C’est quoi un maléfice ?

Le mot maléfice est souvent utilisé à tort et à travers. Il est alors utile de bien clarifier les choses et de donner une définition exacte du maléfice. Le maléfice est un terme générique qui désigne le fait de nuire à autrui par l’intermédiaire du démon par différents moyens qui sont les sorts, la sorcellerie… Dans cet article, nous ferons le tour des maléfices, car le maléfice peut entraîner des phénomènes de possession démoniaque.

 

 

 

Le maléfice

Nous avons vu que le mot maléfice est utilisé à tort et à travers. Certains confondent le maléfice avec la malédiction. Or, le maléfice peut utiliser la malédiction pour faire du mal à autrui par l’intermédiaire du démon, comme le maléfice peut utiliser le sort ou encore le mauvais œil.

Le maléfice est un phénomène par lequel une personne innocente peut être envahie par le démon. C’est le cas le plus courant. Il y a plusieurs façons d’accomplir un maléfice :

  • La magie noire,
  • les malédictions,
  • le mauvais œil,
  • les sorts.
  • le vaudou

Ce sont des formes différentes, mais pas complètement distinctes, car les interférences entre elles sont nombreuses.

Le maléfice peut revêtir différentes formes en fonction de son objectif :

  • Le maléfice de division, pour séparer les couples, les amis, les familles… Peut avoir des conséquences terribles, comme des enfants qui se fâchent avec leur père, des disputes à répétition, des fratries qui ne se voient plus, des jalousies, des mères éloignées de leurs enfants…
  • Le maléfice d’amour pour unir deux personnes par le mariage et souvent le mariage en question est un échec.
  • Le maléfice centré sur la maladie, pour faire en sorte que la victime soit toujours malade.
  • Le maléfice de mort. Ce maléfice vise la destruction. C’est le plus dangereux.

Souvent, la vexation diabolique et la possession démoniaque sont liées à des maléfices d’une certaine gravité. Parfois, il suffit de prier avec foi pour s’en débarrasser, mais parfois, la prière ne sera pas suffisante, et tout un travail de fond doit être réalisé pour comprendre pourquoi Dieu a laissé le maléfice nous atteindre. En effet, rien n’arrive sans la permission de Dieu et si Dieu permet le maléfice c’est qu’il y a une raison derrière, c’est pour nous ouvrir les yeux sur un point précis, et souvent, pour nous amener à Lui dans l’humilité en nous faisant vivre l’expérience du combat contre le démon. 

La règle numéro 8 du Rituel veut qu’en cas de maléfice, la victime s’adresse uniquement à un prêtre, et non à des magiciens, des sorciers… La victime ne doit avoir aucune intercession avec la superstition. On s’imagine bien pourquoi cette règle a été énoncée. Mais comme les prêtres-exorcistes sont peu nombreux, il est plus facile de s’adresser à un magicien ou à un sorcier, qui ne fera qu’aggraver le problème au lieu de le résoudre. 

La règle numéro 20 du Rituel est de demander au démon quelle est la cause de sa présence et cela est d’autant plus important s’il s’agit d’un maléfice, car, si le maléfice est dû à l’absorption d’une boisson ou d’un aliment, l’exorciste doit ordonner à la victime de les vomir. De même, si le maléfice est dû à un objet maléfique et que celui-ci est caché, l’exorciste doit se faire préciser le lieu et chercher cet objet afin de le brûler dans un rituel précis.

Maintenant, il ne faut pas croire naïvement aux maléfices. Ces cas restent comme même très rares et la plupart du temps, sont dus à des causes psychiques, des suggestions, des peurs. Et souvent, même si un sort est jeté, il ne se réalise pas parce que Dieu ne le permet pas, surtout si la victime est pieuse.

 

La magie et les rites à Satan

La magie noire, la sorcellerie ainsi que les rites pratiqués en l’honneur de Satan lors des messes noires sont regroupés entre eux en raison de leur analogie. Ils ont pour caractéristique commune de jeter un maléfice sur une personne par l’intermédiaire de formules magiques, d’incantations, de rites complexes, d’invocations aux démons. Celui qui se consacre à de telles pratiques devient le serviteur de Satan. Son serviteur et son esclave.

