Delphine Lalaurie, la bourgeoise démoniaque

Delphine Lalaurie est connue pour être une bourgeoise tueuse en série qui a assassiné une centaine d’esclaves noirs. L’histoire de sa vie peut choquer les plus sensibles. Elle a commis de nombreuses atrocités, a fait subir les pires tortures à ses esclaves. Cette dame fait encore parler d’elle après sa mort. On croit, notamment, qu’elle hante toujours sa demeure.

 

 

Qui est Delphine Lalaurie

Delphine Lalaurie, née Marie Delphine de McCarthy, a vu le jour en 1775 et est plus connue sous le nom de madame Lalaurie. De parents nobles (Chevalier Barthélemy Louis LacCarthy et Venue Lecomte, des membres éminents de la haute société de La Nouvelle-Orléans), elle a vécu à La Nouvelle-Orléans en Louisiane espagnole. Cette bourgeoise démoniaque s’est éteinte le 7 décembre 1842 à Paris, à l’âge de 66 ans.

Delphine Lalaurie est surtout connue pour être une tueuse en série. En effet, elle a torturé et assassiné plus d’une centaine esclaves noirs dans sa maison de Louisiane avant de prendre la fuite pour Paris.

D’ailleurs, la maison Lalaurie est considérée comme l’endroit le plus hanté du Quartier Français de La Nouvelle-Orléans. Elle a abrité dans ses murs d’abominables crimes, des actes de tortures excessivement brutaux et en garde forcément des traces, des énergies négatives.

Revenons à Delphine Lalaurie. Donc c’est une bourgeoise, issue d’une famille riche et vouant une haine affreuse vis-à-vis des esclaves noirs. Et cela pour une raison : ses parents ont été tués lors d’un soulèvement d’esclaves. Delphine Lalaurie est une dame respectée dans sa ville et a des alliés politiques de poids. D’ailleurs, son cousin, Augustin de McCarthy, fut maire de La Nouvelle-Orléans de 1815 à 1820.

Ses parents la marièrent à Don Ramon de Lopez y Angulo en 1800. Delphine accepta ce mariage. L’homme était riche et elle y trouva son compte. Mais son époux mourut le 26 mars 1804 à La Havane dans des circonstances troubles. La jeune veuve épousa, en 1808, le marchand d’esclaves Jean Blanque, qui lui aussi mourut en 1816 dans des circonstances inconnues. Là on peut commencer à se poser des questions…

Enfin, en troisièmes noces, elle épousa le docteur Louis Lalaurie le 25 juin 1825.

En 1832, le couple s’installa dans leur maison créole du Quartier Français de La Nouvelle-Orléans située au 1140, rue Royale. Une maison cossue qui montrait combien ils étaient riches. Très vite, madame Lalaurie s’imposa au premier plan de la vie sociale locale et fut connue comme la Française créole la plus influente de la ville. Bien sûr, Delphine eut des enfants, des filles, que tout le monde considérait comme les plus élégantes de La Nouvelle-Orléans.

Madame Lalaurie inspirait le respect. Elle était considérée comme l’une des femmes les plus intelligentes et les plus belles de la ville. Elle organisait, dans sa magnifique demeure, des réceptions où tous les invités étaient choyés.

Preuve de sa richesse : les tâches ménagères de la maison étaient assurées par des douzaines d’esclaves.

De l’extérieur, tout semblait réussir à madame Lalaurie. Tout le monde la voyait comme une personne charmante, belle, intelligente, attentionnée. Mais, la vérité était tout autre.

 

 

Une bourgeoise tortionnaire

Madame Lalaurie faisait preuve d’une véritable cruauté envers ses esclaves. Pour l’exemple, elle enchaînait son cuisinier à la cheminée de la cuisine lorsque ce dernier n’avait pas été à la hauteur de ses attentes. Et Dieu sait qu’elle était exigeante ! Mais d’autres esclaves connurent des tourments encore plus cruels.

Rappelons-nous qu’à l’époque où se déroule cette histoire, les esclaves n’étaient pas considérés comme des êtres humains, mais une loi interdisait le traitement cruel des esclaves. Les tortures qu’a fait subir Delphine à ses esclaves dépassent l’entendement ! Elle se montrait tellement perverse, cruelle, qu’elle n’avait plus d’âme ! Car il ne faut plus avoir d’âme pour réaliser des actes aussi abjects sur son prochain. 

