La guérison intérieure

Nous avons tous en nous des blessures émotionnelles liées à l’enfance et à notre vécu. Ce passé douloureux est parfois très lourd à porter, au point même qu’il provoque des dysfonctionnements d’ordre psychologique (phobie, TOC, cauchemars, dépression…). La guérison intérieure est la transformation de tous les traumatismes et souffrances du passé en bénédictions. La guérison intérieure est le processus qui mène à la paix intérieure. C’est un long travail spirituel qui entre dans le cadre de la délivrance.

 

La guérison intérieure

Tous, nous avons vécu un passé parfois douloureux. Tous, nous traînons en nous des blessures émotionnelles qui nous empêchent parfois d’avancer dans la vie, qui nous bloquent, qui créent des peurs. Sachez que tout ceci ne vient pas de Dieu. Dieu veut la paix, la pacification intérieure.

Ce vécu douloureux, il faut s’en libérer. Mais pour arriver à s’en libérer, il faut lui faire face. Et cela ne peut se faire sans la force de Dieu et sans le travail puissant de l’Esprit Saint. Car, il faut le faire remonter à la surface non pas pour nous plonger dans la douleur, mais pour panser la plaie restée béante et qui saigne abondamment dans votre cœur.

La guérison intérieure est une étape importante du programme personnalisé de délivrance. C’est durant cette étape que l’on se « guérit » de son passé, que l’on va panser les plaies émotionnelles et se délester des liens qui entravent notre liberté.

Un père absent ou violent, une mère possessive et trop présente, un inceste, un harcèlement scolaire ou moral, une blessure morale, un rejet, une agression physique ou sexuelle… tout passe par la guérison intérieure, et tout ce passé douloureux est une faille qui crée des doutes et des failles qui sont autant de portes ouvertes pour le démon pour nous atteindre. C’est pour cela qu’il faut refermer ces portes.

La guérison intérieure est l’étape du changement intérieur. Elle requiert notre volonté de reconnaître en vérité qu’il est nécessaire de reconcevoir sa vie avec l’aide du Seigneur.

Je le dis et je le repère, Dieu ne veut pas le mal, mais Il le permet pour en tirer des bénédictions. Ainsi, toutes nos blessures du passé peuvent se transformer en bénédictions si nous laissons Dieu réaliser ce miracle.

 

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La guérison intérieure est l’acceptation de nos propres faiblesses et de notre passé. C’est avec notre passé que nous devons construire l’avenir, car le passé ne peut s’effacer. Il doit donc être accepté dans sa globalité et dans sa totalité, au risque qu’il revienne un jour ou l’autre nous hanter. Cela fait écho à la phrase prononcée par le Christ à l’intention de l’infirme de la piscine de Besthesda : « Prends ton grabat et marche », car c’est avec son passé que l’on doit se mettre en route, c’est en portant son passé que l’on doit se tourner vers l’avenir. L’esprit n’oublie rien, donc, il faut accepter son passé et non chercher à l’oublier.

L’homme pense qu’il peut tout maîtriser, il pense être un dieu et parfois se croit même au-dessus de Dieu. En réalité, l’homme ne maîtrise rien, car il est manipulable. Le simple fait qu’il pense maîtriser son destin est déjà une manipulation, car cela est mensonge. L’homme ne maîtrise rien parce qu’une part, il est pécheur et d’autre part, il subit le poids et les manipulations du monde qui l’entraînent encore plus dans le péché et qui plongent son âme dans le brouillard. Seul Dieu a la maîtrise de tout, et l’homme devrait s’en remettre à la Volonté de Dieu. Mais l’homme est têtu, il ne veut s’en remettre qu’à lui-même, et c’est là que les ennuis arrivent. En effet, celui qui s’en remet à lui-même n’accepte aucune douleur, et donc, reste bloqué aux traumatismes d’enfance et du passé. Il s’empêche d’avancer, il n’accepte ni les épreuves de la vie, ni la maladie, ni la perte d’un être cher, ni l’abandon, ni le rejet. Alors que Dieu nous demande d’accepter ces épreuves pour en tirer des bénédictions. Dit comme cela, c’est un peu difficile à concevoir pour des esprits ancrés au monde, mais c’est la vérité. Seule l’acceptation de la volonté de Dieu, car rien n’arrive sans l’accord de Dieu, permet de se libérer de son passé douloureux, et surtout, d’en tirer des bénédictions.

