien apporté de bon.

 

L’origine du Vaudou

Le Vaudou est une religion typiquement africaine. Plus précisément, le Vaudou est originaire de l’ancien royaume de Dahomey et est toujours largement répandu au Bénin et au Togo, comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lomé. Cette religion est l’affirmation claire et sans équivoque d’une source de puissance surnaturelle que les hommes veulent concilier ou s’approprier les vertus à travers des rites et des incantations. C’est toute une philosophie fondée sur la danse rituelle, l’invocation des rituels par un marabout sorcier très respecté dans les villages. Le sorcier est craint, car l’on croit qu’il peut ouvrir un passage entre l’univers des vivants et l’univers des morts, du surnaturel.

Le vaudou dans sa forme actuelle est le résultat d’un mélange subtil du catholicisme et de la religion vaudou originelle.

À l’origine, le vaudou servait à guérir les villageois par des incantations et des potions qui étaient faites à base de plantes. Et l’on sait, aujourd’hui, que certaines plantes renferment des substances médicinales qui peuvent effectivement guérir. Malheureusement, le vaudou a été détourné pour devenir ce qu’il est aujourd’hui, c’est-à-dire des rituels de magie funestes.

Avec la déportation des esclaves au XVe siècle, le vaudou s’est répandu à Cuba, au Brésil et même aux États-Unis. Aujourd’hui, l’on trouve des prêtres et prêtresses vaudou à travers le monde entier, surtout sur les îles. Les rites se sont diversifiés au rythme des croyances locales. Par exemple, dans certains pays du nord de l’Afrique, le vaudou s’est mélangé à l’islam. Ainsi, à travers des chants et des danses, les marabouts se soumettent à l’invocation du prophète de l’islam.

Le Vaudou, appelé aussi vaudou en Haïti, s’appelle voodoo à La Nouvelle-Orléans, ou Santéria, Lukumi, Regla de Ocha à Cuba, ou encore Condomblé ou Umbanda au Brésil. Le Vaudou est aussi très présent aux États-Unis, surtout en Louisiane. Il s’est aussi répandu en Afrique du Nord, où on le retrouve sous différentes formes, dont la plus connue est le Gnawa au Maroc et en Algérie.

Le culte vaudou compte environ 50 millions d’adeptes. De nombreuses communautés existent dans le monde entier. Elles sont majoritairement basées sur le continent américain et aux Antilles. Il en existe en Europe où sont plus discrètes, mais restent néanmoins actives. En Europe, par exemple, il y a les communautés du Hounfor Bonzafè, du Lakou sans Lune ou encore du Hounfor Konblanmen.

Donc, il ne faudrait pas parler d’un seul et unique vaudou, mais de plusieurs, car chaque marabout possède ses propres rituels.

Dans sa forme primaire et actuelle, le vaudou est diabolisé par la religion catholique. Et cela pour une raison toute simple : les rites vaudou font appel aux forces surnaturelles et aux esprits et le sorcier demande à être possédé par eux. Or cela va contre les préceptes du catholicisme. De même, dans le catholicisme il n’existe aucun rite pour communiquer avec l’esprit des morts ou les forces obscures. Cela est interdit. Or, le marabout le fait.

Cette diabolisation du vaudou se ressent au cinéma où il est jumelé au satanisme, au cannibalisme, aux malédictions, à la possession diabolique.

 

La poupée vaudou

Le vaudou est très connu à cause de la poupée vaudou. Cette poupée est censée être une poupée incarnant la personne que l’on veut envoûter.

Ainsi, la poupée est fabriquée avec la morphologie et la physionomie de la personne à qui l’on veut jeter. Cette poupée incarne la personne que l’on veut frapper par le démon, et donc, se charge de l’énergie négative du démon. Ces poupées sont créées dans le but d’avoir le pouvoir sur une personne bien déterminée, le tout à distance.

Ok, les poupées vaudou ne servent pas toujours à faire de la sorcellerie maléfique, elles peuvent aussi être utilisées pour une bonne cause telle que la guérison d’une personne. La poupée est donc un support « magique ». Et parce qu’elle est un support magique fabriquée dans une bonne ou une mauvaise intention, elle reste un objet maléfique, puisque la magie est un domaine qui appartient à Satan. Il n’existe pas de bons ou mauvais esprits, il existe Satan et ses démons et les anges. Et ces derniers ne s’invoquent jamais de cette manière, ils se prient. 