De nombreux esclaves sont morts après ces tortures infligées. Delphine Lalaurie ne s’en souciait pas. Elle faisait disparaître les cadavres et faisait venir d’autres esclaves.

Les invités conviés au 1140 rue Royale ne voyaient pas tout cela. Lorsqu’ils arrivaient à la maison Lalaurie, tout n’était que faste, porcelaine européenne, tissus orientaux, mets raffinés et hôtesse attentionnée. Tout n’était que luxe. Personne ne pouvait se douter que derrière ce masque de l’hôtesse raffinée pouvait se cacher une tueuse en série.

Pourtant, Delphine Lalaurie fut découverte au grand jour. Des voisins de la Rue Royale furent les premiers à la soupçonner de maltraitance envers ses esclaves. Ils se doutèrent vite que quelque chose clochait chez les Lalaurie : les esclaves étaient trop souvent remplacés, certains disparaissaient du jour au lendemain… Alors, on commença à chuchoter et le bruit se répandit dans toute la ville.

Un jour, une voisine entendit un cri perçant provenant de la maison Lalaurie. Intriguée et pensant qu’il était arrivé quelque chose à la maîtresse de maison, elle alla voir ce qu’il se passait et découvrit Delphine Lalaurie en train de poursuivre une petite fille noire, sa servante personnelle, avec un fouet. La pauvre enfant était tellement apeurée qu’elle fuyait en hurlant tant est si bien qu’elle grimpa sur le toit et préféra se suicider plutôt que de subir la torture. Plus tard, la même voisine découvrit une petite tombe peu profonde creusée dans la propriété Lalaurie, au-dessous des cyprès de la cour.

Cette même voisine se rendit auprès des autorités et raconta tout ce qu’elle avait vu. Je rappelle qu’une loi interdisait le traitement cruel des esclaves et cette loi était en vigueur à La Nouvelle-Orléans. Donc, les autorités confisquèrent les esclaves de madame Lalaurie. Cette dernière ne se démonta pas et en acheta secrètement à certains de ses parents.

Les rumeurs de maltraitance sur esclaves de madame Lalaurie se propagèrent dans toute la ville. Bientôt, on commença à décliner les invitations aux fêtes et aux dîners et la famille de Delphine fut évitée par les autres membres de la haute société créole. Mais, ce ne fut qu’en avril 1834, le 10 avril précisément, que ces rumeurs devinrent réalité… La cause : un terrible incendie qui ravagea la cuisine de la maison Lalaurie.

Ce fut le cuisinier qui déclencha cet incendie pour se venger de Delphine Lalaurie de tous les mauvais traitements subis. Le feu gagna très vite toute la maison et les voisins s’y précipitèrent pour aider Delphine à sortir ses affaires de la maison. Cette dernière leur refusa l’accès de la maison. Et pire, elle se mit dans une rage folle et insulta et maudit tous ceux qui avaient voulu l’aider.

Quand les pompiers arrivèrent sur place, ils découvrirent toute l’horreur qui se cachait derrière les murs de la maison Lalaurie. En effet, dissimulée au grenier se trouvait une porte secrète. Et derrière cette porte se trouvait l’impensable : une douzaine d’esclaves, hommes, femmes, tous présentant des marques de torture horrible sur leur corps. Certains étaient attachés à des tables en fer d’opération, nus, d’autres, enfermés dans des cages à chien, d’autres encore, enchaînés aux murs ou suspendus au plafond la tête en bas.

Des morceaux de corps humains gisaient partout sur le sol et des têtes et des organes s’entassaient dans des sceaux en fer. Sur une table, des fouets et des battoirs, tous ensanglantés. Toutes les victimes semblaient avoir subi des tortures ignobles et des expérimentations médicales démentielles. Des femmes avaient eu leurs ventres ouverts et les viscères enroulés autour de la taille. Une autre femme avait eu la bouche bourrée d’excréments d’animaux puis ses lèvres cousues au fil de fer. Les hommes étaient aussi dans un état tout aussi horrible. Certains avaient les ongles arrachés, un autre avait subi un changement de sexe, deux autres avaient la langue cousue, certains avaient eu les parties génitales tranchées, d’autres affichaient des trous béants au niveau des orbites. Un homme enchaîné au mur avait un morceau de bois qui traversait le crâne de part et d’autre. Delphine Lalaurie expliqua ce fait qu’elle voulait remuer l’intelligence de cet esclave.