Prenons l’exemple de quelqu’un qui découvre qu’il a un cancer. Si cette personne refuse de voir la vérité en face, elle refusera les soins, et inévitablement, son cancer se généralisera. Par contre, si elle accepte la maladie et décide de la combattre, elle aura une chance de rémission. C’est pareil pour les douleurs et traumatismes du passé, il faut les accepter et les regarder en face pour pouvoir en guérir et s’en libérer. Il faut remettre ces douleurs au Seigneur qui va œuvrer en nous d’une manière puissante pour panser nos plaies et nous délivrer de notre passé. Dieu va transformer toutes les maladies, toutes les souffrances vécues, tous les traumatismes en force et en bénédictions. Faisons-Lui confiance. Dieu sait tirer du mal le bien. Et s’Il permet que l’on expérimente le mal, c’est toujours pour en tirer un grand bien.

Les blessures émotionnelles dérèglent notre corps, dérèglent nos organes, dérèglent nos cellules, d’où l’apparition de la maladie (le Mal a dit). Laissez Jésus-Chris vous réparer de l’intérieur, réparer ce qui a été cassé, remettre de l’ordre. Ainsi, chaque cellule de votre corps pourra à nouveau accomplir ce pour quoi elle est programmée. C’est cela la guérison intérieure, c’est Jésus-Christ qui agit en nous pour remettre de l’ordre en nous, pour guérir ce qui a été lésé. 

La foi permet la compréhension de cette Vérité. Mais aujourd’hui, la foi est devenue tiède et Satan a travaillé avec acharnement pour nous éloigner de Dieu et nous enlever la compréhension de la Vérité. Ainsi, il nous a isolés de Dieu, et en nous isolant de Dieu, il nous contraint à rester seuls face à nos souffrances. Voulez-vous continuer à souffrir ?

 

Comprendre la guérison intérieure

La guérison intérieure doit non seulement être comprise dans sa dimension psychologique, car elle demande un travail psychologique, mais aussi, et surtout, dans sa forme spirituelle. La psychologie ne suffit pas, il faut y ajouter la dimension spirituelle pour que le travail soit complet.

Ainsi, la guérison intérieure doit être comprise selon quatre vérités :

⇒ Le réalisme

Dieu nous demande de nous mettre en mouvement et de faire preuve de courage. Les attitudes de fuite, de négation, de faux-fuyants sont contraires à l’enseignement des Écritures Saintes. L’évitement des problèmes est contraire à la dynamique des Écritures Saintes. Chaque fois que nous cherchons à contourner un problème, ou que nous refusons de voir le problème, nous agissons en direction contraire de Dieu en refusant l’accomplissement de sa Volonté.

Pour surmonter un problème, il faut le regarder en face et l’affronter. C’est la seule manière possible d’agir si l’on veut trouver une solution au problème. L’éviter ne sert à rien, car le problème ne disparaîtra pas de lui-même. Il faut se confronter à sa réalité pour le combattre. Ainsi, si nous subissons des angoisses, si nous nourrissons des peurs, des pensées dépressives… il faut affronter ces sentiments pour pouvoir les guérir. La première difficulté est donc l’acception de la souffrance afin de pouvoir passer au-dessus de cette souffrance. Toute souffrance est reliée à une blessure émotionnelle qu’il faut affronter. Il faut que cette blessure soit traitée par l’acceptation, et cela passe par son réalisme. Si nous pratiquons la politique de l’autruche, la blessure émotionnelle ne fera que s’aggraver au fil du temps.

Accepter la réalité, c’est accepter ses souffrances pour en tirer la force de vouloir guérir. Tout est question de volonté, et Dieu a besoin de notre volonté pour agir.

 

⇒ La bonté de la Création

Toute la Création est bonne. Tout ce que Dieu a créé est bon. Dieu ne peut créer le mauvais, puisque Dieu est parfaitement sain. Dieu n’a pas créé le diable, il a créé un ange de lumière qui a décidé, de sa propre volonté, de désobéir à Dieu. De la même manière, Dieu a créé le corps qui est un miracle de la nature. Et pourtant, nous péchons avec notre corps par la luxure. Dieu a créé la parole, et nous avons décidé de pécher par la parole. Dieu a créé l’intelligence, et pourtant, avec notre intelligence, nous péchons contre la Création lorsque nous ne la respectons pas. Dieu nous a offert le libre arbitre, car Il nous veut libres, et c’est avec cette grâce, avec notre volonté, que nous décidons de pécher.