Les histoires concernant des envoûtements ou des malédictions lancées à cause des poupées vaudou sont nombreuses. C’est pour cela que je n’épiloguerai pas sur ce sujet. J’en ferai un article prochainement.

On peut juste se poser la question si cela fonctionne, car avec une poupée vaudou on peut jeter des sorts concernant de nombreux domaines, l’amour, l’argent, le bonheur, le malheur… Beaucoup disent qu’il ne faut pas sous-estimer les puissances surnaturelles. Je répondrai à ceux là qu’il ne faut pas sous-estimer la force de Dieu, et que rien n’arrive sans son accord. C’est pour cela, d’ailleurs, que de nombreux maléfices n’atteignent pas leur cible, heureusement pour nous ! 

 

Les divinités vaudou

Il est difficile d’établir une liste des divinités invoquées lors d’un rituel vaudou, car elles sont multiples et comme le culte vaudou n’est pas unique, il existe des divinités pour chaque culte, comme des temples où on les prie. De plus, le système reste ouvert, et des personnages historiques peuvent intégrer la liste des divinités sacrées du Vaudou. Ce fut le cas pour Dessalines.

À l’origine, le vaudou est né de la rencontre des cultes traditionnels des dieux yoruba et des divinités Fon et Ewe, lors de la création puis l’expansion du royaume Fon d’Abomey aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le Vaudou, prononcé vodoun, est l’adaptation par le Fon d’un mot Yoruba signifiant « dieu ». Le vaudou désigne donc l’ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l’affirmation d’un monde surnaturel et l’ensemble des procédures permettant d’y accéder. D’ailleurs, à chaque ouverture d’un rite, le prêtre vodoun invoque l’esprit de Papa Legba pour ouvrir les portes des deux mondes.

En fait, le vaudou est une culture, un héritage, une philosophie, un art, des danses, un langage, un art de la médecine, un style de musique, une justice, un pouvoir, une tradition orale, des rites, le tout ensemble et mélangé. Le Vaudou se caractérise par des rites dits d’incorporation, qui est la possession volontaire et provisoire par des esprits, des sacrifices d’animaux, la croyance aux morts vivants et la possibilité de les créer artificiellement, la pratique de la sorcellerie.

Le panthéon vaudou est avant tout constitué des forces de la nature et aussi à d’autres entités surnaturelles, telles que les ancêtres divinisés et les montres.

Quelques exemples :

  • Mawu : dieu suprême qui règne sur les autres dieux. Ce dernier, n’ayant pas de forme, n’est jamais représenté et n’est jamais associé à des objets. Ce dieu est incréé et créateur de toutes les autres divinités vaudou. Il n’intervient pas dans la vie des hommes. Mawu ne fait pas partie à proprement parler du panthéon vaudou. C’est plutôt un concept. On ne fait que le remercier, le glorifier, car on le dit bienveillant envers toutes les créatures. Les chrétiens Ewés et Fons utilisent le même mot Mawu pour désigner le Dieu chrétien.
  • Les Lwas : ce sont des esprits, des divinités inférieures pouvant entrer en communication et collaborer avec les humains. Les Lwas se matérialisent le plus souvent dans des objets inanimés de la nature.
  • Erzulie ou Erzulie Freda : est l’une des plus importantes Lwas. Elle est la déesse de l’amour.
  • Gu ou l’Ogoun des Yorubas : dieu de la guerre et des forgerons.
  • Sakpata : dieu de la variole, de la maladie, de la guérison et de la Terre.
  • Damballa : esprit de la connaissance.
  • Hevioso : dieu de l’orage et de la foudre.
  • Legba : est un intermédiaire et un messager des dieux. Il est assimilé, dans le vaudou syncrétiste haïtien, à Saint-Pierre, qui détient les clefs du Paradis et de l’Enfer. Il préside le lavage des mains d’eau et de rhum.
  • Mami Wata : aussi appelé Yemendja au Brésil. Déesse des eaux, crainte des pêcheurs. Elle symbolise aussi bien la mer nourricière que l’océan destructeur. Est souvent représentée sous les traits d’une sirène ou d’une belle jeune femme brandissant des serpents.
  • Dan : le serpent, plus particulièrement le python, un animal sacré. Dan a assisté à la création et soutient l’univers.

