La culture New Age

 

La culture New Age ou Nouvel Âge est un courant spirituel occidental qui a vu le jour au XXe siècle et qui prend de plus en plus d’ampleur aujourd’hui. Ce courant spirituel se caractérise par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité. En fait, la culture New Age est un ensemble de pratiques et de croyances, un bricolage de ces pratiques et croyances. On y retrouve la culture wicca, le chamanisme, la culture hindouiste, le yoga, les techniques permettant d’élever son esprit, de communiquer avec les esprits de la terre…, bref, tous les courants gnostiques et ceux qui participent à l’agenda gnostique. Ces courants sont portés par tout un tas d’auteurs d’univers différents et indépendants, chacun prêchant pour sa paroisse, mais dont la vocation (c’est ce qu’ils disent…) est l’éveil spirituel des individus afin de changer l’humanité. On retrouve cette idée « d’éveil spirituel afin de changer le monde » chez les francs-maçons et donc par extension chez les Illuminati. On peut donc penser que tout ceci n’est qu’illusion, une autre façon qu’a trouvé Satan pour recruter le plus d’âmes possible et éloigner ces âmes du Dieu Créateur. C’est la fausse lumière qui est véhiculée derrière ces pratiques dites de bien être. 

Ce mouvement New Age est très répandu aux États-Unis et en Europe. Et gare à celui qui veut le dénoncer, car ce mouvement est tellement répandu dans la culture populaire qu’il est devenu très difficile de le contrer ou d’y échapper. Le New Age se fonde sur la théosophie, cette doctrine ésotérique du divin, fondée sur la contemplation de l’univers et l’illumination intérieure. À un moment où l’on prêchait pour un athéisme de masse, où l’on faisait tout son possible pour dénigrer la religion chrétienne, ce mouvement New Age s’est engouffré dans la brèche et a promis une nouvelle religion définie comme une quête intérieure. Lorsque Dieu manque, l’homme se sent seul et désœuvré. Il recherche alors une autre spiritualité, une autre religion, une autre croyance pour combler ce manque. C’est ce qui explique l’engouement pour la culture New Age.

Ce qui m’a le plus surpris dans la mouvance New Age ce sont les individus qui la composent et qui ne se qualifient pas comme tel. Pourquoi ? Une autre chose qui m’a surpris, c’est le rejet, pour certains, catégorique, des croyances de l’autre. Excusez-moi, mais si vous croyez en une force surnaturelle toute puissante qui vient de l’univers, pourquoi ne me laissez-vous pas croire à Dieu et au Christ ?

Généralement, le pratiquant ou aspirant New-Age est convaincu qu’il est différent, exceptionnel, unique. Et même s’il se voit comme un être exceptionnel, il aime se fondre dans la masse New Age et adopter son jargon et ses croyances. Du coup, en quoi est-il unique ? C’est l’une des aberrations que je n’ai toujours pas comprise chez ces « new-ager » qui peuvent même devenir rageurs lorsqu’on leur fait remarquer la chose. Pourtant, les « new-ager » ne sont-ils pas « Love and Peace » ? Remarquons aussi que ces pratiques New Age flattent l’ego, ce sont clairement des cultes à l’ego. Rappelons que l’ego est un fragment de démon, héritage du péché originel, qui étouffe l’âme et l’éloigne du Créateur. 

Ce mouvement a conquis de milliers d’âmes en perte de repères, des femmes et des hommes naïfs, perdus, qui pensaient trouver une « autre spiritualité » en rejoignant ce grand mouvement où tout se mêle et où chacun fait comme il l’entend tout en se prétendant faire partie d’une grande famille. Tous ces gens sont en quête de sensationnels, tous ces gens veulent devenir uniques en vivant quelque chose d’unique. Comme ils se trompent ! Ce courant New Age s’est nourri de mythes, de croyances, de pensées de différents horizons, tellement, que l’on ne sait plus qui et qui et quoi et quoi.

 

 

Le New Age, un patchwork de croyances

Le mouvement New Age a été une source d’inspiration pour le mouvement hippie américain. Le mouvement hippie a vu le jour dans les 1960 aux États-Unis et se définissait comme un courant de contre-culture, un rejet des valeurs traditionnelles, du mode vie des anciens et de la société de consommation. Les hippies recherchaient l’ouverture à d’autres cultures, l’émancipation des parents, de nouvelles perceptions sensorielles et d’états de conscience modifiés. C’est ainsi qu’est né l’art psychédélique qui définit très bien la philosophie des hippies. Les hippies voulaient vivre librement, au sein d’une communauté choisie, et qu’ils définissaient comme plus authentique. Ce mouvement a eu beaucoup d’impact sur l’évolution des mœurs de la société occidentale. Le courant hippie est le premier courant New Age qui petit à petit a évolué et s’est différencié. 

Le courant New Age s’est construit sur une multitude de croyances diverses. On y retrouve certains thèmes hindouistes, certains dogmes de la théosophie, de l’holisme (théorie selon laquelle l’homme est un tout indivisible qui ne peut être expliqué par ses différentes composantes, physique, physiologique, psychique, considérées séparément) pratiqué notamment par les bouddhistes et les hindouistes, des notions diverses comme la notion de vies antérieures, de la réincarnation… On y retrouve aussi certaines croyances aux philosophies hindoues ou indiennes, avec des notions diverses comme corps énergétique subtil, aura, corps éthérique, chakras, de centres d’énergies… Le New Age met l’accent sur la guidance intérieure, sur l’intuition, sur le pouvoir intérieur de la personne avec la notion que chacun crée sa propre réalité. Là encore, on retrouve l’adage du « fais ce que tu veux » d’Anton LaVey. On y trouve aussi le recours à des entités spirituelles, des « guides célestes » ou des « guides de lumière » et d’autres entités appelées « Maîtres de Lumière » ou « Maîtres ascensionnés (les bouddhas chez les bouddhistes)… On y parle d’anges, ce sont eux les fameux “êtres de lumière”. Dans le courant New Age, on apprend à communiquer avec les anges. Ces derniers communiquent à travers des cartes, des dessins… Vous la voyez venir l’arnaque ? Un ange ne nous parle jamais de cette manière ! C’est encore un mensonge du démon ! Les entités appelées sont des démons et non des anges ! Ce grand mensonge est surtout véhiculé par le Zohar. Pire encore, car parfois l’image du Christ est utilisée et le Christ est devient alors un “principe” ou une “énergie” !

On trouve aussi, dans la culture New Age, toutes les théories associées à la télépathie, au pouvoir des cristaux, aux “enfants indigos”, au channeling (procédé de communication entre un être humain et une entité appartenant à une autre dimension), aux théories Gaïa dont l’une de ces théories est de considérer la Terre dans son ensemble comme un organisme, ainsi la biosphère terrestre manipulerait de façon consciente le climat de façon à rendre les conditions environnementales plus favorables à la vie. Et nombreuses de ces pratiques se revendiquent descendantes de l’enseignement du Livre d’Urantia. Et là, celui qui connaît ce livre, sait discerner et voit l’arnaque. Ces pratiques ne peuvent tromper ceux qui savent, c’est pour cela qu’il faut partager sa connaissance de Dieu, enseigner l’Evangile, partager, et surtout, aider les autres au discernement. 