Le recours à des magiciens, même celui qui dissimule son action sous l’appellation équivoque de magie blanche, ne fait que dissimuler le premier maléfice par un deuxième maléfice, ne fait que contrer le premier maléfice en jetant un deuxième maléfice. Ainsi, le magicien supprime le premier mal en le remplaçant par un second mal et finalement ne fait qu’aggraver le mal. 

La magie est un sujet vaste, traité dans de nombreux livres qui sont faciles à se procurer sur des sites de vente en ligne. Il est très facile, pour quelqu’un qui n’a jamais pratiqué de magie, de s’initier aux rites. La magie concerne toutes les régions du monde, toutes les populations. Elle est pratiquée depuis l’aube des temps.

Aujourd’hui, elle perd son caractère sacré ou réservé, car elle est facilement disponible et donc, il est très facile de tomber dans ses pièges. Beaucoup, d’ailleurs, sous-estiment les dangers de la magie, car la magie sert Satan et donc défie Dieu. La magie est l’un des moyens utilisés par Satan pour capturer et abrutir l’homme. Le second moyen est la superstition et le dernier moyen est tout ce qui est de donner un culte, de façon directe ou indirecte, à Satan.

Certains sorciers se considèrent comme les maîtres du bien et du mal. Les spirites déploient tous leurs efforts pour invoquer les esprits, mais ils se livrent, et cela même sans s’en apercevoir pour certains, à des forces démoniaques.

L’homme est toujours en quête de vérité, de bonheur, de richesse, d’amour, de plaisir, d’admiration pour soi et pour autrui… Et c’est ainsi que beaucoup de gens, vieux, jeunes, hommes, femmes, ouvriers, chefs d’entreprise, politiques… en quête de vérité, en quête de richesse, en quête de bien-être, en quête d’amour… s’adressent à des magiciens, à des devins, à des astrologues, à des pranothérapeutes (magnétiseurs), des voyants… Certains d’entre eux sont bouleversés par cette expérience, d’autres en deviennent prisonniers et d’autres encore pénètrent dans le cercle très fermé des sectes.

Beaucoup de personnes pensent que ces formes de magie sont des superstitions, des curiosités, des mensonges ou encore des fraudes. Car, il ne faut pas le nier, ces activités rapportent beaucoup d’argent à ceux qui les font et ruinent ceux qui les utilisent.

La magie n’est pas une fausse croyance ou quelque chose de léger, dépourvu de tout fondement, mais c’est un moyen de recourir aux forces obscures pour diriger des évènements ou influer sur la vie d’autres personnes, toujours, bien sûr, à son propre avantage.

Il existe deux sortes de magie :

  • La magie imitative

Cette magie se fonde sur le critère de la ressemblance dans la forme, le procédé et le principe que tout semblable appelle son semblable. La personne désignée sera représentée par un pantin dans lequel, après avoir prononcé des incantations, des épingles seront enfoncées pour provoquer des maux physiques chez la victime.

  • La magie contagieuse

Cette magie repose sur le principe du contact physique ou de la contagion. Le magicien, pour exercer son action, doit posséder quelque chose appartenant à la victime, comme des cheveux, des ongles, des vêtements ou encore une photographie.

Au moyen de rituels et de formules, le magicien invoquera, à un moment précis de l’année ou de la journée, à des invocations à des esprits afin de rendre son œuvre efficace.

Par exemple, les sorciers du Cap Vert possèdent un rituel d’initiation à la magie noire capable d’invoquer Satan. Ce dernier, lors du rite, apparaît dans un miroir et confie au sorcier des pouvoirs. Ces pouvoirs sont destructeurs, maudits et sont capables de frapper les hommes. Le sorcier pourra devenir voyant, rebouteur, guérisseur, aura le pouvoir de dédoublement… selon ce qu’il aura demandé. En retour, le démon demandera des sacrifices, car rien n’est gratuit.

