La délivrance passe par le pardon

 

Le pardon est nécessaire pour la délivrance, car le pardon libère la conscience et permet la guérison intérieure. Le pardon est acte courageux, mais il doit être effectué en toute foi pour se libérer d’un passé parfois très douloureux et doit être compris dans le sens spirituel. Le pardon est nécessaire à la guérison de l’âme. Lorsque l’on évoque le pardon, il faut penser non seulement au pardon aux autres, mais aussi au pardon à soi-même. Explications

 

Une vérité essentielle

« Pardonne-nous nos péchés, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés »

Commençons cet article par cette Vérité : Dieu ne peut nous pardonner nos péchés, si nous ne pardonnons pas aux autres les péchés qu’ils ont commis envers nous, et si nous ne nous pardonnons pas nous-mêmes nos péchés. Dieu est un Dieu de justice, il ne peut remettre nos péchés à un repentant qui garde de la rancœur dans son cœur.

Cette simple phrase tirée du « Notre Père », la seule prière donnée par Jésus-Christ pour prier le Père, nous fait comprendre que le pardon est nécessaire à la libération, puisque sans le pardon, il ne peut y avoir rémission.

Cliquez ici pour avoir accès à tout l’enseignement de cette prière.

La libération et la guérison de l’âme tombée dans le brouillard et malade du venin de Satan doivent passer par plusieurs points essentiels : le bouclier de la foi, la Parole de Dieu, l’accueil de l’Esprit Saint, la prière, l’humilité, la repentance, le pardon et la guérison intérieure. Toutes ces étapes sont développées dans l’aide personnalisée à la délivrance et le module 6 de la formation en démonologie « Mener une délivrance » explique chacune de ces étapes. Toutes les étapes sont importantes, c’est pour cela qu’il ne faut pas négliger celle du pardon. Toutes ces étapes sont aussi expliquées dans des vidéos en ligne et présentées à la page “Se délivrer du Mal”

Ceux qui nous ont offensés représentent toutes les personnes qui nous ont fait du mal, qui ont créé en nous des blessures émotionnelles, ou qui ont lancé un maléfice contre nous, qui nous ont dénigrés, raillés, volés… et envers qui nous nourrissons des idées de vengeances, et donc, qui nous ont liés à un esprit de vengeance… Nous aussi, nous pouvons nous placer dans la masse de ceux qui nous ont fait du mal, car nous aussi, nous avons fait du mal aux autres et à nous même en péchant et en plongeant notre âme dans le brouillard en pratiquant, par exemple, des rituels magiques, ou de la nécromancie ou l’idolâtrie, ou parce que l’on nourrit un sentiment de remords d’avoir fait du mal à une personne. Il faut donc pardonner aux autres, et pardonner à soi-même.

Par expérience, ce que j’ai pu constater chez plusieurs patients, c’est souvent le pardon à soi-même qui bloque. Ils sont liés à un esprit de culpabilité qui empêche ce pardon. Les patients arrivent à pardonner à ceux qui ont provoqué chez eux des blessures, mais n’arrivent pas à se pardonner du mal qu’ils ont fait contre eux-mêmes et contre les autres.

Il faut bien comprendre que le pardon permet de couper les liens dus aux malédictions et aux blessures émotionnelles. C’est en pardonnant qu’on se libère de l’esprit de vengeance, et que l’on repousse l’esprit de haine. Finalement, le pardon est le seul moyen de se faire du bien, et si vous vous voulez du bien, pardonnez.

 

La Parole de Dieu

Pour comprendre l’importance du pardon dans la délivrance et la guérison de l’âme, il convient de comprendre la Parole de Dieu. Dieu nous a toujours parlé à travers ses prophètes, mais c’est Jésus, qui est le Verbe de Dieu, qui nous a donné un enseignement complet et très éclairé de la Parole de Dieu. La Parole de Dieu permet à l’âme de se débarrasser du brouillard et de la reconnecter à Dieu, et donc, de permettre à la Sagesse de Dieu de l’éclairer.

 

En Matthieu 6:12 nous pouvons lire : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » C’est le « Notre Père ».