 

On peut distinguer cinq courants ou thèmes principaux de la mouvance New Age

  • Le channeling

Le channeling est le fait de recevoir et de transmettre des informations, des messages, des révélations par une autre source que sa propre conscience. Cette autre source peut être des anges, des Maîtres ascensionnés… ou un pendule. 

Le channeling est donc un procédé de communication entre un humain et une entité appartenant à une autre dimension. Ce procédé est associé à la notion de médiumnité très en vogue à la fin du XIXe siècle au sein du mouvement spirite. Le channeling regroupe diverses thématiques très anciennes, comme le chamanisme, le prophétisme…

 

  • La guérison et le développement personnel

Ici, on retrouve le yoga et toutes les formes de courants permettant le développement personnel et du potentiel humain et la guérison spirituelle qui entraînera la guérison du corps, comme les purifications, les incantations ainsi que toutes les activités proposant le développement de la connaissance de soi, la valorisation de ses talents, la mise en avant de ses potentiels et la réalisation de ses aspirations et rêves.

Ces différents courants New Age sont inspirés par les travaux de Carl Gustav Jung, notamment ceux portant sur le yoga ainsi que par différentes croyances orientales.

 

  • La science New Age

C’est l’utilisation du langage propre à la mouvance New Age, ainsi que l’étude des principes de la science dans les thèses New Age, comme le mysticisme quantique par exemple. Ainsi, on intègre un discours scientifique à cette mouvance afin de la rendre plus crédible, discours scientifique le plus souvent tiré du Livre d’Urantia. Aujourd’hui, le New Age est considéré comme une pseudoscience par beaucoup de scientifiques.

Cette pseudoscience s’inspire des théories Gaïa selon lesquelles la Terre est vue comme une entité qui se régule et où chaque être vivant est supposé régulé pour l’équilibre de l’écosphère. Gaïa est une référence à la “terre mère” antique, mais elle n’est pas considérée comme une déesse dans le New Age. Elle ne bénéficie d’aucun culte ou rituel. Elle est considérée comme une entité vivante avec laquelle il faut être en harmonie. C’est l’ouverture des chakras, les massages énergétiques…

 

  • Le néopaganisme

C’est la résurgence du paganisme antique (terme utilisé pour désigner les religions polythéistes anciennes) en Europe. Ici, on s’inspire des religions polythéistes extraEuropéennes ou Européennes (celtes, gauloises, druidiques, romaines…). C’est ainsi que l’on arrive à la wicca, courant philosophique qui fait appel à l’ésotérisme et à la sorcellerie. Il existe, bien sûr, d’autres courants du même genre.

 

  • L’avènement d’un nouvel âge

Les différents courants New Age sont contigus, ils se rapprochent par des relations structurelles et fonctionnelles.

Ici, les adeptes sont dans l’attente d’une nouvelle ère à venir ou en cours. Ce changement à venir ne serait ni abrupt, ni violent, ni issu d’une force supérieure, mais il nécessiterait la participation des êtres humains.

Le New Age puise son inspiration première dans les livres d’Alice Bailey (occultiste britannique et adepte de théosophie considérée comme l’une des fondatrices du mouvement New Age. C’est elle qui a introduit l’expression “New Age”) qui annonçait le “retour du Christ”. Elle lança l’idée d’un groupement dit “de bonne volonté mondiale”, avec des rassemblements périodiques de personnes indépendantes (et non de communautés organisées) dont le but serait de hâter l’évènement tant attendu au moyen d’une méditation collective à grande échelle appelée la Grande Invocation.

 

Les 10 points stratégiques de la théorie d’Alice Bailey

 

La seconde inspiration est celle de la notion de l’Ère du Verseau instauré par Paul Le Cour (écrivain, ésotériste et astrologue français). L’Ère du Verseau devrait marquer une transformation des valeurs humaines par l’avènement des valeurs spirituelles. Selon cette doctrine, avant nous étions coincés à l’Ère des Poissons, symbole des premiers chrétiens. Certains astrologues pensent que les valeurs du Verseau, comme l’altruisme, seront à l’œuvre dans l’apparition d’une nouvelle forme de spiritualité, en rupture classique du modèle occidental. L’année d’entrée dans l’Ère du Verseau est variable suivant les différentes écoles. L’année 2012 est fréquemment citée comme point culminant de cette période de transformation, pour d’autres, cette période débuterait en 3573.

 

Après cette définition succincte du New Age, nous pouvons remarquer plusieurs choses : tout d’abord, cette “nouvelle religion” est fortement inspirée de concepts d’occultistes, théosophes et autres ésotéristes. Et cela semble donc évident que le New Age est une science occulte qui regroupe de nombreuses autres sciences occultes. Ce courant qui se veut œuvrer pour le bien de soi, de l’autre et de l’humanité entière est donc basée sur des principes occultes.

Remarquons aussi certaines similitudes avec les théories d’Anton LaVey et sa religion satanique : invocations de divinités, importance donnée à l’ego et au soi…

Enfin, remarquons que l’avènement de ce Nouvel Âge devrait achever celui des chrétiens par le passage de l’Ère du Poissons à celui du Verseau et par l’instauration d’une nouvelle religion qui serait plus altruiste (sic). Comment être altruiste lorsque l’on s’intéresse principalement à son développement personnel ? Mais, dans cette définition, on peut noter l’un des buts du New Age : la destruction du christianisme. 

Ce New Age ou Nouvel Âge est tout simplement le Nouvel Ordre Mondial que l’on veut nous imposer avec la destruction de la chrétienté et l’instauration d’une nouvelle ère dédiée à Lucifer et d’une nouvelle religion basée sur un culte à Satan (donc à Lucifer).

 

 

Quelle est la place de Dieu dans le New Age 

Les adeptes de la culture New Age ne “croient” pas en Dieu, mais doivent “faire l’expérience” de Dieu. Dieu est vu comme une “force de vie”, avec des concepts qui Lui sont associés comme “océan d’unité”, “esprit infini”, “courant primordial”, “principe universel”, “essence unique”, “Grand Architecte de l’Univers”… 

Le New Age ne veut pas du Dieu qui juge et qui punit des grandes religions monothéistes. Et ce divin peut être trouvé “en soi”. Chacun de nous contiendrait une “étincelle divine” qu’il faut trouver pour trouver son but. Remarquez que ceci est une vérité : Dieu se trouve en nous, et à nous de se mettre en dialogue avec Dieu. Le New Age mêle souvent des vérités et des mensonges pour mieux nous perdre. Les francs-maçons sont très forts pour mêler vérités et mensonges, ils ont compris la véritable signification de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (mélange du bien et du mal, ainsi on ne peut plus distinguer le bien du mal et le mal du bien). C’est exactement ce qu’il se passe aujourd’hui, peu sont capables de distinguer le bien du mal, et ceux qui sont capables de discerner, le font grâce à la Parole de Dieu. Peu connaissent la Parole de Dieu, peu savent qui est Dieu. 