Ensuite, avec ces pouvoirs, le sorcier fera un rite de magie contagieuse et pourra déclencher chez sa victime une terrible aversion à l’égard de tout ce qui est sacré ainsi que d’autres maux plus ou moins graves.

Ces choses-là existent et sont même courantes dans certaines régions du monde.

Il faut savoir que celui qui a demandé le travail au sorcier devra aussi s’acquitter d’un sacrifice, devra présenter une offrande, même très modeste, après que les choses auront été accomplies. Par exemple, il devra faire le tour de sept églises, allumer des bougies, jeter des poudres… et bien sûr, payer le magicien. Les sommes demandées peuvent être astronomiques. Alors, des liens se créent entre le magicien et celui qui a demandé son service et donc entre ce dernier et Satan. En effet, celui qui a demandé un travail à un magicien devient obligatoirement l’esclave de Satan.

Parfois, des mères de famille emmènent leurs enfants, en toute bonne foi, chez un magicien ou un sorcier pour tel ou tel problème. Par exemple, si l’enfant a un problème de santé récurrent, s’il souffre d’asthme, s’il souffre d’un problème d’attention… la mère, après n’avoir trouvé aucune aide auprès des médecins, va le ramener chez un sorcier. Ce dernier lui donnera soit une potion ou un objet censé protéger ou guérir l’enfant. Or, l’objet est maléfique, donc, la mère de famille rapporte chez elle un objet maléfique qui va polluer toute sa maison et va faire empirer la maladie de son enfant et bien plus encore. Et quant à la potion, si l’enfant la boit, il ingurgitera une boisson maléfique qui va le rendre encore plus malade. Et voilà comment tomber dans le piège tendu par Satan.

Les opérations de la soi-disant haute-magie appartiennent aux catégories suivantes : sacralisation, consécration, bénédiction, destitution, excommunication et maléfiction. Ces opérations ont pour but de transformer des objets ou des personnes en symboles sacrés aux yeux de Satan. Selon le magicien, ces objets renferment une force céleste. C’est faux. Ces objets renferment une force maléfique et non céleste.

Je voudrais vous parler des talismans, car ces objets sont à part des autres. Vous savez, ces talismans qui sont surtout recherchés par les personnes désemparées, qui pensent être victimes d’un mauvais sort, qui pensent être malchanceux, qui pensent qu’ils ont raté leur vie… Ces talismans représentent, la plupart du temps, une divinité (un dragon chinois, un aigle, un serpent, Isis…). Les personnes, qui ont reçu un talisman d’un sorcier, pensent qu’elles vont être protégées de la malchance. Or, les talismans sont chargés d’énergie négative et vont agir sur le porteur comme un vide énergétique. Ces talismans vont non seulement nuire à leurs acquéreurs, mais aussi à leurs familles. Pour préparer ces objets ou ces talismans, les sorciers ont recours à l’encens, qui, dans la magie, est offert à Satan, par opposition très nette à l’encens offert à Dieu dans le culte liturgique. Alors un conseil : si vous voulez vous protéger du mal, portez, à votre cou ou sur vous, des médailles de saints, de la Vierge-Marie, de Jésus ou des anges.

Dans le cas des philtres ou des mixtures destinés à être incorporés dans la nourriture ou dans des boissons, ils peuvent provoquer, chez celui qui les absorbe, la suggestion ou la vexation diabolique. Non seulement la victime ingurgite quelque chose de vraiment pas bon gustativement, mais en plus, elle avale en elle les esprits maléfiques invoqués lors du rituel de préparation du philtre ou de la mixture. Par exemple, le philtre d’amour fait partie de cette catégorie. La personne qui l’ingurgite sera liée à celui qui le lui a fait boire. Elle sera alors contrainte de l’aimer même si elle ne le veut pas. Ce sont les puissances démoniaques qui agissent en elle et la contraignent. On désigne ce cas par le terme ligature.

La magie est partout autour de nous, car elle est entrée dans les mœurs, elle a fusionné avec des croyances, des coutumes. Aujourd’hui, même des personnes très ferventes s’adressent à des gourous, à des magiciens, pour se faire dire l’avenir, pour rechercher un travail, pour guérir d’une maladie… Et pourtant, ces mêmes personnes se rendent à l’église chaque dimanche, vont communier, essaient d’avoir une vie paisible. Elles ne se rendent même pas compte qu’elles servent Satan.

