La maison possédée de Grande-Synthe

Voici une bien étrange histoire qui s’est déroulée dans les années 80 dans la ville de Grande-Synthe. Une histoire de hantise qui a effrayé tout un quartier de cette paisible commune. Cette histoire, on continue toujours d’en parler, car encore aujourd’hui, personne n’a trouvé d’explications aux phénomènes qui se sont déroulés dans cette maison de Grande-Synthe.

 

 

L’histoire de la maison hantée de Grande-Synthe

Saviez-vous qu’il existe une maison à Grande-Synthe, au square Che Guevara, où il s’est déroulé des évènements plutôt bizarres durant les années 80 ? Plusieurs blogs et sites lui ont consacré un article et certains n’hésitent pas à dire que cette maison est possédée.

Encore aujourd’hui, cette maison fait toujours parler d’elle et des journaux lui consacrent des articles, comme le Phare Dunkerquois qui a fait paraître un article sur cette maison en 2014 ou France3Nord qui s’est intéressé à la maison en 2015 à l’occasion d’Halloween.

La maison de Grande-Synthe apparaît au top dix des maisons les plus hantées de France, même si aujourd’hui, il ne s’y passe plus rien et que les phénomènes qui l’ont secouée dans les années 80 ont cessé.

Situons un peu les lieux et l’époque : nous sommes dans les années 80, à Grande-Synthe, dans le département du Nord, proche de Dunkerque, Lille ou Calais.

L’histoire qui nous intéresse débute le 17 novembre 1985, dans une maison située au square Che Guevara, une maison tranquille qui abrite la famille Riahi, une famille elle aussi tranquille et qui n’a jamais fait parler d’elle.

Nous avons donc Djilali Riahi, sa femme, Mounira, et leurs cinq enfants. Ce dimanche 17 novembre 1985, Djilali Riahi part assister à un match de football du club de Dunkerque, dont il est président. Sa femme, Mounira, est donc seule avec ses enfants à la maison.

La maison se compose de deux étages : au rez-de-chaussée il y a la cuisine, le salon et la salle à manger et l’étage est consacré à la partie nuit. Dans la soirée, Mounira se rend dans les chambres pour préparer les affaires de ses enfants pour le lendemain. Tout à coup, elle entend quelqu’un frapper à la porte d’entrée. Surprise, elle se demande qui peut bien venir à une heure aussi avancée de la soirée. Elle regarde par la fenêtre de la chambre. Personne. Alors elle retourne à ses occupations. Un second coup est frappé à la porte et encore une fois il n’y a personne. Mounira est intriguée, mais pour se rassurer, elle pense que ce sont les gamins du quartier qui s’amusent à jouer des tours aux voisins. Des coups seront frappés régulièrement sur la porte tout au long de la soirée.

Lorsque Djilali rentre de Dunkerque, Mounira lui raconte ce qu’il s’est passé et son mari est du même avis que sa femme : ce sont les gamins du quartier qui s’amusent à frapper aux portes. Un nouveau coup est frappé sur la porte. Mounira sursaute. Djilali ouvre la porte, il n’y a personne derrière. Excédé, il décide de se cacher dans un bosquet afin de surprendre le petit farceur. Cinq minutes plus tard, alors qu’il est toujours caché dans le bosquet près de la porte d’entrée, la porte du garage métallique se met à vibrer violemment, comme si quelqu’un frappe de toutes ses forces dessus. Et pourtant, personne n’est devant la maison. Djilali commence à avoir peur, mais il se ressaisit. Il ne veut pas affoler sa famille. Il se rend devant le garage, il n’y a personne. Il rentre chez lui. Plus rien d’anormal ne se passera dans la soirée ni dans la nuit.

 

 

Des évènements violents

Le lendemain matin, Djilali Riahi se lève tôt et se rend à son travail, à l’usine Usinor où il est chef d’équipe. Mounira, quant à elle, prépare les enfants pour l’école. À peine le père de famille parti que les bruits recommencent : des coups sont donnés sur la porte d’entrée et sur la porte du garage.