La figure christique reste un modèle spirituel du New Age et cela malgré les multiples influences orientales. Mais cette figure est bien loin de celle présentée dans le christianisme. Dans le New Age, le Christ est un principe abstrait, un état de conscience (conscience christique) ou toute personne qui incarnerait cet état de conscience supérieur. Ainsi, celui qui atteint cet état de conscience supérieur deviendrait le Christ ! Ou l’Antichrist…

Dans le New Age, le Christ serait un être cosmique qui ne serait pas Jésus-Christ lui-même, mais une entité extrahumaine qui serait descendue sur plusieurs maîtres spirituels, appelés “maîtres de lumière” ou “maîtres de sagesse”, dont Jésus, Bouddha… Qui peut venir après le Christ si ce n’est l’Antichrist ?

Certains groupes New Age annoncent même la venue d’un nouveau messie.

Donc, chers lecteurs, faites attention aux faux prophètes qui pullulent partout. Jésus-Christ nous avait prévenus qu’il aurait une multitude de faux prophètes après lui.

Le Nouvel Âge a une préférence marquée pour les religions orientales ou préchrétiennes, c’est-à-dire celles qui n’ont pas été touchées par les distorsions judéo-chrétiennes. Le dieu dont parle le Nouvel Âge n’est ni personnel, ni transcendant, ni Créateur, mais une “énergie impersonnelle” immanente au monde, avec lequel elle forme une “unité cosmique” : “Tout est un”. Cette unité est moniste, panthéiste ou plus exactement panenthéiste. Dieu incarne le “principe de vie”, l’esprit ou l’âme du monde », ou encore la somme totale de la conscience existant dans l’univers. Tout est Dieu, et comme sa présence se manifeste surtout dans les aspects spirituels de la réalité, on peut dire que tout esprit est Dieu.

De plus, la religion New Âge apprend à ses adeptes qu’ils peuvent obtenir la divinité, qu’ils sont leur propre dieu. C’est un principe gnostique. Le New Age reproduit donc le péché originel à l’infini !

 

 

Les influences artistiques du New Age

Comme toute doctrine servant le Nouvel Ordre Mondial, le New Age distille ses idées à travers le cinéma, la chanson, la télévision, les dessins animés… Ce sont les stars qui en parlent le mieux et qui enrôlent de plus en plus d’adeptes. 

Côté cinéma, on citera la saga Star Wars qui présente une figure obscure du Messie à travers le personnage Dark Vador ainsi que le film Dark Crystal.

Côté musique, c’est la naissance de la musique new âge, appelée aussi fusion music, très en vogue aux États-Unis, en Inde et dans les pays anglophones. Cette musique est née dans les années 1970 avec la Space Music (musique planante) ou le Space rock (le rock planant). Côté artistes, citons Jean-Michel Jarre, Pink Floyd, Patrick Bernard, Robert Gass…

Les musiques dites de relaxation font aussi partie de cette mouvance New Age. De nombreux compositeurs se consacrent à des musiques purement instrumentales utilisées pour la relaxation. Citons les compositeurs français Zoralkia, Logos, Michel Pépé. Ils utilisent principalement des synthétiseurs et des sons de la nature. Parfois aussi, des échantillons de voix, comme des chants grégoriens, des mantras orientaux, des chants amérindiens… Certains labels se consacrent uniquement à la musique new âge et la « world music spirituelle ». Citons, Imagine records, Narada, Diem, Ellébor…

 

 

Les dérives sectaires du New Age

Le New Age a longtemps bénéficié d’une image d’un courant naïf et inoffensif, comme un mouvement pacifique, alternatif et écologique basé sur le « travail sur soi » et l’harmonie planétaire. Mais, de nombreuses critiques ont été émises à l’égard de ce mouvement, notamment sur les courants tardifs.

Selon MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), « le New Age est un champ de culture aux contours flous, que l’on ne peut rattacher ni à une origine unique ni à un dogme établi, ni à une communauté historique déterminée, et l’appellation même New Age est loin d’être toujours revendiquée par ses adeptes. » Donc, tout le monde peut se réclamer de ce courant sans qu’il soit possible de prouver le contraire. Ce qui donne aussi une étiquette commerciale pour couvrir des activités parfois douteuses. Ce que j’ai noté, par expérience, c’est qu’un gnostique ne dira jamais qu’il est Luciférien, il ne reconnaîtra jamais qu’il voue un culte à Satan. 

Certains courants d’inspiration New Age ont évolué vers des dérives sectaires manifestes, avec parfois des conséquences dramatiques. Je pense notamment à l’Ordre du Temple solaire et à la secte Heaven’s Gate. Mais il y en a beaucoup d’autres. 

Déjà, dans un rapport parlementaire de 1995, certains mouvements étiquetés New Age ont été répertoriés comme sectes. Dans un rapport publié en 2014, MIVILUDES a tiré la sonnette d’alerte sur ce problème et a donné de nombreux exemples sur ces sectes New Age. Le problème connaît une augmentation manifeste et n’est pas près de s’arrêter.

Selon l’UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes), les adeptes du New Age sont comme des « narcos dépendants » cherchant des réponses spirituelles à leur mal-être. Il y a un réel danger pour la santé physique et mentale des individus.

Enfin, selon le sociologue Philippe Breton, le New Age entraîne une vision erronée du lien social fondé sur la séparation des corps et la collectivisation des consciences. C’est une grande menace pour le lien social.

Le New Age est souvent mis en parallèle avec le néolibéralisme qu’il dénonce, car le New Age prône pour le développement de l’individualisme, concept que l’on retrouve dans le Mouvement du potentiel humain par exemple.

Dans un article du Monde diplomatique publié en mai 2005, Slavok Zizek (philosophe slovène marxiste) disait que le New Age doit se voir comme une approche complémentaire du capitalisme, comme une sorte de « bouddhisme occidental » qui serait le remède au stress de la dynamique capitaliste. Ainsi, et c’est ce qui se passe actuellement, beaucoup se jettent dans le yoga pour déstresser, pour se libérer des tensions liées au travail et à la vie familiale. Cela me fait penser au lien qu’il y a entre l’industrie pharmaceutique, l’industrie agroalimentaire et la médecine. Cette dernière s’occupe de guérir les maladies engendrées par l’ingestion des produits chimiques issus de l’industrie agroalimentaire, grâce aux médicaments fabriqués par l’industrie pharmaceutique, médicaments qui vont engendrer d’autres maladies. C’est le serpent qui se mord la queue. Ici, le New Age promet de « redonner la paix intérieure » à des personnes stressées par un mode de vie imposé par le capitalisme, qui va proposer, justement, le recours à des techniques issues du New Age pour être plus performants au travail. Voilà la technique du soigner un mal par un autre mal et donc, d’aggraver le premier mal.