Qu’est-ce que cela veut dire ? La Création est bonne, donc la Création n’est pas la racine de nos tourments. Souvenons-nous des Paroles du Christ : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme. Ce qui sort de la bouche vient du cœur, c’est ce qui souille l’homme. » C’est donc l’homme qui dans sa volonté décide de pécher qui se souille.

Le principe de la bonté de la Création permet de réparer ce qui a été souillé.

Prenons l’exemple d’une femme qui a subi un viol. Cette femme voit alors son corps sali, et très vite, surtout dans notre société actuelle, elle va développer un sentiment de culpabilité. Un détraqué sexuel a souillé son corps, mais bien qu’elle n’a pas pu maîtriser les pulsions du pervers, elle va développer un énorme sentiment de culpabilité qui va provoquer un rejet de son corps. Ce sentiment de culpabilité va l’enfermer dans la désolation et va la persuader que c’est son corps qui est mauvais, puisque le mal vient de son corps. Pourtant elle devra vivre toute sa vie avec son corps qu’à présent elle déteste. Comment faire ? Cela devient vite insupportable. Or, si cette femme comprend que Dieu bénit chaque cellule de son corps, et que donc, son corps n’est pas mauvais, alors elle pourra se le réapproprier et cesser de le détester. Au contraire, elle comprendra que le fautif n’est pas son corps, mais le pervers sexuel. Elle se rendra donc compte qu’elle n’est pas coupable de ce que l’autre lui a fait subir et pourra alors commencer un processus de guérison intérieure par le pardon.

Dieu nous aime tels que nous sommes, car Il nous a créés tels que nous sommes. Et cette vérité fera fuir les complexes qui sont souvent la conséquence de railleries des autres ou des diktats imposés par la mode, et donc, du monde. Apprenons à nous aimer tels que nous sommes, car Dieu nous aime tels que nous sommes.

⇒ Le Christ n’est pas un pansement

En effet, le Christ n’est pas un patch qui comble nos manquements et que l’on enlève dès que cela va mieux. Le Christ est venu sur Terre pour nous apporter le Salut, et donc, nous ouvrir les portes du Royaume de Dieu. Par conséquent, accepter le Christ dans notre cœur, c’est accepter le Salut et accepter de le servir, et pas seulement lorsque cela nous arrange, mais aussi dans les difficultés et les épreuves et aussi lorsque tout va bien.

Beaucoup se sont tournés vers Dieu parce qu’ils étaient plongés dans la souffrance, et une fois qu’ils vont mieux, retournent à leurs activités qui, justement, avaient provoqué la souffrance. Malheur ! Ces gens ont cherché Dieu pour obtenir la délivrance de leur tourment, et une fois cette délivrance obtenue, ils ont oublié Dieu, et ont continué leur vie d’avant, cette vie de péché qui justement avait provoqué le mal. Grave erreur ! On ne se sert pas de Dieu comme un patch pour combler une nécessité immédiate et que l’on enlève aussitôt que cela va mieux. C’est manquer de respect à Dieu que d’agir ainsi. C’est se moquer de Dieu que d’agir ainsi. Et combien le font ? Combien font appel à Dieu seulement dans les moments de détresse, et oublient Dieu une fois que tout va bien ? On ne se moque pas impunément de Dieu sans en subir les conséquences. C’est pourquoi on ne doit pas invoquer le nom de Dieu pour rien. Agir ainsi c’est prendre le risque que le mal revienne plus fort encore.

Il est très important de comprendre qu’il faut placer Dieu au centre de notre vie, et changer notre comportement pour justement faire de notre mieux pour faire le bien.

 

⇒ La resignification

De mauvaises choses arrivent à tous, et chacun porte son histoire douloureuse. Et ces mauvaises choses arrivent tout le temps : mauvaise nouvelle, perte d’emploi, facture à régler, maladie, voiture qui tombe en panne, incendie, vol, électroménager qui tombe en panne, dossier perdu par l’administration… Tout le monde vit ces choses du quotidien, et tout le monde les affronte avec plus ou moins de réalisme et de courage.

La plupart des gens, lorsque cela leur arrive, posent la fameuse question : « Pourquoi moi ? ». Et certains ajoutent : « Pourquoi ça tombe toujours sur moi, et jamais sur le voisin ? Moi je fais mon possible pour faire le bien, et le voisin qui est un vrai c…., il ne lui arrive jamais rien ! ».

