Du salut de l’âme, ou l’inévitable chemin de l’humilité

 

Le salut de l’âme est un thème récurrent et central chez les chrétiens. Cet article, écrit avec beaucoup d’humilité et d’humanité par un ami, nous parle du salut de l’âme. Bertrand, qui tient le site Prières sans frontières, nous fait part de ses croyances avec bienveillance. Voici son article :

Il y a une question théologique qui semble tout particulièrement éprouver l’esprit, tant elle soulève de paradoxes et d’énigmes insolubles, autant qu’elle présente un enjeu ultime ; celui de la destination éternelle de l’âme. Des limites de notre intelligence aux certitudes de la foi, la parole a le chic ou la sagesse de laisser planer les effluves d’un sérieux doute ; se dressant nécessairement en Justice parfaite devant nos failles pécheresses…

 

Qui sera sauvé, et pourquoi ?

Ah, ce fameux « pourquoi » qui commence dès l’enfance et nous poursuit toute notre vie ! Bernard de Clairvaux est plutôt lucide dans l’affirmation que « le premier degré de l’orgueil, c’est la curiosité ».

Pourquoi as-ton besoin d’être sauvé ? Pourquoi un Homme incrédule qui a été bon et bienveillant toute sa vie serait promu au feu éternel de la géhenne ? Est-ce une réelle justice que de condamner de bonnes œuvres sous prétexte que l’on a pas cru ? Et si la condition finale du Salut est la foi, pourquoi certains croyants devraient être éternellement privés de la présence de Dieu ? Est-ce cela, l’amour et la miséricorde ?

Le seul fait d’évoquer ces questions me laisse quelque peu amer… J’ai le sentiment de tenter mon Dieu d’Amour et de Justice dans ses infinies perfections. Peut-être ne devrions-nous simplement pas nous les poser ? Il est pourtant crucial de nous soucier de notre éternité ! S’il y a bien une chose dont nous pouvons être certains, c’est que l’état de « mort » est un état éternel. Nul n’en revient ! Donc la question du Salut et de la destinée de l’âme s’avère absolument fondamentale. Sauf si vous pensez être qu’un agrégat d’atomes, de cellules et d’organes ambulants voués au néant, auquel cas vous ne faites que renier ouvertement votre âme (anima : souffle), ce qui est votre choix !

 

Évidemment, je ne m’aventurerai pas dans la tentation orgueilleuse de prétendre solutionner cette énigme. L’idée est d’éclairer la question sous certains angles, dans les limites de mon entendement et avec le soutien de l’écriture Sainte.

 

Voici quelques postulats de départ, que je n’étayerai pas spécialement, mais qui me paraissent (dans ce contexte) essentiels à l’agitation de l’esprit :

Dieu est Vie et Lumière, en Lui il n’y a point de ténèbres. Dieu s’est révélé à l’Homme. L’Homme a choisi de connaître le bien et le mal (fruit de l’arbre de la connaissance). Dieu a permis à l’Homme qu’il fut tenté. L’œuvre de Salut est le plan de Dieu. Dieu est Saint par trois fois (principe trinitaire), sa volonté est naturellement notre sanctification.

 

Pourquoi donc l’Homme a-t-il besoin d’être sauvé ?

La séparation…

 

C’est précisément le « fruit » de sa chute originelle, traduite à la fois par la tentation, la désobéissance, le libre-arbitre, et le désir d’être « comme Dieu » par la connaissance du bien et du mal. En d’autres termes, l’Homme, créé libre et sans tâches car méconnaissant ces principes de justice (jusqu’alors voilés à ses yeux), s’est volontairement séparé par séduction de la source de sa propre vie, soit, du Verbe et de ses commandements. Perdre la vie, c’est mourir… Perdre Dieu, c’est souffrir…

 

« L’éternel Dieu donna cet ordre à l’Homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement ». Genèse 2, 16 :17

 

Dieu permit à l’Homme qu’il fut tenté pour éprouver son obéissance. Après tout, quoi de plus naturel pour un Père que de demander à ses enfants de lui obéir ? S’il n’y a d’objet de désobéissance, comment peut-on être obéissant ? De cette façon, la tentation constitue l’épreuve de notre amour pour Dieu, en échange de la vie libre qu’il nous a donnée. Cela participe d’un juste retour.

Chose intéressante, la chute de l’Homme, dans sa tentation, est celle-là même qui propulsa Lucifer dans les méandres du Shéol. Ce « porteur de lumière » ; ange le plus lumineux de la création, devenu « Satan » par l’orgueilleuse envie d’être « comme Dieu » et de changer ses plans. Envie glorieusement objectée par Saint-Michel archange avec ces paroles « mais qui est comme Dieu ? » ; ce qui l’éleva, lui, au plus haut rang des armées célestes par son humilité. De fait, Satan déteste la « créature Homme » et l’attention que lui porte le divin créateur au point de l’avoir entrainée dans sa propre chute. Bien sûr, nous avons choisi de tomber avec lui, nous nous sommes laissés séduire…

 

« La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherai point, de peur que vous ne mourriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal ». Genèse 3, 2 :5

 

« Et l’Eternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé » Genèse 3, 13

La conséquence de cette chute, outre la séparation d’avec la source protectrice qui nous couvrait de sa justice et son amour parfaits, fut la prise de conscience de notre nudité. A la fois physique, telle qu’elle est évoquée dans la bible, mais aussi et surtout, spirituelle. A partir du moment où nous avons éprouvé le besoin de cacher notre nudité, le sentiment de culpabilité est né, tel le besoin de recouvrir notre faute en réponse à notre désobéissance.