Le New Age répond à un besoin de spiritualité évident. Notre société est devenue trop matérialiste, trop terre à terre, trop technique. L’humain n’y a plus sa place, seul le rendement compte. Le rendement et l’argent. Or, l’homme a besoin de spiritualité, il a besoin de savoir que le bien existe et que le mal existe, il a besoin d’une morale qui le guide, il a besoin de Dieu. L’homme a besoin d’espoir, de réconfort. Il n’est pas une machine à qui l’on demande de travailler sans réfléchir, sans éprouver de sentiments. Mais l’homme ne sait plus qu’il trouve tout ce dont il a besoin en Dieu, et uniquement en Dieu. 

Le New Age promeut un retour à la spiritualité, mais à une spiritualité trop technique, trop éloignée du divin et du Dieu créateur. Le Nouvel Âge ouvre la science à tout l’espace de la spiritualité afin d’intégrer le spirituel au système technique. Or, la science n’a rien à voir avec le spirituel. Et c’est ainsi que l’on tente de nous convaincre que la méditation fait changer les ondes alpha de notre cerveau à travers d’images d’encéphalogrammes, et que grâce à ces ondes alpha modifiées, nous pouvons atteindre un degré de conscience modifié qui nous permettrait de communiquer avec les énergies extérieures. C’est une véritable aberration ! Un énorme mensonge, qui répété et répété, devient une vérité pour beaucoup d’adeptes. Et surtout, qui crée des dysfonctionnement au niveau du cerveau, et donc des maladies psychiques. 

Le Nouvel Âge serait le bras armé d’une nouvelle philosophie dite positiviste particulièrement agressive, réalisant ce que le réductionnisme du XIXe siècle n’avait pas osé tenter, c’est-à-dire l’enfermement de toute la spiritualité dans la rationalité et l’arraisonnement de l’être par des méthodes techno-scientifiques. Comme dirait un franc-maçon : « nous n’étions pas prêts à l’époque pour accepter cette nouvelle philosophie ». À grand renfort de messages publicitaires, de lois, de manipulations, petit à petit, l’élite mondialiste a réussi à changer notre façon de voir les choses, a réussi à nous faire croire en leur doctrine sataniste.

 

 

Le New Age et la Bible 

Pour les religions monothéistes, le mouvement New Age est un retour à la gnose et au paganisme. Il suit l’agenda gnostique et mêle différentes croyances pour mieux nous perdre. Et le courant New Age peut se défendre en affirmant le contraire et en disant vouloir le bien de l’humanité mais il ne peut nier qu’il y a du paganisme et de la gnose dans sa pensée, deux choses qui sont condamnées par la Bible parce qu’elles éloignent de Dieu. 

Le courant New Age ou Nouvel Age répond à un désir spirituel légitime de la nature humaine, mais est à l’opposé de la révélation chrétienne. Les hommes ont besoin d’un Dieu pour les guider et lorsque ce dernier manque, ils se tournent vers d’autres dieux.

Constance Cumbey, avocate, militante et écrivaine chrétienne évangélique américaine, dénonçait dans ses livres « une religion sataniste » pour définir le courant New Age. Certains courants catholiques représentés par la position de Constance Cumbey voient dans Maitreys, le messie du Nouvel Âge annoncé par Alice Bailey, le prototype de l’Antichrist.

Peut-on trouver des liens entre la philosophie New Age et le Nouvel Ordre Mondial ? La réponse est bien évidemment oui. Le New Age véhicule une vision holiste (doctrine ou point de vue qui consiste à considérer les phénomènes comme des totalités) niant l’importance de l’individu. Cette vision se retrouve dans le Nouvel Ordre Mondial, vision qui promeut un état totalitaire où l’individu est nié en tant que tel, il n’est qu’une machine programmée à travailler pour enrichir l’élite. 

Ajoutons à cela que le New Age est un syncrétisme religieux qui mêle différentes croyances et cultes anciens. Le mouvement veut imposer au monde cette nouvelle religion composée d’une multitude de religions, une religion qui fait appel aux esprits, aux énergies, et qui nie, bien sûr, le Christ en tant que Messie et Fils du Dieu Créateur. Même le Dieu créateur disparaît au profit de divinités représentant la terre nourricière, l’univers, les astres, les eaux… Le Nouvel Ordre Mondial veut nous imposer cette nouvelle religion, cette religion satanique, veut nous imposer les rituels de magie afin de nous éloigner de la Vérité, de notre Dieu Créateur. Cela, bien sûr, dans le but de mieux nous manipuler et de nous rendre incapable de toute défense spirituelle. Donc, oui, le New Age nous mène au Nouvel Ordre Mondial, c’est pour cela qu’il faut y faire très attention, qu’il faut être vigilant et fuir dès que l’on tente de nous faire adhérer à une branche de cette nouvelle religion.

L’enseignement chrétien s’éteint pour faire place à l’enseignement d’un athéisme qui rejette le Dieu Créateur et surtout le Christ. Beaucoup, pour discréditer la tradition chrétienne, l’ont mise en parallèle avec les enseignements de la science. Cela a conduit à une grande rupture. On a voulu que la science explique tout, même le divin. Or, le divin explique la science, mais la science ne peut expliquer le divin. Cette grave rupture s’est surtout manifestée lors de la révolution de mai 1968. C’est dans cet évènement que l’on peut constater que la morale chrétienne s’était effondrée à un tel point que les étudiants réclamaient le droit à tout et surtout le droit au diplôme sans effort. Cette génération soixante-huitarde voulait s’émanciper des générations précédentes, de la morale, des lois guidées par la morale. L’Église n’avait su transmettre la foi à tous ces jeunes, et aujourd’hui, c’est pire encore. Il se joue ici une grave crise de transmission de la foi aux jeunes générations. La perte générale de confiance dans ces piliers traditionnels de la conscience et de la cohésion sociale s’est accompagnée d’un retour inattendu de la religiosité cosmique, de rites et croyances qui avaient été supplantés par le christianisme. Mais ce changement n’était pas si inattendu que cela, il était voulu par le Nouvel Ordre Mondial, qui, je le rappelle, veut détruire le christianisme et donc la croyance au Christ. Et supplanter les fondements mêmes du christianisme par d’autres croyances qui font appel à des esprits maléfiques est un très bon moyen d’éloigner les âmes de leur Créateur et de les vendre au démon.