Mounira, accompagnée de sa fille Malika âgée de 19 ans, décide de faire le tour de la maison, mais ne trouve rien de suspect. Le soir venu, lorsque toute la famille est à la maison, les vitres commencent à vibrer, toutes ensemble, comme si plusieurs personnes tapent dessus avec acharnement. Mais Djilali ne veut pas croire en une manifestation surnaturelle et demande à sa famille de ne pas prêter attention à ces bruits. Ainsi, il espère que les coups cesseront comme ils avaient commencé. Mais, au contraire, les phénomènes paranormaux vont augmenter en puissance.

Une semaine plus tard, alors que les coups retentissent toujours par intermittence sur la porte et les vitres, un soir, alors que Mounira regarde une émission à la télévision, un tableau se décroche du mur, lévite un moment dans les airs et se dépose délicatement sur le sol. Dès qu’il est posé, les autres tableaux de la maison se décrochent des murs et effectuent la même danse pour se poser ensuite tranquillement sur le sol.

Mounira n’en croit pas ses yeux. Elle est choquée, effrayée. Elle s’assoit sur le canapé, en pleurs, regardant autour d’elle, jusqu’au retour de son mari. Dès qu’elle entend sa voiture se garer devant la maison, Mounira se précipite sur lui, lui raconte ce qu’il s’est passé et lui crie qu’elle ne veut pas rester dans cette maison. Djilali tente de la rassurer et lui promet de faire appel au voisin, monsieur Bouchet, un prêtre, pour bénir la maison. Il espère ainsi calmer les esprits qui habitent la maison, car oui, maintenant il le sait, il ne peut plus se voiler la face : la maison est possédée par des esprits.

Le père Bouchet vient dès le lendemain bénir chaque pièce de la maison, qui retrouve pour une semaine son calme. Mais les évènements ne tardent pas à réapparaître avec plus de force et de violence. Un soir, alors que Mounira est assise sur le canapé du salon, un couteau est violemment projeté sur elle. Elle l’esquive de justesse grâce aux cris d’une de ses filles. Un autre jour, alors que Mounira prépare le repas du soir, elle sent les dents d’une fourchette se planter dans sa nuque. Et effectivement, une force invisible lui avait planté une fourchette dans la nuque.

Et ces forces mystérieuses s’en prennent également aux enfants. La petite dernière de la famille, âgée de 5 ans, se retrouve soudainement écrasée par le buffet. Une force invisible a poussé le meuble contre l’enfant. Mounira, alertée par les cris de l’enfant, arrive très vite et pousse le gros meuble pour sortir la petite fille de dessous. Un autre jour, dans l’après-midi, Annys, âgé de 9 ans, est frappé violemment par une force invisible et la jupe de Samira s’enflamme spontanément. Et maintenant, des incendies frappent spontanément les matelas, les serviettes… faisant de la vie de cette famille un véritable enfer. Un soir, alors que toute la famille Riahi est réunie au salon, une flamme gigantesque sort du parquet et enflamme le rideau.

Épuisée, effrayée, au bord de la crise de nerfs, la famille Riahi décide de faire appel à un exorciste.

 

 

L’exorcisme

Mounira, n’en pouvant plus, décide de se réfugier, avec les enfants, chez des amis tunisiens, pendant que son mari contacte six prêtres-exorcistes qui ne tardent pas à arriver et qui procèdent sans attendre à des séances d’exorcisme.

Un mage anglais connu dans la région pour ses excellents résultats dans ce genre d’affaires viendra prêter main-forte aux exorcistes, ainsi qu’un gourou marocain qui va procéder à des prières rituelles et brûler de l’encens. C’est lui qui expliquera à Djilali que quelqu’un de mal intentionné a jeté un sort à la famille et qu’il faut détruire ce sort. Mais ce marabout ne parvient pas à chasser les esprits démoniaques qui ont pris possession des lieux. Et Donia, l’une des filles des Riahi, âgée de 14 ans, commence à voir des esprits. Les prêtres sont anxieux, car si les démons se montrent, c’est qu’ils ne sont pas loin de posséder la jeune fille. Un prêtre lui demande de décrire ce qu’elle voit, et la jeune fille parle d’une silhouette d’un homme âgé, assis sur une chaise, qui la suit partout, mais qui ne semble pas lui vouloir du mal. Cet esprit lui aurait dit que 11 esprits démoniaques étaient dans la maison et qu’ils voulaient détruire sa famille. Seule Donia a vu ce fantôme ou ce démon.

