La victoire du Christ sur le Mal

Le Christ a remporté une première victoire sur le Malin tout d’abord dans le désert, puis l’a vaincu totalement sur la Croix. En accomplissant l’Écriture, en s’incarnant sur terre, Jésus a montré l’Amour du Père, et nous a offert le Salut. Il a sauvé les hommes, racheté leurs péchés en écrasant la tête de Satan. Il a détruit les œuvres de Satan afin d’instaurer le règne de Dieu. Voyons cela en détail par l’étude de quelques versets bibliques.

 

«Et personne n’est monté au ciel, si ce n’est Celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel.

Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé ; afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

Car Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.»

Jean 3:13-16

Que nous révèlent ces versets ?

Pour le contexte, Jésus s’entretient avec Nicodème, un pharisien membre du sanhédrin, et lui enseigne sur le Royaume de Dieu.

Au verset 13, on comprend que sans la foi, il ne peut y avoir d’accès aux choses éternelles. Sans la foi au Christ, point de Salut.

Personne, aucun être humain, n’est monté au Ciel et n’a pu en rapporter la Vérité divine. Seul Jésus, par son incarnation, est descendu du ciel, et ainsi peut nous parler de la Vérité divine. Seul Jésus peut enseigner les choses célestes. Seul Jésus a vaincu sur terre parmi les hommes tout en étant en communion intime et indissoluble avec Dieu. Personne ne peut voir le Père. Jésus, lui, a montré qui était le Père. Qui a vu le Christ, a vu le Père. 

Ce verset énonce un premier motif de croire, en légitimant Jésus comme révélateur.

Le verset suivant, le 14, ajoute à ce premier motif, un second : Jésus le rédempteur. Pour rendre accessible à Nicodème le mystère de son œuvre rédemptrice, Jésus emprunte à l’Ancient Testament (Nombres 21:5-11) le symbole bien connu de Nicodème, celui du serpent d’airain brandit par Moïse qui avait guéri le peuple d’Israël qui avait reçu un châtiment de Dieu.

Jésus dit que « le Fils de l’homme doit être élevé ». Élevé sur la croix d’abord, symbole qui deviendra le chemin de sa gloire. Dans la langue araméenne que parlait Jésus, ce terme élevé correspond à « être élevé sur un poteau, y être pendu ou crucifié ». Ceci est donc une glorieuse nécessité afin que s’accomplissent les prophéties, et afin de racheter les péchés des hommes et de leur offrir la vie éternelle.

Le verset 16 explique le précédent. Il montre dans le mystère de la Croix la révélation de l’amour éternel de Dieu. Dieu a tellement aimé les hommes qu’il a envoyé sur terre son Fils unique afin de racheter les péchés du monde. Ce monde déchu, pécheur, en révolte contre lui, Il lui a donné la possibilité du Salut, la possibilité du repentir. Dieu, en envoyant son Fils unique, nous dit qu’il suffit de croire en son Fils, de mettre en Lui toute sa confiance, pour être sauvé.

«Celui qui commet le péché est du diable ; car dès le commencement le diable pèche. Voici pourquoi le Fils de Dieu a été manifesté : pour qu’il détruisît les œuvres du diable.

Quiconque est né de Dieu ne commet point le péché ; parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu.»

1 Jean 3:8-9

Pour instaurer le règne de Dieu, « le Fils de Dieu a été manifesté ». Le Fils de Dieu détruit les œuvres du diable.

Jésus, dans ces deux versets, nous fait comprendre qu’une lutte spirituelle se joue continuellement. Le Bien contre le Mal. Celui qui œuvre pour le Christ ne peut faire les œuvres du diable et vice versa. Où l’on sert le Bien ou l’on sert le Mal, il ne peut y avoir de demi-mesure. Ici, rien de manichéen, simplement une vérité évidente : on ne peut mélanger le bien et le mal. Ce mélange est issu du péché originel, du fruit de la connaissance du bien et du mal, qui est le mélange du bien et du mal. Nous, on doit trancher et se positionner. 

C’est pourquoi le chrétien éveillé ne peut plus pécher : il est né de Dieu. Il a reçu en lui la semence de Dieu, comme l’appelle Jean, cette semence qui va le transformer et qui va agir en lui. Cette semence, c’est la Parole de Dieu et son Esprit. Chaque personne ayant une âme a Dieu en lui. 

L’affirmation « quiconque est né de Dieu ne commet point le péché » est à rapprocher de la foi. Quiconque fait grandir en lui la Parole de Dieu et s’imprègne de son Esprit repousse le péché, donc le diable. La foi est un bouclier contre les œuvres du mal, elle est l’unique rempart contre les œuvres du Malin. Le chrétien doit persévérer dans cette foi. Il doit lutter continuellement contre les tentations, l’orgueil, l’égoïsme… toutes ces choses qui sont des manifestations subtiles du péché. C’est un combat. C’est le combat spirituel. Dans ce combat, l’homme peut s’appuyer sur la semence de Dieu qui est en lui, cette semence qui renferme une puissance infinie de vie et qui finira par triompher de tout péché.