Ce changement s’est opéré par petites touches successives, à travers des philosophies théosophiques, puis holistiques. Ceci a conduit à une autre vision du monde, vision entravée par des formes de pensée plus anciennes. L’écologie est devenue une fascination pour la nature et une resacralisation de la Terre, la Terre Mère ou Gaia, mouvement qui connaît un grand succès. Or, la Bible nous enseigne que l’on doit vivre avec la nature, que l’on doit la respecter. Cela nous l’apprenons dès le premier chapitre de la Genèse grâce au merveilleux poème de la Création. Nous savons que la Terre ne s’est pas faite en sept jours, mais ce poème nous apprend des choses très importantes pour qui sait le lire. Ainsi, ce poème nous montre que l’homme est responsable de la Création. Dieu n’a pas livré la Création clé en main à l’homme, il l’a introduit dans un immense chantier à terminer. Lorsque Dieu dit que l’homme doit soumettre la Terre, cela n’a pas le sens de soumission, mais plutôt de respect. L’homme doit respecter cette Création, il doit respecter la nature qui le nourrit, les eaux, les arbres, les champs, les cultures… afin de construire un environnement favorable au développement d’une humanité fraternelle. Et surtout, il doit soumettre sa propre tendance bestiale au risque de devenir pire que les animaux. Et c’est exactement ce qu’il se passe aujourd’hui.

La culture New Age enseigne le contraire de la Bible. Elle enseigne que la race humaine entière doit devenir « l’administrateur » de la Terre, et seul un gouvernement global peut en assurer l’harmonie et la compréhension nécessaires à une bonne gouvernance, dans un cadre éthique global. Ce gouvernement global, c’est le Nouvel Ordre Mondial. La Bible nous enseigne, au contraire, que chaque homme est responsable de la Création, chaque individu dans sa globalité doit contribuer au respect de la nature, et non une entité mondiale. Et chaque personne doit soumettre “l’animal” qui est en lui, c’est à dire sa nature humaine très vite gourvenée par l’ego si on le laisse faire. 

En réfléchissant ainsi, les adeptes du New Age ne sont plus responsables de la Création, et donc exit le péché et le jugement de Dieu. Ce sont les divinités, ainsi que la gouvernance mondiale, qui en deviennent les responsables. Ils ont créé une vision où un « dieu » qui ne serait plus le créateur de toute chose cohabite avec d’autres êtres spirituels en plus de nous-mêmes. Ils ont donc créé un panthéisme implicite. C’est un point fondamental qui transparaît dans toute la culture New Age, alors que le christianisme nous enseigne que l’homme est une créature de Dieu et qu’il le reste pour l’éternité, de sorte qu’une absorption du moi humain dans le divin est impossible. Nous ne pouvons pas devenir Dieu, ni essayer de l’atteindre, ni nous prendre pour Lui. Nous sommes et demeurons ses créatures, ses enfants, rien d’autre.

 

 

La pensée Nouvel Âge

La matrice essentielle de la pensée Nouvel Âge réside dans la tradition ésotérico-théosophique qui était largement répandue dans les cercles intellectuels européens au XVIIIe et XIXe siècle (cercles principalement francs-maçons) et toujours très présente en franc-maçonnerie. On retrouve aussi cette tradition ésotérico-théosophique dans les divers courants spirites, dans l’occultisme et dans la théosophie. Toutes ces cultures étaient fondées sur une base de culture ésotérique. Cette pensée est distillée à grand renfort de publicités et de communications médiatiques. En fait, tout est lié, et tous travaillent ensemble (médias, industries cinématographiques, télévisions, culture satanique, kabbalistes, occultistes…) pour faire disparaître le christianisme et instaurer le Nouvel Ordre Mondial.

Dans cette culture, on fait croire aux adeptes que tout est énergie et que tout est relié, qu’ils peuvent entrer en contact avec des mondes supérieurs ou inférieurs par l’imagination (organe de l’âme ou de l’esprit) ou à l’aide de médiateurs (anges, esprits, démons) ou de rituels. On fait croire aux adeptes du Nouvel Âge qu’il est possible de s’initier aux mystères du cosmos, de réorganiser ses énergies intérieures afin d’atteindre le Nirvana grâce à un parcours spirituel de transformation. Mais cela n’est que la face visible de l’iceberg, car le véritable but de ce mouvement est la gnose, la forme la plus haute du savoir. Ainsi, on devient Dieu ou son équivalent grâce à son savoir divin, à ce savoir qui s’acquiert après un enseignement ésotérique très poussé, presque équivalent de la Kabbale, mais accessible à tous. Les enseignements ésotériques sont transmis de maître à disciples avec le risque que tout le monde peut se dire maître en quelque chose, par exemple maître en alchimie, en magie, en astrologie…

Le Nouvel Âge enseigne, aussi, que c’est l’homme initié qui détient le pouvoir, qu’il peut agir sur le divin, et que ce divin lui est soumis. Ce qui va à l’encontre des enseignements bibliques.

Une des fondatrices du mouvement New Age est Madame Blavatsky, de son prénom Hélèna. Son objectif consistait à rejeter implicitement le « fanatisme irrationnel » et le « sectarisme du christianisme traditionnel ». Pour elle, toutes les lois de la nature sont des lois de nature occulte ou physique. C’est cette pensée qui fondera la philosophia perennis hermétique. Héléna Blavastsky militait pour l’émancipation de la femme, émancipation qui devait impliquer une attaque contre le Dieu « mâle » du judaïsme, du christianisme et de l’islam. Blavatsky prônait pour un retour à la déesse mère de l’hindouisme et la pratique des vertus féminines. Ses idées furent reprises par Annie Besant (une conférencière, féministe, libre-penseuse, socialiste et théosophe britannique, qui prit part à la lutte ouvrière avant de diriger la Société théosophique puis de lutter pour l’indépendance de l’Inde) qui était à l’avant-garde du mouvement féministe. Les mouvements Wicca et « Women’s spirituality » poursuivent aujourd’hui cette bataille contre le christianisme « patriarcal », combat aussi très en vogue dans la franc-maçonnerie.

D’autres intellectuels ont contribué à l’essor de la culture New Age. Ainsi, William James, psychologue américain, affirmait que la religion est une expérience, pas un dogme et que l’homme pouvait modifier son attitude mentale au point de devenir l’artisan de son propre destin. Alors que Carl Gustav Jung a mis l’accent sur le caractère transcendant de la conscience et a introduit la notion de conscient collectif, qu’il définissait comme une sorte de réservoir de symboles et de souvenirs communs aux peuples de tous les temps et de toutes les cultures. Ces deux auteurs ont largement contribué à la sacralisation de la psychologie, sacralisation qui deviendra un élément très important de la pensée New Age, avec des notions comme le dépassement de soi et la conscience modifiée.