Je suis sûre que vous souriez en lisant cette phrase, car combien de fois elle a dû traverser votre esprit… Or, penser comme cela, c’est souhaiter du malheur à l’autre, et souhaiter du malheur à l’autre, c’est forcément attirer le malheur sur soi. Penser ainsi, c’est rejeter Dieu, car on fait entrer la haine dans son cœur. Et surtout, penser ainsi, c’est ne pas comprendre Dieu, et donc, lui prêter des caractéristiques et des pensées humaines qu’Il n’a pas.

Les malheurs arrivent pour nous faire grandir, ils sont des leçons de vie ou des avertissements. À nous de les comprendre. Dieu ne veut pas le malheur, Il veut notre Salut. Mais parfois, la seule manière de nous faire comprendre que nous ne sommes pas sur le chemin du Salut et que nous faisons souffrir notre mal, est de permettre au malheur de nous frapper, car le malheur va permettre de faire taire l’orgueil en nous, va nous rendre plus humbles, et donc, va permettre l’éveil de notre conscience.

Dieu permet les épreuves pour plusieurs raisons :

→ Le Seigneur nous montre que le mal qui nous atteint est une opportunité pour éprouver nos propres limites et pour nous renforcer. Voyez cela comme un système immunitaire qui se renforce au fur et à mesure des maladies combattues. Ici c’est la même chose, les épreuves arrivent pour nous renforcer spirituellement et devenir plus fort face aux attaques du monde et de Satan. Parfois, pour les surmonter, nous avons besoin d’aide extérieure, et parfois, le mal s’enracine tellement que l’âme en meurt. C’est pourquoi il ne faut jamais permettre au mal de s’enraciner, mais toujours rester vigilant. Dieu permet les épreuves pour renforcer notre système immunitaire spirituel afin que nous puissions devenir de plus en fort face au venin que Satan inocule dans nos cœurs.

→ Les déceptions et désillusions ont pour fonction de nous délier et de nous libérer de l’idolâtrie au pouvoir de ce monde. Ces sentiments permettent la libération des choses toxiques qui polluent le monde, et donc, nous mènent au Salut en nous rendant libres de l’idolâtrie.

→ Les situations douloureuses nous aident à ressentir de la compassion. Si nous avons fait l’expérience de la douleur, nous pouvons comprendre celui qui souffre. Et si nous pouvons le comprendre, nous pouvons l’aider à surmonter sa douleur. Aimez-vous les uns et les autres !

→ Les douleurs et les malheurs sont des occasions de pénitence. Il faut donc les vivre comme des chances qui nous permettent de nous tourner vers la purification de l’âme.

 

J’ai l’habitude de dire que de nombreux maux, surtout psychologiques et psychiques, viennent d’un mal spirituel. C’est l’âme qui est malade, et cette maladie spirituelle entraîne des peurs, des angoisses, des dépressions et parfois, lorsque le mal est très ancré, des afflictions (mal physique). Le seul moyen de guérir son âme est d’affronter sa maladie par une introspection de tout ce qui nous a fait souffrir, de toutes nos blessures émotionnelles de l’enfance… mais pour cela, nous avons besoin de l’Esprit Saint, car c’est Dieu qui va nous guérir de l’intérieur. Encore faut-il avoir la volonté de démarrer un tel travail…

Dans l’aide personnalisée à la délivrance, ce travail de guérison intérieure est mené et permet de panser les blessures de l’âme. Retrouvez ce programme d’aide spirituelle à la délivrance, étape par étape, sous forme de vidéos, pour cheminer à votre rythme sur le chemin de la délivrance, à la page “Se délivrer du Mal“.

Le combat est spirituel et on ne peut le mener que si l’on est avec Dieu. Courage, persévérance, bienveillance.

 

Marie d’Ange

 

Pour aller plus loin

Vidéo 1 – Délivre-nous du Mal – Introduction 

Cette première vidéo du programme de délivrance vous explique l’aide spirituelle à la délivrance proposée sur ce blog. Sur ma chaîne You Tube, retrouvez toutes les étapes de ce programme de délivrance. Arrêtez de souffrir, sortez des griffes du démon, osez la délivrance. 

Soutenez Marie d’Ange sur Tipeee

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