Ces paroles nous montrent aussi que lorsque l’homme tombe dans le péché et y persévère, il n’est pas né de Dieu, il n’a pas la semence de Dieu en lui. Lui ouvrir les yeux, l’éveiller, le conduire vers Dieu est le devoir de tout chrétien qui se respecte.

 

«Jésus leur parla donc de nouveau, disant : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.»

Jean 8:12

Dans ce discours, Jésus déclare qu’il est la lumière du monde. Jésus est donc divin. Il n’est pas seulement la lumière de son peuple auquel il révèle une vérité divine, il est la Lumière du monde, c’est-à-dire de l’humanité tout entière.

L’évangéliste, en 1 Jean 1:5, écrira aussi que « Dieu est lumière ». Or, ce que Dieu est en lui-même, le Christ l’est pour le monde, car Il n’est connu que par son Fils et en son Fils.

Jésus dira plus tard : « Je suis la vérité ». Mais Il met toujours en relation la vérité et la lumière avec la vie. Et en effet, Jésus est pour nous à la fois la lumière, la chaleur, la Vérité et la vie.

Au verset 32 on peut lire : « et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Quiconque connaît Jésus est libre. Car quiconque connaît Jésus connaît le Père, et a donc en lui la semence du Père, celle qui éloigne du péché. Or, seul le péché rend esclaves. Celui qui pèche devient esclave de Satan, et il s’enfoncera davantage dans le péché. Le mensonge du monde nous rend aussi esclave du monde. Le seul moyen de s’en libérer, c’est la Vérité. 

Pour ne pas marcher dans les ténèbres, l’homme doit tourner son regard vers la lumière, il doit suivre Jésus, c’est-à-dire recevoir son enseignement, entrer en communion avec lui par une foi vivante.

Les ténèbres sont l’erreur, le péché et la mort. La lumière est la vie et la sainteté.

«Je suis venu dans le monde comme une lumière, afin que quiconque croit en moi ne demeure point dans les ténèbres.»

Jean 12:46

Jésus nous invite à Le suivre afin de ne pas rester dans les ténèbres. Le Seigneur appelait Satan « Le Prince des ténèbres » ou « Le Prince de ce monde ». Jésus nous demande donc de croire en Lui afin de ne pas devenir l’esclave de Satan. Il nous demande de faire un choix : Lui ou Satan.

Le drame qui va se nouer est un affrontement entre la lumière et les ténèbres, entre les forces obscures et les forces de la Rédemption.

Cet affrontement a d’abord été sournois, insidieux (la triple tentation qu’a subie Jésus dans le désert) puis violent et brutal (la Passion).

En effet, au début de son ministère, Jésus est poussé par l’Esprit dans le désert, où il y restera quarante jours sans boire et sans manger. Le Malin va le tenter par trois fois, afin de fausser la relation à Dieu son Père. Mais Jésus, contrairement à Adam et Ève, résiste et remporte une première victoire.

La première tentation (change ces pierres en pain) invite Jésus à se reposer sur des sécurités matérielles et non sur la Parole de Dieu. La seconde tentation (jette-toi du haut du temple) fausse l’image de Dieu. Elle fait de Dieu un interventionniste qui nous permettrait d’échapper aux lois de la nature et qui nous protégerait d’une manière magique. Ainsi, l’homme serait dispensé d’affronter la vie telle qu’elle est. Cette seconde tentation montre aussi que Satan ne connaît pas les desseins de Dieu. Il n’a pas compris qui est Jésus, il n’a pas compris qu’il est le Fils de Dieu, et que les anges lui obéissent. Enfin, la troisième tentation (je te donnerai ces royaumes si tu m’adores), fait de Satan la source du pouvoir, un pouvoir de puissance et non de service.

Cette victoire de Jésus sur le Tentateur dans le désert anticipe sa victoire de la Passion. Cette victoire est totale, magnifique. Jésus a renversé tout l’Empire du Malin. Par cette victoire sur la Croix, Il a sauvé les hommes, Il a permis la Rédemption, il a ouvert les portes du Royaume.

En contrepartie, il nous a demandé d’annoncer cette Bonne Nouvelle et de chasser le démon. Peu de croyants aujourd’hui se sentent investis par cette mission.

 

Comme Jésus, nous devons nous aussi repousser le Tentateur qui nous trompe avec des propos mensongers, qui nous manipule. Quiconque est avec l’Esprit reconnaît les manipulations de Satan, et sait repousser le démon. Quiconque est avec Jésus, marche avec assurance dans la lumière.

Notre monde moderne fait tout pour nous éloigner de Jésus. Nous devons nous unir en Lui, marcher ensemble avec le Seigneur, afin de repousser les ténèbres qui se sont abattues sur Terre. Pour cela, il faut s’éveiller, ouvrir les yeux, et demander à Dieu de nous donner le discernement.

Le combat est spirituel. Il est temps de se lever pour le mener.

Courage, persévérance, bienveillance.

 

Marie d’Ange

 

 

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