Le vendredi 13 décembre 1985, l’Église envoie Dorian Janon, un exorciste parisien. Et toute la ville de Grande-Synthe, au courant des évènements, se presse devant la maison pour voir l’exorciste. Dès qu’il pénètre dans la maison, les lumières vacillent. Il sait que ce combat contre les forces démoniaques sera long et difficile.

Alors, il commence le rituel d’exorcisme en bénissant chacune des pièces de la maison. Ensuite, il donne à Djilali et à Mounira un cierge afin qu’ils se recueillent dessus et qu’ils trouvent la force de pardonner à celui qui a jeté le sort. Le pardon est un passage essentiel pour parvenir à la libération d’un lieu ou d’une personne. Et le prêtre leur explique qu’il n’arrivera pas à libérer le lieu sans ce pardon. J’explique ce rôle essentiel du pardon dans plusieurs articles et aussi dans le livre « L’exorcisme et la possession démoniaque ».

Puis, sept bougies représentant les sept jours de la semaine sont brûlées jusqu’à ce qu’elles se consument. Après ce rituel, le prêtre exorcise les enfants de la famille, surtout Donia qui a vu un esprit et qui lui a parlé, et qui donc est la plus réceptive à une éventuelle possession démoniaque.

Un photographe qui couvrait l’évènement a photographié les 11 esprits qui tourmentaient les lieux. Il constatera aussi que toutes les photos prises lors du rituel sont vierges. Des pompiers, également présents sur les lieux et venus pour sécuriser la zone, vont remarquer que les clignotants de leur camion vont s’allumer sans raison.

Après l’exorcisme, le père Janon rassure la famille, les démons sont partis, mais il leur explique qu’il est important de garder la foi afin que ces derniers ne réapparaissent pas. En effet, plus aucun évènement bizarre ne viendra perturber la vie de cette famille. Et, comme je l’ai dit au début de cet article, la maison de Grande-Synthe a retrouvé son calme et ne connaîtra plus aucun phénomène surnaturel. Les phénomènes paranormaux vécus par les Riahi ont été vus par plusieurs témoins, ce qui montre qu’il s’est réellement passé quelque chose d’étrange dans cette maison.

 

 

Que nous montre cette histoire ? Tout d’abord, ce n’est pas la maison qui était visée, mais la famille. Et que le pouvoir des maléfices peut être dévastateur parfois. On sait qu’une personne peut, par l’intermédiaire d’un démon (ici 11 !), nuire à une famille entière, que personne n’est à l’abri d’un maléfice ! C’est ce qu’il s’est passé pour la famille Riahi qui n’a jamais su qui leur voulait du mal. Mais cela existe, la plupart des possessions démoniaques sont dues à des maléfices, et heureusement pour nous, la plupart des maléfices jetés n’aboutissent pas !

 

 

Marie d’Ange

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2 commentaires sur “La maison possédée de Grande-Synthe

  1. Monsieur si vous n enlever pas cette histoire sordide je porte plaint vous n avez pas le droit de d aficher cette histoire je suis une riahi je peux porter plainte contre vous !!!!!

    1. Bonjour,
      Cette histoire a été largement médiatisée, et de nombreux sites la racontent. Vous pouvez porter plainte, en effet, mais comme elle est diffusée partout, cela sera un peu compliqué. De plus, dois-je vous croire sur un simple message ? Dois-je vraiment vous croire lorsque vous dites être de la famille ? J’émets comme un doute. A vous de me prouver que vous faites bien partie de la famille. Et si vous portez plainte, c’est ce que l’on va vous demander.
      Cordialement,
      Marie d’Ange

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