 

« L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » Genèse 2, 25

 

« Mais l’Eternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. Et l’Eternel Dieu dit : Qui t’as appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? ». Genèse 3, 9 :11

 

Ce fut le tout premier péché d’une liste que les dimensions de l’univers ne pourraient contenir aujourd’hui ! (Cela donne une légère idée du poids qu’a porté le Christ sur la croix, mais nous y reviendrons plus tard). Dès-lors, cette « loi du péché » s’est inscrite aux plus profondes racines de notre être charnel et a suivi et hanté toutes les générations jusqu’à nos jours ; car nous étions désormais en mesure de « faire le bien » ou « commettre le mal ». Chose qui aurait été impossible sous le manteau de la grâce perpétuelle, à laquelle nous étions destinés au départ. Une aubaine pour Satan ! Dans cette triste descente, nous avons toutefois préservé notre libre-arbitre. (En effet, Satan ne peut forcer quiconque à pécher, il ne peut que nous tenter, et il est singulièrement doué dans ce domaine il faut l’admettre).

 

C’est ici que le plan de Dieu dévoile une parcelle de sa pure intelligence. Maintenant que nous étions aptes à commettre les pires atrocités, il fallait un tribut pour en payer le prix. Car Dieu pardonne, à condition d’expier. Quelle meilleure expiation que le sang, lui qui véhicule l’âme dans le corps ? Quelle vision plus horrible que celle du sang, pour nous faire prendre conscience de la gravité du péché pour notre âme et nous en dissuader ?

 

« Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il serve d’expiation pour vos âmes, car c’est par la vie que le sang fait l’expiation ». Lévitique 17, 11

 

Conclusions de cette partie de l’histoire, le péché originel d’orgueil nous a conduit à plusieurs réalités : à la mort physique d’une part, nous en avons perdu notre éternité. Non que Dieu soit cruel avec sa créature, mais parce que Dieu étant la vérité, il ne peut qu’accomplir sa parole et ses promesses. Si donc Dieu nous a ordonné de ne pas toucher à ce fruit, nous promettant ainsi que « nous mourrions certainement », il ne tenait qu’à l’Homme de lui obéir pour ne pas en payer le prix. Nous avons transgressé sa volonté alors que nous étions tenus des conséquences par sa parole. D’autre part, cette désobéissance initiale nous a conduite au besoin permanent d’être sauvés de nos péchés futurs (car nous n’étions dorénavant plus justes devant Dieu), et par extension, d’immoler des « agneaux » pour payer nos dettes par le sang.

 

« Et l’Eternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement ». Genèse 3, 22

 

La bonne nouvelle du rachat de nos fautes…

 

Alors, Dieu (dans son amour infini et sa volonté de sauver sa créature), a décidé d’envoyer son Fils, d’incarner son Verbe : Jésus-Christ. Le messie, le sauveur, « l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde », tant attendu et dont la venue se prophétisait depuis des siècles parmi les hommes ! Car il n’y a pas plus grande souffrance intime depuis la chute que celle de la séparation d’avec Dieu et de la douleur de la mort.

 

« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui ». Jean 3, 14 :17

 

Sa mission, non des moindres, était certaine depuis la création : porter sur Lui les péchés passés, présents et à venir, de toute la race humaine, avec l’entière ignominie que cela représente. Être l’agneau immolé pour notre salut définitif, se livrant en sacrifice expiatoire, obéissant jusqu’à la mort, et nous restituant par son sang la vie éternelle qui nous était promise (corps et âme).

 

« Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous… » 1 pierre 1, 18 :19

 

Jésus a glorieusement témoigné de cette vie éternelle par sa résurrection qui a vaincu la mort, fruit de notre faute originelle. Un sacrifice dont l’amour dépasse l’entendement (nul ne se laisserait crucifier ou mettre à mort aussi atrocement pour des actes qu’il n’a pas commis), exigeant uniquement de nous la foi en cet acte rédempteur.

 

« Par lui, vous croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. » 1 pierre 1,21

 

La croix, dans son symbole expiatoire, devient « L’arbre de vie » (dont parle Dieu dans la genèse), dont le fruit est le corps du Christ livré pour nous, qui nous donne accès à la vie éternelle. Le chemin du nouvel Eden, où l’homme est « enfin » réconcilié avec son créateur.

 

« Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». Jean 14,6

 

La rédemption est aussi la marque d’une humilité absolue, d’une obéissance et pureté parfaites.  