Jung, dont les travaux sont enseignés en faculté de psychologie, a chargé cette discipline de contenus ésotériques, avec des théories qui permettraient aux hommes de parler de Dieu en désignant en fait leur propre psyché, et de leur propre psyché désignant la divinité. Donc, si la psyché est « l’esprit » et si Dieu est lui aussi « esprit », parler de l’un équivaut à parler de l’autre. Jung avait une vision très floue du christianisme qui variait d’une époque à l’autre, suivant ses expériences. Il abordait souvent la foi chrétienne, mais ses convictions étaient loin de cette foi chrétienne réelle qu’enseigne la Bible. Jung avait construit une pensée tournée vers le culte du soleil, dans laquelle Dieu représente l’énergie vitale (libido) de la personne. Jung parlait d’un « dieu intérieur », une sorte de divinité qu’il voyait dans tout être humain. Ce dieu intérieur n’est que les tentations et autres attaques que subissent les hommes au cours de leur vie.

Cette tendance à confondre la psychologie et la spiritualité fut reprise par le Mouvement de Développement du Potentiel Humain, qui s’est développé à la fin des années 1960 en Californie. La psychologie transpersonnelle, fortement influencée par les idées de Jung et par les religions orientales, propose un parcours contemplatif où la science et le mysticisme se rencontrent. L’accent est mis sur la corporéité, la recherche de techniques d’élargissement de la conscience et de l’intérêt porté aux mythes de l’inconscient collectif afin de rechercher le « dieu intérieur » en soi. L’idée est que pour réaliser son potentiel, l’homme doit dépasser son ego et devenir le dieu qu’il est au fond de lui. Pour cela, cette psychologie préconise la méditation, les expériences parapsychologiques avec recours à des drogues hallucinogènes. Ces moyens permettraient de réaliser l’expérience de fusion avec Dieu et le cosmos.

On peut distinguer plusieurs grands thèmes prônés par le Nouvel Âge, même si ce mouvement consiste essentiellement en une association informelle regroupant toutes sortes d’activités, d’idées et d’individus pouvant répondre à cette appellation. Rien n’est vraiment défini et tout le monde peut devenir maître dans sa discipline. Il n’y a aucune structure définie, comme en on trouve dans les religions organisées. Malgré cette immense variété constatée au sein du Nouvel Âge, on peut dégager quelques points communs :

  • L’idée que le cosmos est un tout organique.

En effet, dans la conception New Age, le cosmos est animé par une énergie qui est assimilée à l’âme ou à l’esprit de Dieu.

  • L’idée de l’existence d’entités spirituelles

Les adeptes du New Age croient en la méditation et en la communication avec des entités spirituelles, sortes de guides ou de guérisseurs spirituels. Ainsi, les humains seraient capables de s’élever jusqu’aux sphères supérieures de l’invisible et de contrôler leur vie après la mort.

  • L’idée d’une connaissance éternelle

Les adeptes du New Age croient en une « connaissance éternelle » antérieure et supérieure à toutes les religions et cultures. Ici, c’est l’idée de la conscience collective qui est mise en avant, conscience collective dont les maîtres illuminés sont inspirés et qui se tiennent en tant que gourous ou guides spirituels.

Le New Age pense que la personne humaine peut devenir parfaite grâce à des moyens techniques et à des thérapies. C’est donc l’homme qui devient son propre maître. Ce qui est contraire à la doctrine chrétienne qui enseigne qu’il faut coopérer avec la grâce divine pour devenir parfait, ou proche de Dieu. Dans la pensée New Age, la perfection consiste dans la réalisation parfaite de soi suivant un ordre de valeurs que nous créons nous-mêmes et que nous accomplissons par nos propres forces. Ainsi, chacun peut créer ses ordres de valeurs, chacun peut décider de ce qui est bien ou mal. Et chacun devient le créateur de lui-même.

Au sein de cette culture Nouvel Âge, on trouve des groupes ésotériques centrés sur la recherche de la connaissance et des groupes occultes, centrés sur la magie dans le but d’obtenir des pouvoirs. Certains groupes sont à la fois ésotériques et occultes. Le but étant de devenir divin, l’égal de Dieu ou Dieu lui-même. Les techniques d’élargissement de la conscience sont destinées à révéler aux hommes leur pouvoir divin, qui leur permettra d’ouvrir la voie à l’ère de l’Illumination, donc la voie au Nouvel Ordre Mondial. La forme extrême de cette exaltation de l’humanité est le satanisme. Satan devient le symbole de la rébellion contre les conventions et les règles de la morale, un symbole agressif, égoïste et violent. On est bien loin du message de paix et d’harmonie du Nouveau Testament. Et c’est cette pensée qui conduit à la perte de l’humanité et au monde tel qu’il est aujourd’hui, c’est-à-dire un monde individualiste, violent, égoïste, égocentrique, où l’avoir a plus d’importance que l’être. Tout le monde subit l’influence de cette culture New Age, on la retrouve partout. Elle est très présente en politique, dans l’éducation et dans la législation. Dans les écoles, on ne s’étonne même plus de voir enseigner le yoga à nos enfants ! C’est pour leur bien, nous dit-on, pour leur permettre de mieux se concentrer…

Dans le domaine de l’écologie, on voit surgir une écologie radicale qui rejette la vision anthropologique de la Bible selon laquelle les hommes sont au centre du monde parce qu’ils sont supérieurs aux autres formes naturelles. C’est un abaissement de l’humanité que l’on retrouve dans la législation et dans l’éducation.

En politique, on voit apparaître des théories très ésotériques, comme le contrôle des naissances, la manipulation génétique… Toutes ces théories tendent à créer un nouvel homme, plus supérieur, plus divin. Exit les lois de la nature. Ainsi, il devient « naturel » de concevoir des enfants sans père, de détruire les valeurs familiales, de détruire les notions telles que les racines culturelles d’un homme… Pour créer un homme nouveau, on n’hésite pas à jouer avec les lois de la nature en déchiffrant le code génétique, en le modifiant, en altérant les lois naturelles de la sexualité, en défiant les limites de la mort.

Dans la vision Nouvel Âge, chaque individu naît avec une étincelle divine (concept emprunté au gnosticisme ancien). Ainsi, chaque individu est relié à l’unité du Tout et chacun est vu comme un être divin et devient co-créateur et créateur de sa propre réalité. Ici, chacun crée sa réalité, ses valeurs, et un voyage psychothérapeutique permet de découvrir notre place exacte dans l’unité du cosmos. Exit la notion de péché, puisque chaque personne agit selon les valeurs qu’elle a créées. Exit aussi la notion d’identité propre, puisque chaque individu est dilué dans l’être universel et dans la série des incarnations successives. Exit aussi la Révélation ou le Salut venu de l’extérieur, car il suffit de faire l’expérience du salut présent au fond de soi-même (autorédemption) pour être sauvé et pour être mené à l’illumination définitive.