On ne sait pas combien d’esclaves furent retrouvés dans cette chambre de torture. Certains étaient déjà morts depuis un bout de temps, d’autres s’accrochaient toujours à la vie… Ce fut notamment le cas pour une femme dont les bras et les jambes avaient été coupés et le corps scarifié pour ressembler à une monstrueuse chenille ou cette autre femme forcée à entrer dans une cage minuscule, les os broyés. Ces femmes pleuraient de douleur, suppliaient d’être achevées. D’ailleurs, tous les survivants moururent peu de temps après leur découverte.

L’affaire fit la Une du journal « New Orleans Bee » avec les titres « Criminelle et coupable » et « Le démon, dans le corps d’une femme ». Car oui, il fallait vraiment être démoniaque pour faire subir toutes ces tortures à des hommes et à des femmes. On peut même se poser la question si Delphine Lalaurie n’avait pas passé un pacte avec le diable pour se montrer aussi cruelle. À ce sujet, Delphine était amie avec Marie Laveau que l’on considérait comme une grande prêtresse vaudou. C’est peut-être elle qui l’a initiée aux pratiques démoniaques… Il fut conclu que Delphine était seule responsable de ses actes et que son mari avait joué les aveugles, n’avait rien voulu voir.

La haine s’empara de La Nouvelle-Orléans et une foule se rassembla devant la maison Lalaurie en hurlant vengeance. Elle réclama la pendaison de Delphine. Cette dernière prit la fuite et l’on ne la revit plus, ainsi que sa famille. On ne sut pas où les Lalaurie se réfugièrent. Tout ce que l’on sait c’est que Delphine s’éteignit à Paris, à l’âge de 66 ans et son corps fut rapatrié à La Nouvelle-Orléans, car sa plaque funéraire se trouve aujourd’hui encore au cimetière Saint-Louis et plus précisément au niveau de la zone 1 et de l’allée 4. Ce qui est bizarre, c’est que cette plaque n’est attachée à aucune tombe. Donc, on peut penser que le corps n’est pas au cimetière, mais dans un caveau gardé secret pour éviter les profanations. Sur la stèle, on peut lire ces mots : « Madame Lalaurie, née Marie Delphine Macarthy, décédée à Paris le 7 décembre 1842 à l’âge de six… » La fin du texte a disparu, car la stèle est brisée.

Il n’est mentionné dans aucun registre que Delphine Lalaurie fut recherchée et aucune action en justice ne fut intentée contre elle.

Quant à la maison, très vite des évènements paranormaux s’y déroulèrent.

 

 

La maison Lalaurie hantée

Presque aussitôt que Delphine Lalaurie et sa famille eurent fui La Nouvelle-Orléans, des évènements paranormaux vinrent frapper la demeure.

Les esclaves mutilés furent évacués à l’hôpital et les morts enterrés. La maison demeura vide et fut vandalisée par la foule. Elle resta inhabitée longtemps et tomba en ruine. Les voisins déclarèrent qu’il fallait la raser, car souvent, la nuit, ils entendaient des cris d’agonie venant de la maison. Certains virent même des esclaves errant sur les balcons et dans les cours. On raconta même que des vagabonds voulant trouver un refuge dans la maison y disparurent définitivement.

La propriété fut mise en vente en 1837. C’est un homme, un inconnu, qui l’acheta. Il la garda seulement trois mois. Une nuit, il prit la fuite. Plus tard, il raconta que toutes les nuits, il entendait des bruits étranges, des pleurs, des gémissements… Cet homme avait même tenté de louer quelques chambres. Mais tous les locataires fuyaient la maison au bout d’une nuit.

Puis, la maison passa entre les mains de nombreux propriétaires, pour enfin être transformée, en 1865, après la Guerre civile, en pensionnat pour fille du Lower Discrit, ce qui engendra un bel effort de reconstruction pour rénover la bâtisse. En 1874, la Ligue Blanche força les enfants noirs à quitter l’endroit. En 1878, une réforme scolaire ségrégationniste limita l’établissement aux enfants noirs.

En 1882, la maison Lalaurie devint un centre destiné à la haute société. Elle fut transformée en un conservatoire et école de danse haut de gamme par un professeur d’anglais. Tout se passa bien les premiers mois. L’école accueillit les enfants des familles riches, jusqu’à ce qu’un enseignant fut accusé d’avoir des gestes inappropriés envers ses élèves féminines. L’école ferma ses portes deux jours plus tard. La nuit même de la fermeture, on parla d’une intense activité fantomatique.