Dieu attend de nous que l’on pardonne aux autres, et que l’on se pardonne de nos erreurs afin de pouvoir « renaître à nouveau » par la libération de l’âme. Mais ce pardon doit être spirituel.

Le Christ est le Rédempteur, mais il ne peut remettre nos péchés que si nous pardonnons aux autres les péchés qu’ils ont commis contre nous. Ceci est une vérité essentielle déjà expliquée plus haut.

 

En Marc 11:25, on peut lire : « Et quand vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, remettez-lui, afin que votre Père qui est aux cieux vous remette aussi vos offenses ».

Ce verset biblique contient la même vérité spirituelle : Dieu ne peut nous remettre nos péchés si nous ne pardonnons pas les péchés des autres.

 

En Colossiens 3:12-14, nous pouvons lire : « Vous donc, les élus de Dieu, ses saints et ses bien-aimés, revêtez des sentiments de tendre compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience ; supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous mutuellement, si l’un a contre l’autre quelque sujet de plainte ; le Seigneur vous a pardonné, faites de même à votre tour. Et puis, par-dessus tout, la charité, en laquelle se noue la perfection. »

Bienveillance, douceur, humilité, patience, compassion, espérance, charité, foi… voilà les qualités qui doivent caractériser un véritable disciple du Christ. Aujourd’hui, chacun juge l’autre. On juge son voisin parce que « ce fainéant n’arrive pas à trouver du boulot », on juge sa voisine « qui se prend pour une star » et ce collègue de travail qui est toujours en retard. Bref, on est tout le temps dans le jugement et jamais on ne prend la peine de comprendre l’autre. Pourquoi le collègue arrive-t-il toujours en retard au boulot ? Peut-être parce qu’il doit d’abord déposer son enfant à l’école, et que comme son enfant souffre d’un handicap, il ne peut le déposer à la garderie et est obligé d’attendre l’arrivée de l’auxiliaire spécialisé ? Et cette voisine qui s’habille trop sexy à notre goût, peut être a-t-elle subi un harcèlement scolaire lorsqu’elles étaient jeunes et que c’est sa façon d’oublier cet évènement. Et ce fainéant qui « ne bouge pas son cul pour trouver du boulot », peut-être est-il atteint d’une maladie qui l’empêche de travailler ? Réfléchissez toujours avant de juger l’autre. Et soyez compatissants, soyez tolérants, pardonnez les manquements des autres, faites preuve de charité, car pardonner c’est faire preuve de charité. La charité vient de Dieu, elle est une vertu divine, et elle permet de vivre en harmonie tous ensemble, sans esprit de compétition, sans jugement faussé, en essayant toujours de comprendre l’autre et d’être dans la bienveillance. Si tout le monde agissait ainsi, le monde s’en porterait bien mieux ! Et c’est ce que Dieu demande. Les autres ne le feront peut-être pas, mais vous ? Libérez-vous du monde et montrez l’exemple. Soyez une petite lumière qui luit au milieu de l’obscurité du monde.

 

En Jonas 4:2 on peut lire : « Et il fit une prière à l’Éternel et dit : « Éternel, n’était-ce donc pas là ce que je disais, lorsque j’étais dans mon pays ? C’est pourquoi je me suis hâtée de fuir à Tharsis ; car je savais que tu es un Dieu miséricordieux et clément, lent à la colère, abondant en grâce et qui te repens du mal. »

L’histoire de Jonas est assez particulière. Jonas est le prophète chargé par Dieu de dire au peuple de Ninive que s’il ne se repend pas, Dieu détruira la ville. Jonas ne veut pas annoncer cette prophétie, ne veut pas être pris pour un « prophète de malheur ». Alors il embarque à bord d’un bateau pour fuir Ninive. En pleine mer, une tempête se lève. Jonas avoue à l’équipage que c’est à cause de lui si le bateau va chavirer, car il a désobéi à Dieu. Aussitôt, il est jeté à l’eau, et là, une baleine l’avale. Jonas restera dans le ventre de la baleine durant 3 jours, puis il est recraché sur les bords de Ninive. Retour au point de départ. Jonas annonce alors la prophétie aux habitants de Ninive qui se repentent et la ville est sauvée.