Il y a donc un parcours d’autorédemption qui s’effectue en plusieurs étapes avant de gagner l’illumination et donc de devenir un être parfait. Ces étapes passent par la méditation, le bien-être corporel, l’émanation d’énergies d’autoguérison… Ainsi l’adepte améliore la maîtrise du soi, sa concentration psychique et amorce sa transformation du moi individuel en « conscience cosmique). Il connaîtra une série de réincarnations dans lesquelles il passera d’un corps à un autre afin de franchir les étapes pour parvenir à l’illumination. Le yoga, le zen, la méditation transcendantale et les exercices tantriques mènent à l’illumination. Les expériences extraordinaires, comme le rebirthing (technique qui consiste à revivre sa propre naissance), les voyages aux portes de la mort, le biofeedback ou encore les drogues, peuvent produire une altération de la conscience, afin, là encore, d’arriver à l’illumination.

L’abandon du modèle mécaniste de la physique classique au profit du modèle « holistique » de la physique atomique et subatomique moderne, basée sur le concept de matière comme ondes ou énergie plutôt que comme particules, a joué un rôle déterminant dans la pensée Nouvel Âge. Ainsi, l’univers est vu comme un océan d’énergie qui devient un tout unique ou un réseau de relations. L’énergie qui anime l’univers est « l’esprit ». Il n’y a pas d’altérité entre Dieu et le monde. Le monde suit un processus évolutif et devient incréé, éternel et autosuffisant. Le futur du monde dépend d’une dynamique interne nécessairement positive qui mène à l’unité divine (réconciliée) de tout ce qui existe. Dieu et le monde, l’âme et le corps, l’intelligence et le sentiment, le ciel et la terre forment une seule et immense vibration d’énergie.

Le Nouvel Âge, après avoir séparé les individus au moyen de politiques sectorielles, a jeté ces mêmes individus dans la pensée globale ou unique, tant aimé par les politiciens. Le Nouvel Âge distille l’idée que le cerveau global a besoin d’institutions pour pouvoir gouverner, donc d’un gouvernement mondial et unique, donc du Nouvel Ordre Mondial. Le Nouvel Âge rêve d’une aristocratie spirituelle s’inspirant de la République de Platon, dirigée par des sociétés secrètes. Et c’est exactement ce qu’il se passe aujourd’hui, nous avons la franc-maçonnerie, la société secrète par excellence, qui nous dirige. Cette vision se retrouve dans la politique internationale mise en place par de nombreux gouvernements, dont la France.

Un des thèmes récurrents de la philosophie New Age est le « nouveau paradigme » introduit par la science contemporaine. La science a permis de définir des ensembles et des systèmes, ainsi que des forces à l’œuvre et des transformations naturelles. Le New Age veut créer des scénarios alternatifs du futur, en imposant de nouvelles grilles de lecture pour traiter les problèmes et ceci dans tous les domaines. Donc, le Nouveau Monde s’inspire de la science et de ses paramètres et EN MÊME TEMPS veut défier ces lois naturelles. La philosophie New Age est tout simplement gnostique. Le New Age défend le fait que : « la guerre est impensable dans une société d’individus indépendants qui ont découvert que l’humanité tout entière est interdépendante, qui n’ont pas peur des idées et des cultures différentes, et qui savent que toutes les révolutions commencent en soi-même et qu’on ne peut imposer aux autres sa propre marque d’illumination ». En gros et pour faire simple, le New Age nous dit qu’il est inutile de défendre nos idées et que l’on doit accepter l’étranger, même si ce dernier veut nous tuer. C’est exactement cette pensée qui nous empêche de combattre le terrorisme aujourd’hui, car elle empêche toute rébellion et accueille des hommes et des femmes dangereux sur le territoire. Tous les jours des innocents sont tués dans les rues, égorgés, battus à mort, mais on continue de croire qu’il faut accueillir les meurtriers, car nous faisons partie d’un tout. De plus, il n’est pas logique de soutenir que parce qu’une chose est impensable, elle ne peut se produire. Un tel raisonnement est proprement gnostique, en ce sens qu’il donne trop d’importance à la connaissance et à la conscience.

 

 

New Age et foi chrétienne

Que l’on soit clair, la culture New Age est en passe de devenir la plus dangereuse ennemie de notre foi chrétienne, car cette philosophie est partout, on ne peut l’éviter et elle est d’autant plus dangereuse qu’elle ressemble sous certains aspects à notre foi chrétienne.

J’ai l’habitude de dire que nous n’avons qu’un seul ennemi : le Diable, Satan, le Tentateur… Appelez-le comme vous voulez. Satan veut détruire la foi chrétienne. Pour cela, il joue sur plusieurs tableaux : le satanisme, la franc-maçonnerie, l’occultisme, l’athéisme… et bien sûr le New Age. Satan sait se déguiser en ange de lumière pour mieux nous tromper. Contrôlant de nombreuses instances, via les Illuminati et les kabbalistes, il fait instaurer le règne de l’Antichrist, c’est-à-dire un Nouveau Monde, appelé le Nouvel Ordre Mondial. Ce sera un Nouveau Monde profondément antichristique. Satan mène un combat perdu d’avance contre le Christ. Il a déjà été vaincu par la Croix, mais sentant sa fin proche, il y met de plus en plus d’acharnement dans ce combat et le New Age est l’une de ses nombreuses armes.

Dans le New Age, le monde est comme un univers clos, qui n’a pas de véritable transcendance. Le Dieu chrétien est amour, qui veut établir une relation personnelle d’amour avec nous, alors que le dieu New Age est une « force », une énergie que l’on peut manipuler à souhait suivant ce que l’on désire.

Le New Age propose une conception de l’homme dualiste en prétendant que l’homme est prisonnier de son corps. Les chrétiens, au contraire, pensent que, malgré le péché originel, il n’y a rien de « mauvais » en soi dans l’homme. Le corps aussi est bon, car il permet d’agir pour les autres, et d’aimer les autres. La chrétienté croit en la résurrection et non à la réincarnation.

Alors que le New Age promet seulement à certains d’avoir la chance d’être sauvés, la chrétienté promet à tous d’être sauvés grâce à la rédemption. Le New Age dit que seulement une poignée d’élus seront sauvés, ce sera un privilège pour eux. Alors que dans la chrétienté, nous sommes tous égaux, il n’y a pas de privilégiés, et tous nous pouvons prétendre au royaume de Dieu. Le New Age véhicule une bien triste image de Dieu, un dieu qui n’aime pas tous ses enfants, qui les choisit, qui en privilégie certains qui en rejettent d’autres. Le New Age flatte l’ego du privilégié qui se verra sauvé, alors que la chrétienté prône pour l’altruisme et l’amour de l’autre.

Et bien sûr, toutes ces théories pénètrent dans la culture et dans l’inconscient collectif. Toutes ces théories servent l’Antichrist et le Nouvel Ordre Mondial. En formant un « terreau idéologique » véhiculé par la littérature, l’art et le cinéma, toutes ces idées antichristiques de distillent partout.

