Andrei Romanovich Chikatilo

En psychiatrie, un psychopathe est une personne qui souffre d’un important trouble du comportement. Ce trouble se manifeste par une absence totale de culpabilité, par l’incapacité pour le malade d’éprouver de l’empathie. Les médecins n’arrivent pas à définir les origines de ce trouble. On compte près de 3 % des hommes touchés par la psychopathie et 1 % de femmes. Certains vivent parmi nous et ne passeront jamais à l’acte. D’autres deviendront des tueurs en série sanguinaires, à l’image d’Andreï Romanovich Chikatilo, ce psychopathe russe qui a fait 52 victimes. Retour sur cette histoire effrayante et démoniaque.

 

 

La psychopathie

Avant de commencer cet article, j’aimerais vous parler de ce trouble psychiatrique qu’est la psychopathie. Dans ce blog, je parle souvent de ces personnes qui deviennent des tueurs en série, à l’image d’Albert Hamilton Fish, de Corumba, de David Berkowitz, de Ronald Defeo Junior… Dans ce genre d’affaires, souvent le meurtrier parle de voix démoniaques qui l’auraient poussé à passer à l’acte. Souvent aussi, les meurtriers prennent des drogues ou ont des comportements déviants, aiment s’autodétruire. On a aussi parfois l’évocation du satanisme ou de violences infantiles.

La psychopathie est définie par la psychiatrie comme étant un trouble du comportement appartenant au spectre des psychoses. Ce trouble se traduit par un comportement fortement antisocial. Le psychopathe a une vision déformée de la réalité et ne peut s’adapter à la société. Il agit d’une manière très impulsive. Il trouve dans le fait de détruire psychologiquement ou physiquement sa victime une jouissance. Et pourtant, il est incapable de ressentir le moindre sentiment.

Les psychiatres ont du mal à définir l’origine de ce trouble. On parle de génétique, d’influences de facteurs environnementaux et familiaux, mais cela ne s’applique pas à tous les psychopathes dont les comportements ont fait l’objet d’études approfondies.

Le psychopathe reste donc un mystère. Un mystère très dangereux, car il peut passer à l’acte subitement, se mettre à tuer, sous la force d’une pulsion qu’il ne peut contrôler, sans ressentir la moindre culpabilité de son acte.

Dans cette définition, bien sûr, j’exclus la catégorie des islamistes, qui eux tuent les mécréants pour assouvir une idéologie obscurantiste et meurtrière.

Les médecins nous disent que la psychopathie est une pathologie que l’on ne peut soigner. C’est un fait, car ce trouble mental existe. Mais parfois, cela n’a rien à voir avec le médical, il s’agit tout simplement d’une possession démoniaque. Lorsque l’on regarde l’histoire de ces tueurs en série, on s’aperçoit que le Diable est toujours cité à un moment ou à un autre. Maladie mentale oui, mais pas toujours… Dans cette histoire qui va nous intéresser, on peut se poser la question. Et c’est là que la génétique se met en scène et que l’on peut parler de la glande pinéale, aussi appelée épiphyse, cette glande endocrine du cerveau qui secrète l’hormone mélatomine. Il semblerait que les psychopathes ne possèdent pas cette glande ou que cette glande soit calcifiée, donc qu’elle aurait été présente, mais qu’elle ne fonctionne plus chez les cerveaux des psychopathes. 

Les ésotéristes considèrent cette glande  comme le troisième oeil. Elle serait donc en lien avec le monde des esprits, le monde divin. Certains naissent avec cette glande, d’autres en sont naturellement dépourvus, et chez d’autres, elle ne fonctionne plus. 

Cette glande est le siège de l’empathie, et oui, le siège de la communication avec le divin, le siège de l’Ajusteur de conscience, ce qui relie l’âme à son Créateur. Elle s’éteint chez celui dont l’âme s’éteint. La non existence de l’épiphyse ou la disparation de l’épiphyse rend l’homme incapable de compassion. Donc, il devient tel qu’un démon. Et s’il est tel qu’un démon, normal qu’il entende des démons. Gardez cela en tête. 