Quel est l’enseignement spirituel de cette histoire ? Dieu ne veut pas le mal, et Dieu nous prévient par les prophéties justement pour convertir et changer les cœurs afin que l’on ne soit pas frappé par le mal, comme le ferait un père qui prévient son enfant que s’il continue à faire des bêtises, il risque de se blesser. C’est pour cela que certaines prophéties ne se réalisent pas, parce qu’elles ont provoqué la repentance des pécheurs. Mais pour obtenir cette repentance, l’homme doit aussi pardonner aux autres. Tout est lié, et ce n’est qu’à cette condition, que le mal s’éloignera de nous.

 

La nécessité du pardon

Comprenez bien que le sorcier qui envoie un maléfice sur une cible est un acte de pure haine. La seule manière de délier ce lien haineux est de lui opposer l’amour. Seul l’amour peut combattre la haine. Et le pardon est un acte d’amour complet et parfait. C’est pour cela que seul le pardon permet de délier les maléfices. Ainsi, par le pardon au sorcier, on coupe le maléfice, et donc, on repousse le démon qui a été envoyé par rituel. Par le pardon, on coupe tous les liens qui nous enchaînent à nos oppresseurs, donc on ne permet plus que ces liens puissent nous nuire.

Ceci est vrai pour le maléfice, mais cette vérité s’applique aussi pour toutes les idées de vengeance qui fomentent en nous envers celui qui nous a fait du mal. Si un ami vous a fait du mal, vous commencez par nourrir contre lui des idées de vengeances, et donc, vous vous enchaînez à lui et vous vous empêchez de passer à autre chose. Or, si vous pardonnez, vous décidez de vous libérer de ce mal qu’a commis cet ami, et vous lui permettez, à lui aussi, de se délivrer de vous.

Le pardon est avant tout un acte d’amour qui permet de se libérer de l’esprit de vengeance et de haine. Le pardon est un acte volontaire, nous décidons de pardonner parce que nous refusons de vivre dans la haine. Il est aussi un acte courageux, car il demande un certain renoncement de nous-mêmes, courageux, mais tellement libérateur. Le pardon n’est pas l’oubli du mal que l’on a subi, il est la décision que l’on ne veut plus souffrir de ce mal subi. Le pardon est la décision de vouloir se libérer de tout le mal qui nous enchaîne au passé et de vouloir enfin prendre sa vie en main pour vivre en paix, sans le tumulte de la vengeance et de la rancœur, et de progresser dans la lumière.

Chacun de nous a des choses à se faire pardonner. Notre conscience est tapissée de souvenirs, parfois douloureux, de gestes ou de paroles qui ont blessé. Pour bien des gens, ces souvenirs reviennent les hanter presque chaque jour. C’est là le sort cruel d’un passé difficile. Nous devons nous débarrasser de ces souvenirs douloureux, nous devons pardonner à ceux qui nous ont fait du mal. De la même manière, nous devons aussi demander le pardon pour toutes les fois où nous avons blessé quelqu’un ou toutes les fois où nous avons mal agi envers les autres ou envers soi-même.

Le pardon de Dieu est sa miséricorde débordant toutes nos misères. C’est le don parfait par-delà notre ingratitude, c’est l’alliance toujours offerte, l’invitation d’une relation d’amour et d’amitié, la main tendue qu’il faut accueillir en refusant de se venger, de haïr son offenseur, en lui pardonnant comme Dieu nous a pardonné.

Pardonner à l’autre c’est faire taire la haine en nous.

Le pardon n’est pas un coup d’éponge, l’enfouissement de l’offense dans l’oubli. Le pardon n’efface pas la mémoire et les souvenirs douloureux, mais il ouvre une porte, celle de la paix intérieure. Il détache l’âme des chaînes qui la tiennent prisonnière de la rancœur, de l’esprit de vengeance, de la douleur, de la haine. Celui à qui vous pardonnez n’est pas innocent du mal qu’il a fait, mais, dans un acte d’amour, vous décidez de lui offrir la rémission. Souvenez-vous que l’on est tous pécheurs, et que Dieu nous restaure par sa miséricorde.