La maison fut abandonnée durant plusieurs années et l’on ne parla plus d’elle. En 1889, Jules Vigne y emménagea secrètement. C’était un excentrique, membre d’une riche famille. Supposé pauvre, il y vécut jusqu’à sa mort en 1892, soit trois ans à peine après son emménagement. Jules Vigne fut retrouvé mort sur un lit en lambeaux, dans un état de saleté repoussante. Près de son corps, on découvrit un sac contenant plusieurs centaines de dollars ainsi que plusieurs milliers de dollars cachés sous le matelas. Que s’est-il passé ? On ne le saura jamais.

Peu après cette histoire, les rumeurs concernant un trésor perdu circulèrent à propos de la maison. Mais peu sont ceux qui osèrent fouiller les lieux.

La demeure resta inhabitée jusqu’à la fin des années 1890 où un prometteur immobilier transforma la maison Lalaurie en appartements pour immigrés italiens. Cependant, et cela même si le loyer était bradé, beaucoup de locataires n’y restèrent pas longtemps. Pendant cette période, beaucoup d’évènements curieux se déroulèrent. On parla d’un homme noir enchaîné à un mur qui attaqua un immigré italien, avant de disparaître comme par enchantement. D’autres parlèrent de cadavres d’animaux ou de spectres se baladant dans les couloirs. Les enfants étaient régulièrement attaqués par un fantôme portant un fouet. Certains avaient même été frappés par ce fouet. Des êtres étranges enveloppés dans un linceul apparaissaient régulièrement, une dame habillée en robe de soirée, très élégante, apparaissait régulièrement près des berceaux et se penchait pour admirer les nouveau-nés… Et bien sûr, il y avait toujours les cris, les lamentations, les gémissements qui semblaient émaner des murs de la demeure toutes les nuits. On comprend pourquoi les locataires ne voulaient pas y rester et la maison, transformée en hôtel particulier, fut désertée une nouvelle fois.

En 1923, William Warrington l’acheta et en fit un refuge pour jeunes délinquants. Sauf que pareil, il s’y passa tellement de choses étranges, que les jeunes refusèrent d’y rester.

Puis, la maison devint un bar et, pour faire un coup de pub, le patron la rebaptisa « The haunted Saloon ». D’ailleurs, cet homme connaissait l’histoire de la maison et tint un journal de toutes les choses bizarres vécues par ses clients et lui-même.

Puis, il revendit son commerce à un marchand de meubles, qui lui se retrouva ruiné. En effet, toutes ses marchandises furent plusieurs fois retrouvées couvertes d’une sorte de liquide sombre et puant, rendant les ventes impossibles. Croyant à une mauvaise blague d’un concurrent, une nuit, il se cacha et attendit avec son fusil que le plaisantin se montre. Il guetta toute la nuit en vain. Sauf que, à sa grande surprise, alors que personne n’était entré dans la maison, il retrouva tous les meubles vandalisés. Il ferma aussitôt son magasin.

Durant les années 50, la maison Lalaurie fut transformée en une habitation de 20 appartements. Les évènements curieux n’ont pas cessé pour autant. Bien au contraire, la maison transformée en hôtel est devenue une attraction de premier choix à l’occasion de Halloween et beaucoup de visiteurs continuent à voir et à entendre des choses étranges. On dit même qu’à l’intérieur, les appareils photo ne fonctionnent plus.

La maison Lalaurie fut restaurée à plusieurs reprises. Et lors de ces travaux, on trouva une tombe creusée à l’arrière de la maison et cachée sous un plancher en bois. Dedans, des restes humains, plusieurs cadavres jetés là, sans cérémonie. Une espèce de fosse commune. On pense qu’il s’agissait du cimetière personnel de Delphine Lalaurie qui faisait disparaître là les cadavres de ses victimes afin d’éviter de les sortir de la maison et donc d’être découverte. Il y avait dans cette fosse environ 80 cadavres !

Madame Lalaurie avait donc démonté des sections du plancher de la maison et avait enterré rapidement les cadavres pour éviter de sortir et d’être repérée. La découverte des corps explique le mystère de la disparition fréquente des esclaves de Delphine Lalaurie… mais il reste à savoir combien de victimes celle-ci a bien pu tuer… Et combien d’entre elles continuent à errer dans ce monde ?