Reprenons l’exemple de la mère de bonne foi, la même qui apprend à ses enfants des rites visant à éloigner le mauvais œil le jour de Noël ou qui accrochent autour du cou de ses enfants des chaînettes avec des crucifix et des dents de loup côte à côte. Ces derniers, même s’ils ne sont pas chargés par des rites magiques, entretiennent un lien avec le démon par le péché de la superstition.

La magie est aussi associée à l’art divinatoire. Regardez autour de vous le nombre de personnes qui vont se faire tirer les cartes ou qui consultent un astrologue ou un voyant pour connaître leur avenir. Toutes ces pratiques sont fondées sur la doctrine ésotérique qui met en relation l’homme et le divin. L’astrologie s’est tellement banalisée qu’on la retrouve dans presque tous les journaux et que les radios la livrent dès le matin. Et la personne naïve devient dépendante de sa voyante, de sa tireuse de cartes ou de son astrologue. Ce sentiment peut faire naître en elle la peur, la colère ou l’incertitude. Et elle sera tentée de recourir à la magie ou de se procurer des talismans capables de neutraliser ces sentiments qu’elle a elle-même créés. Et qui est d’ailleurs la source de sa maladie ou de son mal-être ou de sa malchance. C’est le serpent qui se mord la queue.

On peut aussi frapper une communauté entière par la magie et pour vérifier ce fait, il n’y a qu’à ouvrir ses manuels d’histoire. Penchons-nous un moment sur Karl Marx, Hitler ou encore Staline. Ces personnages ont commis des atrocités, des horreurs et toutes les monstruosités commises par ces trois personnages avaient atteint un tel degré de perfidie que l’on peut les qualifier de diaboliques. Le démon peut se servir d’un homme pour frapper des groupes, pour les dominer.

Prenons un autre exemple : certaines musiques ou certains chanteurs provoquent, lors des concerts ou lors d’une écoute prolongée, de tels états de frénésie extrême ou d’une volonté de destruction tellement forte que cela ne peut venir que du démon. D’ailleurs, il est plus facile de frapper une foule qu’un seul individu. Et cela se vérifie tous les jours.

Donc, il est évident que le démon peut frapper un groupe entier. Et qu’il existe presque toujours, dans ces cas, un consensus entre Satan et les hommes ayant commis la faute de vouloir s’associer à l’œuvre satanique par intérêt, par vice, par ambition. Voyez la légende du Club des 27, vous comprendrez ce que je veux dire.

L’influence du démon exercée sur un groupe de personnes, sur une communauté, est l’une des plus dangereuses, des plus destructrices et des plus marquantes.

 

Les malédictions

Les malédictions sont des paroles par lesquelles on souhaite du mal à autrui, et ce mal a pour origine le démon. Ces paroles, lorsqu’elles sont imprégnées d’une véritable perfidie et qu’il existe un lien de sang entre le médisant et le maudit, peuvent entraîner de graves conséquences. 

Les cas les plus fréquents de possession ou de vexation démoniaque proviennent de malédictions adressées par des parents ou grands-parents à leurs enfants ou à leurs petits-enfants, surtout si ces malédictions portent sur la vie de ces derniers ou si elles sont faites à l’occasion d’évènements particuliers, comme le mariage ou une naissance.

Par exemple, une mère qui ne veut pas que son fils prenne pour épouse une jeune femme qu’elle a prise en grippe peut proférer, lors du mariage, une malédiction et ainsi maudire son fils ou sa bru. Peut-être n’aura-t-elle pas conscience de son acte, mais ces mots proférés avec haine et rage peuvent avoir de graves conséquences. Car implicitement, elle demande au démon d’agir pour elle afin d’écarter sa bru. Il s’en suivra une rupture, une maladie… surtout si le couple n’est pas croyant et non protégé par les prières.