La confession, le pardon, la réconciliation sont nécessaires pour restaurer les relations détruites par le péché entre nations, religions, familles, couples.

Prenons la décision de nous réconcilier avec les autres, et particulièrement avec ceux qui nous ont fait du mal. Prenons la résolution de les libérer, et de nous libérer nous aussi. La vie sur terre est trop courte pour ressasser ces histoires, arrêtons de nous la gâcher en nous laissant emprisonner et ligoter par les chaînes du manque du pardon. Décidons d’être en paix avec nous même et avec les autres. Cela ne veut pas dire, bien sûr, que nous devons reprendre contact avec ceux qui nous ont fait souffrir, mais d’avancer dans la vie sans ce poids qui nous oppresse.

La réconciliation doit être comprise spirituellement, c’est-à-dire qu’elle doit être actée dans le cœur et que parfois, elle demande un éloignement de la personne qui nous a fait souffrir. Il vaut mieux, dans certains cas, s’éloigner de ceux qui nous ont fait du mal pour réussir à leur pardonner totalement et à se libérer de leur emprise plutôt que d’être hypocrite et nourrir des idées de rancune en leur présence. Il faut toujours voir la dimension spirituelle de ce travail.

Prenons aussi la décision de nous pardonner de nos fautes commises. Ne soyons pas des caïns, mais laissons à Dieu la décision de nous pardonner. Caïn, après le meurtre de son frère, s’était jugé lui-même indigne du pardon du Dieu et avait préféré fuir devant Dieu plutôt que demander son pardon. Dieu attendait cette demande, mais Caïn est passé au-dessus de Dieu en se jugeant seul (lire l’article sur Caïen) Ne faisons pas la même erreur que Caïn, confions nos fautes au Seigneur et pardonnons-nous ces erreurs et fautes du passé pour que Dieu puisse à son tour nous pardonner. Ainsi, nous pourrons avancer dans la vie, avec notre passé, mais sans le poids du passé, et cela, quelles que soient nos fautes, nos errances ou nos erreurs.

L’étape IX du programme personnalisé de délivrance traite du pardon. Elle comprend, bien sûr, des prières, que l’on retrouve dans le livret de prières « Délivre-nous du mal, Comment prier pour la délivrance » et la Parole de Dieu qui nous éclairera sur la dimension spirituelle et nécessaire du pardon. Mais pour réussir cette étape, il est conseillé de vous faire accompagner spirituellement.

Retrouvez toutes les explications de cette étape IX dans la vidéo 12 de la série Délivre-nous du Mal. 

Sur la Croix, le Christ était raillé par ceux qui l’avaient frappé et cloué à son supplice. On lui crachait dessus, on l’insultait. Et qu’a répondu Jésus à tous ceux qui lui vouaient une haine au point de vouloir le voir mourir ? « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23:34). Le voilà le vrai pardon, l’unique pardon spirituel. C’est un acte puissant d’amour. Jésus, qui avait toute puissance divine, aurait pu anéantir de son souffle tous ceux qui l’humiliaient. Mais il a préféré le pardon. Dieu a préféré le pardon, et il nous a montré le chemin. Dieu a préféré donner son amour à ceux qui étaient emplis de haine, justement pour faire taire la haine en eux. À nous de nous montrer dignes du Seigneur en pardonnant à ceux qui nous ont offensés et en priant pour que Dieu les éclaire et qu’eux aussi, puisse recevoir le Salut.

Le combat est spirituel. Courage, persévérance, bienveillance, charité, foi. Il est temps de revêtir son armure céleste et de libérer son âme du venin de Satan.

 

Marie d’Ange

Pour aller plus loin

Osez la délivrance, osez vous délivrer de l’emprise du Malin, osez chasser les mensonges par l’Esprit de Vérité.

Rendez vous à la page “Se délivrer du Mal” pour comprendre comment retrouver ou trouver la Paix du Christ, et munissez vous du livret du prières “Délivrez-nous du Mal, Comment prier pour la délivrance“.

 

 

 

 

 

 

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