On voit bien que certaines divinités ont beaucoup de ressemblance avec les divinités grecques, romaines ou encore avec les démons chrétiens. Ce qui est normal, puisqu’ils sont des démons, ceux dont Milton, dans son “Paradis Perdu” avaient classé dans la catégorie des divinités dont la fonction était de perdre les hommes. Cette fonction, cette mission, leur avait été donnée par Satan. 

 

Culte et pratiques vaudou en Afrique

Dans le vaudou africain, les concepts paradis et enfer n’existent pas. Lêgba ou Eshu pour les anglophones est le dieu le plus important, car c’est le dieu des croisements et de la réflexion.

Le vaudou vient, certes d’Afrique, mais on le pratique partout où des esclaves africains ont été déportés. En dehors du continent africain, le vaudou connaît de nombreuses variantes.

La brutalité subie par les esclaves pour créer un climat constant d’état de choc et de terreur chez les captifs est sans doute à l’origine de l’utilisation de terre et de vengeance du vaudou que l’on retrouve chez les pratiquants descendants d’esclaves, qui utilisèrent cette religion en réponse à des actes d’une cruauté difficilement concevable commis par leurs maîtres européens.

Cette stratégie de terreur par le vaudou utilisée contre les oppresseurs a été transmise de génération en génération, notamment chez les colons blancs, terreur que l’on retrouve dans les scénarios de films des studios hollywoodiens. Parmi ces films, on citera, White Zombie de Victor Halperin, sorti en 1932 et le premier film consacré aux zombies, L’Emprise des ténèbres de Wes Craven, sorti en 1987… Mais pas que, puisque l’on retrouve cette image dans la littérature, dans la musique et même dans des jeux de société.

 

J’espère vous avoir donné un rapide coup d’œil de ce qu’est le vaudou. Certains s’attendaient peut-être à ce que je leur livre des rituels, mais cela est contraire au combat que je livre au quotidien. Je ne pratique pas le Vaudou ni aucune autre forme de sorcellerie et de magie. J’y suis opposé et cet article est simplement pour faire comprendre ce qu’est le vaudou. Prenez cela comme de la culture générale qui vous avertit du danger. Quant à la question, comment trouver un marabout sorcier, je n’ai qu’une chose à dire : faites attention, car le vaudou est une pratique du Diable. Certes, il existe dans ce milieu de nombreux charlatans, au mieux vous y perdrez de l’argent, au pire vous y perdrez votre âme. Le combat est spirituel. Courage, persévérance, bienveillance. 

 

 

Marie d’Ange

 

 

Pour aller plus loin

 

 

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6 commentaires sur “Le culte Vaudou

  1. […] Cette pratique est très répandue dans le vaudou et très puissante. J’y consacre d’ailleurs un article, et c’est pourquoi je ne m’y attarderai pas dans ce post. Il existe d’autres pratiques […]

  2. […] cet article, je ne parlerai pas du vaudou ni du spiritisme et de la planche oui-Ja, car j’en ai fait des articles dans lesquels […]

    1. Le vaudou t emmerde sale chrétienne au moins nous on est pas une secte comme vous sale fanatique que tu es.

      1. Bonjour jésus (sic) françois saleta,
        Merci pour ton commentaire qui me rassure dans ma mission. Cet article t’irrites, c’est tout simplement parce que la vérité dérange, parce qu’on ne veut pas y être confronté. Tu n’as que l’insulte pour y répondre ? Moi je te réponds par la bénédiction. Sans rancune et bonne journée.
        Marie d’Ange

  3. Je suis prêtre vaudou et je t emmerde roi et les chrétiens

    1. “je t’emmerde roi…” ça veut dire quoi ? Tu me sembles vraiment énervé, et je le comprends. La vérité énerve très souvent.

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