 

« Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche. Esaïe 53,7

 

Obéissance et pureté partagées par sa tendre mère, la Vierge Marie, dont le sein qui allait accueillir l’Éternel devait également être exempt de toute souillure. L’immaculée conception et la virginité de Marie étaient tout aussi indispensables à l’incarnation et au salut, car la moindre tâche de péché aurait très certainement rendu cette œuvre inopérante. Seul l’esprit de Dieu était en mesure de supporter le poids de nos fautes, et l’esprit de Dieu incarné n’aurait pu être au contact du péché, puisqu’il est Saint (en lui il n’y a point de ténèbres). Marie a porté le saint des saints en corps, âme et esprit au cœur de ses entrailles (comblée de grâces), et s’est par ailleurs élevée au-dessus des anges par son humilité et dévouement total à recevoir celui qui sauverait le monde (« Ecce ancilla domini, fiat mihi secundum verbum tuum » : « voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole »). Ne perdons pas de vue que c’est aussi par le « OUI » de la « nouvelle Eve » que nous avons été rachetés… Une céleste contribution féminine, tendresse maternelle renouvelée, à la mémoire de celle qui fut la mère de tous (Eve, « dispensatrice de vie ») et qui portait le lourd fardeau du péché originel, maintenant vaincu par l’amour.

 

Tâchons désormais de nous rapprocher d’une conclusion, car je trouverai toujours mille et une raisons d’élogier l’amour de ma vie et sa tendre mère !

Il y a donc vraisemblablement une condition indispensable au Salut de l’âme selon la parole : croire en Jésus-Christ et en l’annulation de notre dette pas son sacrifice et sa résurrection.

Qu’en est-il alors de ceux qui ne croient point ? Des meurtriers repentis et convertis, des croyants damnés…, ou autre exemples qui nous traversent l’esprit ?

Depuis la venue de Jésus-Christ, nous avons toujours eu le choix d’être sauvé ou non ; d’accepter ou non son Salut. Il serait donc désormais de notre responsabilité consciente de nous condamner ou de nous sauver. Cela revient à dire qu’en refusant le Christ, nous ne reconnaissons pas le nom du Fils unique de Dieu et refusons par là-même son offre de salut, qui est la vie éternelle. Nous choisissons donc par définition et en ce sens, la mort.

En effet, si nous agissons selon la vérité, nous allons à la lumière et acceptons le Seigneur dans nos cœurs. À l’inverse, agir selon le mal nous fait haïr la lumière et la vérité, et nous conduit aux ténèbres et à l’ignorance. Finalement, le refus conscient de croire en Christ pourrait plus subtilement dissimuler la peur inconsciente ou inavouée que notre « nudité » soit exposée au grand jour, à la lumière des pensées réelles de notre cœur… A moins de ne pas avoir connaissance de l’existence de Jésus, de sa parole, et de son œuvre, ce qui, de nous jours, est difficile à envisager !

 

« Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu ». Jean 3, 14:21

 

Par méconnaissance ou ignorance de l’œuvre du Christ…

 

« Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché sous la loi seront jugés au moyen de la loi. En effet, ce ne sont pas ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront déclarés justes.
Quand des non-Juifs qui n’ont pas la loi font naturellement ce que prescrit la loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes, bien qu’ils n’aient pas la loi. Ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, car leur conscience en rend témoignage et leurs pensées les accusent ou les défendent tour à tour. C’est ce qui paraîtra le jour où, conformément à l’Évangile que je prêche, Dieu jugera par Jésus-Christ le comportement secret des hommes.
Romains 2.12-16

 

Dieu juge les pensées et les intentions du cœur, il scrute les reins ! Il connait les desseins les plus intimes de notre intériorité mieux que nous-mêmes. L’histoire de l’Homme a montré que le péché ne nous avait conduit qu’à la mort. De la même manière, elle a montré aussi que l’humilité et l’obéissance constituaient le chemin unique de l’élévation vers Dieu (Saint Michel, Sainte Marie, pour ne citer qu’eux, hormis le Christ lui-même qui en est l’incarnation). La nouvelle alliance avec le créateur ne nous demande que deux choses : de l’aimer Lui et d’aimer notre prochain… Alors faisons notre possible pour nous éloigner du péché ; cultivons en nous des sentiments sincères. Soyons humbles, humilions-nous à l’image du Christ, ne cherchons pas la vaine gloire, sanctifions-nous. Soyons saints, car Dieu lui-même est Saint. Tâchons, même si nous sommes incrédules, de ressembler au Christ par nos actes et les pensées de notre cœur. Nul esprit humain ne pourra répondre à la question de son salut, cela appartient à la justice divine. Mieux vaut partir de l’humble postulat de ne pas être sauvé, afin de toujours progresser dans la repentance, le pardon, la gratitude et l’amour.

« C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus Christ apparaîtra. Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans favoritisme, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour sur la terre ».

Qui sait ? Peut-être aurons-nous un jour la grâce de nous saluer dans la lumière de la gloire du Seigneur Jésus-Christ, partageant éternellement avec Lui sa Vie ?

Bertrand Bouf. 03/05/20 Prières sans frontières

 

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