Aujourd’hui, c’est Nicolas Cage qui est l’heureux propriétaire de cette maison réputée hantée ! Il y a dîné une fois et affirme y avoir eu une telle peur, qu’il n’a plus l’intention de l’habiter ni de l’ouvrir au public. À noter que l’acteur a refusé l’aide des spécialistes du paranormal.

 

 

American Horror Story : Coven

La série américaine Horror Story a mis en scène le personnage de Delphine Lalaurie et cela est plutôt bien réussi. En effet, le personnage de la série ressemble au vrai personnage, c’est-à-dire une tortionnaire sadique qui tourmente ses esclaves à l’abri des regards.

Pour sa troisième saison, American Horror Story nous plonge en plein cœur de La Nouvelle-Orléans d’aujourd’hui, au sein d’un pensionnat pour jeunes filles sorcières. Lors d’une visite guidée de la maison Lalaurie, une des sorcières perçoit la présence de Delphine Lalaurie. Je n’en dirai pas plus pour ne pas spolié la série, mis à part que dans la série, on y voit la maison telle qu’elle était à l’époque du vivant de Delphine Lalaurie, ainsi qu’elle même, lorsqu’elle régnait en maîtresse tyrannique.

D’ailleurs, la série s’ouvre sur une scène de 1834, dans la grande demeure de madame Lalaurie, interprétée brillamment par Kathy Bates. Madame Lalaurie est une femme riche. Dans cette scène d’ouverture, elle présente ses filles aux célibataires de la ville dans le but de faire un beau mariage. Entre deux courbettes, elle s’éclipse au grenier pour s’adonner à son passe-temps favori, torturer ses esclaves.

Dans la série, pas besoin d’en rajouter pour que le personnage soit cruel. La vraie madame Lalaurie l’était déjà tellement !

Mais si l’on veut en savoir plus sur ce personnage, cette série vous donnera de bonnes indications.

 

Après les tortures infligées par Delphine Lalaurie aux esclaves, les lentes agonies vécues par ces derniers, la folie meurtrière d’une femme certainement démoniaque et qui n’avait plus d’âme, il est logique que la maison soit hantée, du moins qu’elle garde les traces de ces énergies négatives au sein de ses murs. Toute cette souffrance, toutes ces tortures, tous ces morts ne peuvent que laisser des traces…Voilà où mène la folie de Satan. Delphine Lalaurie peut être rapprochée de Doras, un pharisien tortionnaire à qui Jésus a arraché le pauvre Jonas. Jésus avait dit de Doras qu’il n’avait plus d’âme, donc il n’avait plus rien d’humain, plus aucune amour en lui. Le combat est spirituel. Courage, persévérance, bienveillance. 

 

 

Marie d’Ange

 

Pour aller plus loin

 

Tweet

Étiqueté , ,

5 commentaires sur “Delphine Lalaurie, la bourgeoise démoniaque

  1. Bonjour,
    Votre post est très intéressant. Je ne pensais pas que ce personnage était malheureusement bien réel !
    Mais il y a erreur quand vous parlez de la série Americain Horror Story. Le pensionnat pour sorcière n’est absolument pas du tout dans la demeure de Madame Lalaurie. D’ailleurs cette maison n’a rien à voir avec elle.
    Puisque plus tard dans la série, on la voit, habillée “Incognito”, assister à une visite guidée d’une demeure devenu musée et racontant l’horrible histoire de Madame Lalaurie. ET justement cette maison n’est autre que la sienne. Elle est simplement venu voir ce qu’était devenu sa riche demeure. On la voit même assise devant dans une scène discutant avec une des sorcières.
    Voilà, c’était simplement un petit détail qui m’a frappée.
    Merci pour votre article en tout cas!

    1. Bonjour,
      En effet, le pensionnat des jeunes sorcières ne se trouvent pas dans la maison de Delphine Lalaurie. Merci pour votre vigilance, l’article est corrigé.
      Cordialement,
      Marie d’Ange

  2. J’e me suis régalée de vous lire, très intéressant. moi non plus je ne pensais pas que ce personnage horrible avait réellement existé !
    Je le connais justement grâce a AHS et la fantastique Cathy Bates !
    Je vais suivre votre journal du coup !
    Bonne continuation 😉

    1. Bonjour Gaby,
      Merci pour votre commentaire !

  3. Bonsoir,je viens juste de découvrir votre Site, des histoires vraiment horribles; enfin, des beaux récits..

    Merci.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

CommentLuv badge

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

error: Halte au plagiat
%d blogueurs aiment cette page :