 

Le mauvais œil

J’ai souvent entendu dire : « J’ai le mauvais œil sur moi » par des personnes qui se croient poursuivies par la malchance. En disant cela, elles pensent être victimes de la malchance et emploient donc mal l’expression.

En fait, le mauvais œil est un vrai maléfice. Le mauvais œil suppose l’intention de nuire à une personne donnée par l’intermédiaire du démon. Le moyen spécifique utilisé pour mener à bien cette action est le regard. Ces cas restent tout de même très rares.

Mais lorsque cela est le cas, il est très difficile d’identifier l’auteur du maléfice. L’important est que la victime ne se mette pas à soupçonner tous ses proches, mais qu’elle pardonne et prie pour l’auteur du maléfice.

 

Le sort

C’est le moyen le plus utilisé.

Le sort est l’action de faire ou de confectionner un objet à l’aide de matériaux étranges et variés dans le but d’engendrer un maléfice sur une personne donnée. L’objet revêt alors une valeur symbolique. Le sort est un signe tangible de la volonté de nuire et un moyen offert à Satan pour qu’il y grave sa force maléfique.

Satan est un mauvais imitateur de Dieu et demande des sacramentaux dans le but d’imiter Dieu. Dans le cas du sort, le matériau est utilisé de la même manière que lors d’un sacramental, mais à des fins maléfiques.

Il existe deux façons distinctes de jeter un sort :

–             La façon directe

Dans ce cas, la personne qui veut jeter le sort prépare à l’intention de sa victime une boisson ou un plat auquel elle ajoute, dans la préparation, l’objet du sort. L’objet peut être du sang menstruel, des os de mort, des poudres brûlées, des organes d’animaux (essentiellement le cœur), des herbes spéciales…

L’effet maléfique ne dépend pas du matériel utilisé, mais de la volonté de nuire de la personne qui le prépare. Ce sont les formules occultes prononcées lors de la préparation de la mixture qui va déterminer la force du sort.

La victime, en ingurgitant cette mixture, va souffrir de maux de ventre atroces. Ces maux d’estomac sont bien connus des exorcistes et se soignent uniquement par l’exorcisme durant lequel la victime va vomir, à plusieurs reprises, des excréments ou des bouillies blanchâtres. C’est le mal qui s’évacue.

Il est recommandé à la victime de boire de l’eau bénite ainsi que d’avaler de l’huile et du sel exorcisés afin de faciliter la délivrance.

–             La façon indirecte

La façon indirecte est le fait de jeter un maléfice sur des objets appartenant à la victime (photos, cheveux, vêtements…) sur une figurine la représentant (un pantin, une poupée…).

C’est un matériau de transfert que l’on va frapper de différents maux afin que la victime ressente ces maux. Par exemple, prenons le cas d’une poupée vaudou à qui le sorcier va enfoncer des épingles dans la tête. La victime souffrira alors de maux de tête.

Le sorcier ou le magicien peut aussi enfoncer des clous, des aiguilles, des couteaux dans toutes les parties du corps. La victime souffrira alors de douleurs lancinantes à des endroits précis.

Dans ces cas-là, la victime, lors de l’exorcisme, peut rejeter des clous, des couteaux… ou des objets insolites, des fils de fer entortillés, des fils de coton colorés… par la bouche. À noter que ces objets ne créent jamais de dégâts lors de l’expulsion, même s’il s’agit de morceaux de verre. La bouche n’est pas entaillée, de même que l’œsophage ou la langue. Ces mêmes objets peuvent se matérialiser à côté de la victime. En effet, il arrive que certains objets soient expulsés mystérieusement. La victime peut souffrir d’un mal abominable à l’estomac, comme si elle avait un caillou en elle, puis être spontanément soulagée sans avoir expulsé quelque chose de visible. Or l’objet se matérialise spontanément à côté d’elle.

L’existence des sorts est souvent attestée par la présence, dans la literie, d’objets étranges, comme des rubans colorés et noués, de la laine tressée, des mèches de cheveux, des caillots de sang, des poupées couvertes de blessures… découverts dans l’oreiller.