Prenons comme exemple la saga « La Guerre des Étoiles ». A priori, cette saga qui rassemble de nombreux fans du monde entier nous montre une œuvre riche en valeur humaine (l’esprit de chevalerie, le contrôle de ses sentiments, le sens de l’honneur…), mais les idées diffusées en arrière-plan sont purement gnostiques. Le danger de ce film est principalement qu’il semble compatible avec nos valeurs chrétiennes alors qu’il ne l’est pas. Dans ce film, on nous montre le combat entre deux forces suprêmes : la « force » incarnée par « l’empereur » et « le côté obscur de la force » incarné par Dark Vador et ses démons. Les héros gnostiques sont les « Jedis » qui détiennent la connaissance secrète de leurs propres pouvoirs spirituels. Les « Jedis » savent utiliser la force du cosmos. Chaque Jedi reçoit un maître qui lui apprend à acquérir la « force rédemptrice ». Le « Maître Yoda » est le plus grand guide spirituel de la saga. Et toute cette saga évolue dans un univers clos et immanent où le divin est une « force » qui se trouve en opposition avec son côté obscur.

Le second exemple que nous pouvons donner est la saga Harry Potter.

Pour échapper à la philosophie New Age qui est tout autour de nous, il faut revenir à la Bible et s’imprégner des paroles du Christ. Comme le faisait souvent Jésus-Christ pour répondre à ses accusateurs, il faut nous échapper des fausses alternatives qui veulent s’imposer à nous. Le New Age nous montre qu’il n’y a que deux choix possibles, le bien ou le mal. Bien sûr, les notions de bien et de mal présentés dans cette philosophie sont différentes de notre conception chrétienne. Donc, soit on choisit le Nouvel Ordre Mondial, soit on le rejette. Soit on choisit sa vie matérialiste, son confort, l’argent, ses plaisirs hédonistes, soit on choisit le gnosticisme, donc la « connaissance » jusqu’à l’illumination.

Or, la Bible nous enseigne qu’un troisième choix est possible, un choix qui ne nous saute pas aux yeux tellement nous sommes imprégnés par la culture New Age : la transparence de l’eau. Ici, on ne choisit ni le bien, ni le mal, ni la vie matérialiste, ni le gnosticisme, mais l’eau du baptême, c’est-à-dire la renaissance en Christ. On choisit la Vérité et la Volonté de Dieu. 

Le New Age veut nous faire croire que l’homme peut se glorifier dans la divinité en se centrant sur un monologue intérieur. Le Christ nous montre que la solution ne vient pas de nous, et qu’il nous suffit de l’accepter humblement grâce au baptême pour être sauvés.

À nous donc, de suivre les paroles du Christ, ses commandements, afin de trouver la paix et l’amour. Le New Age est la grande poste ouverte au règne de Satan. Le seul moyen de le combattre est de revenir au Christ. Dans la culture New Age, tout est mélangé : la clairvoyance, l’astrologie, l’hypnose, le magnétisme, l’ufologie, le yoga, la réincarnation, la science, la sorcellerie, les rituels, la magie… Le New Age n’est qu’une nouvelle religion qui s’inspire de nombreux enseignements secrets transmis par les esprits démoniaques. « Ainsi, le nouvel ordre mondial auquel aspire le Nouvel Âge ne laisse-t-il aucune place au Dieu des chrétiens et c’est Lucifer qui doit être élevé sur le trône à sa place. Finalement, la force motrice de ce mouvement n’est rien d’autre que le désir de Lucifer d’être lui-même adoré. » Jean Pliya, Des Ténèbres à la Lumière, page 67.

Le New Age est à la mode. Ses enseignements sont dispensés partout, dans des écoles, dans des séminaires, des centres de formation. Tout le monde s’y précipite. Cela cache un énorme vide spirituel et montre combien l’homme veut le combler et est prêt à toutes les aventures pourvu qu’elles se disent spirituelles et ne ressemblent pas à la vieille religion chrétienne. Ainsi, on fait croire que l’on peut croire au Christ et en même temps croire à la réincarnation. C’est ce « en même temps », très utilisé par les personnalités politiques, qui est le problème central. Lorsque l’on croit au Christ, on ne peut croire en la réincarnation, sauf en devenant un faux croyant. La culture New Age n’est qu’une vaste tromperie.

Aujourd’hui, les hommes rejettent l’idée du péché et leur responsabilité dans ce péché. En mai 68, les manifestants écrivaient sur les murs de l’université de Nanterre : « il est interdit d’interdire », actant le rejet des lois, et notamment celles bibliques. Le Christ n’est pas venu pour abolir les lois de l’Ancien Testament, mais pour les accomplir en demandant à ses disciples de les enseigner.

Nous assistons à un rejet de toute morale et des valeurs qui sont inversées, afin de satisfaire son ego et surtout, ses pulsions sexuelles. Pour beaucoup, rejeter la morale, c’est retrouver sa liberté sexuelle. D’où aussi, le succès de la pornographie et de la sexualité débridée. C’est donc pour faire ce qui lui plaît que l’homme nie Dieu et s’érige lui-même en principe absolu du bien et du mal. « Fais ce qui te plaît » est une doctrine de l’Église sataniste d’Anton LaVey et une valeur première dans la pensée New Age. Chacun fait ce qu’il lui plaît, chacun définit le bien et le mal. Sans Dieu, aucune action n’est mauvaise. L’action peut être illégale, on peut l’apprécier ou pas, elle peut faire du mal à autrui, mais si elle me plaît à moi, elle ne peut être mauvaise, puisque j’ai décidé qu’elle ne serait pas mauvaise. On retrouve ici les paroles du Tentateur dans le Jardin d’Eden qui réplique à Ève qu’elle ne mourrait pas si elle désobéissait à Dieu, que parce qu’elle trouvait les fruits bons et séduisants, elle pourrait en manger sans craindre la mort.

 

Cet article est un extrait du livre “Les dangers de l’occultisme”. Ce livre est disponible en broché et en numérique sur ce blog, ainsi que sur d’autres plateformes de vente en ligne.

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2 commentaires sur “La culture New Age

  1. Bonjour,merci de cet article.

    J’ai vu une image concernant “les dix points stratégies d’un nouvel ordre mondial”, qui décrit ou résume la théorie d’alice bailey. dans quel(s) livre(s) explique t elle cette stratégie ? (est ce que c’est implicite ou explicite ?)
    J’ai remarqué que le clic droit ne marche pas : c’est normal ?

    1. Bonjour,
      Je ne sais plus dans quel livre elle explique cette stratégie. Peut-être est-ce dans “Servir l’humanité” ou “L’Âme et son mécanisme ” mais je n’en suis pas sûre.
      Concernant le clic droit, oui il est désactivé car il y a eu trop de copiés collés sur ce site et certains de mes articles se sont retrouvés tels quels dans des sites de magie, chose bien sûr que je dénonce. C’est pour éviter que mon nom soit associé à des groupes que je ne recommande pas que j’ai dû me résoudre à désactiver la fonction copié collé.
      Merci pour votre compréhension.
      Marie d’Ange

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