Parfois, ces objets sont invisibles et n’apparaissent qu’après aspersion d’eau exorcisée.

Tous ces objets doivent être bénis avec de l’eau bénite. La victime peut le faire elle-même et il est même conseillé qu’elle le fasse. Ensuite, il faut les brûler à l’air libre et jeter les cendres, ainsi que tout ce qui n’a pas brûlé (comme le fer par exemple), dans de l’eau courante (égouts, rivières…) et non dans les toilettes.

Il y a aussi les objets étranges cachés dans des oreillers ou des matelas. Ces derniers peuvent être découverts par des médiums mettant leur don au service du bien. Là aussi, il faut brûler les oreillers ou le matelas à l’extérieur et jeter les cendres dans de l’eau courante.

Il ne faut jamais agir à la légère avec des objets soumis à un maléfice. Il faut prendre toutes les précautions qui s’imposent au risque de s’exposer à de graves ennuis. D’abord, la victime ne pourra être libérée du maléfice et l’exorciste pourra subir divers maux. Il est important de se laver les mains avec de l’eau bénite lorsque l’on touche un objet maléfique, de faire des bénédictions puis des prières sans discontinuité en le brûlant, puis de jeter les cendres dans de l’eau courante.

Il y a des cas où de nombreuses années se sont écoulées entre la découverte de l’objet maléfique et l’accomplissement du maléfice. Dans ces cas-là, la destruction de l’objet n’entraînera pas de soulagement chez la victime. Seul l’exorcisme pourra l’aider. Dans d’autres cas, si le maléfice est récent, le fait de brûler l’objet entraînera l’interruption du maléfice.

Parfois, le sorcier, pour jeter un sort, enterre des animaux vivants. Souvent, ce sont des crapauds. Dans ces cas, le maléfice peut être interrompu si l’on découvre l’animal vivant.

Il arrive aussi que des nœuds inextricables se forment dans les cheveux des enfants et des femmes.

 

Dans cet article, je ne parlerai pas du vaudou ni du spiritisme et de la planche oui-Ja, car j’en ai fait des articles dans lesquels j’explique clairement leur nuisance. Sachez simplement que le vaudou est la pire des magies, car elle mêle la sorcellerie et le spiritisme et surtout la suggestion. C’est une magie très puissante et dangereuse. Il ne faut surtout pas l’utiliser et si vous croisez un sorcier vaudou, éloignez-vous de lui. Quant au spiritisme et à la planche Oui-Ja, je n’ai jamais caché mon aversion pour ces pratiques dangereuses. La planche Oui-Ja peut s’acheter dans n’importe quelle boutique ou sur internet. Il existe même des jeux pour initier les plus jeunes. Toute forme de spiritisme est dangereuse, car c’est un moyen pour Satan de nous posséder, un moyen très puissant d’ailleurs. Que ce soit avec la planche Oui-Ja ou lors d’une séance d’écriture automatique, c’est toujours un démon qui répond à l’appel du spirite et cela il faut vraiment se le mettre en tête. Ce n’est jamais votre tante décédée ou un autre membre de votre famille. C’est le démon ! Sauf, dans des cas très rares où Dieu le permet pour vous soulager. Mais en général, ce n’est pas lors d’une séance de spiritismes que ces âmes s’expriment.

Dans mon livre « L’exorcisme et la possession démoniaque », j’explique ce qu’est un maléfice, le vaudou, la planche Oui-Ja… et surtout comment se protéger d’un maléfice. Le combat est spirituel et doit être mené par tous. Courage, persévérance, bienveillance. 

Si vous souffrez de maux démoniaques et souhaitez retrouver votre liberté, rendez-vous aux pages “Se délivrer du Mal” et “Demande d’aide” pour comprendre l’aide personnalisée à la délivrance que je mets à votre disposition pour vous aider dans votre combat. 

 

Marie d’Ange

 

Pour aller plus loin

 

 

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1 commentaire sur “C’est quoi un maléfice ?

  1. […] l’article « C’est quoi un maléfice », je donne une définition précise du maléfice, de sa nuisance et de son mode d’action. Je […]

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