En vérité, des études sont menées sur la glande pinéale, mais comme l’on veut nous cacher l’information qu’il existe sur Terre des humanoïdes qui n’ont pas d’âme et que nous coexistons avec eux, et qu’ils sont responsables de bien d’atrocités. Ces gens sont incapables d’humanité, de compassion, d’amour. Ils sont une anomalie. À présent, voyons comme l’une de ces anomalies se comportent. 

 

Andreï Romanovich Chikatilo

Andreï Chikatilo est né le 16 octobre 1936 dans l’actuel village ukrainien de Yablochnoïe. Pour rappel, à cette époque l’Ukraine était la République socialiste soviétique et faisait partie des républiques formant l’Union soviétique (URSS) avant sa dislocation en 1991. La politique était basée sur les principes du marxisme-léninisme et donc communiste et l’on considérait les criminels comme étant de purs produits du capitaliste.

Andreï Chikatilo sera exécuté par balle le 14 février 1994 à Novotcherkassk en Russie. Il aura fait 52 victimes. On le surnommera « le monstre de Rostov » ou « l’éventreur de Rostov ». Retour sur son passé pour tenter de découvrir ce qui a fait de lui un tueur en série et un psychopathe. 

Les parents d’Andreï Chikatilo étaient agriculteurs et vivaient dans la misère. Dans cette région, le communisme de Staline, qui a collectivisé les terres, a provoqué des famines et justement, le jeune Andreï a vécu la famine dans sa jeunesse. Sa mère lui racontait que son frère aîné, un certain Stephan, de quatre ans son aîné, a été enlevé, tué et mangé par les voisins qui mourraient de faim. Dans les faits, nous n’avons aucune preuve que ce Stephan ait réellement existé, ni qu’il eût servi de dîner à une bande de cannibales. Mais l’on sait qu’Andreï a été « bercé » durant son enfance par ces effrayantes histoires de cannibalisme. Comment peut-on se construire dans un monde où l’on croit ses voisins capables de manger un enfant ! 

Enfant, Andreï vit aussi toute l’atrocité de la guerre. Son père fût fait prisonnier alors qu’il n’avait que 4 ans et Andreï se retrouva seul avec sa mère, dans une petite cabane sordide. Pour se tenir chaud, il partageait le lit avec sa mère. Mais, il souffrait d’énurésie et mouillait souvent le lit de sa mère qui le battait. D’ailleurs, cette dernière le battait souvent, comme si elle déchargeait sa tristesse et sa frustration sur son fils. À côté de cette maltraitance, la guerre faisait rage et il n’était pas rare qu’Andreï croise des cadavres sur son chemin. Il en était à la fois effrayé et attiré.

Andreï Chikatilo a vécu une enfance plutôt solitaire. Il allait à l’école, était brillant même s’il n’obtenait pas de bons résultats. Il étudia les langues, la littérature et le génie mécanique à l’Université de Rostov et même là, il se montrait peu enclin à se faire des amis.

En 1960, âgé de 23 ans, il fréquenta une fille. L’histoire devait être sérieuse, jusqu’au moment où sa petite-amie décida d’aller plus loin dans la relation en passant à des relations plus intimes. Andreï fut incapable de faire l’amour à cette femme. Cette dernière se moqua de lui et pire, répandit le bruit de son impuissance dans toute l’université. C’est à cette époque que surgit sa première pulsion meurtrière. Il s’imaginait kidnapper cette femme qui lui a fait tant de mal, la torturer, la découper. Il ne passa pas à l’acte, mais, à partir de ce jour, cette pulsion ne le quittera plus.

En 1963, il rencontra Feodosia Odnacheva, une fille de mineur. Bien que la vie sexuelle du couple frisait le néant, deux enfants naîtront de cette union : Ludmilla et Youri. Tout au long du mariage, Andreï Chikatilo connaîtra de nombreuses pannes sexuelles.

En 1971, Andreï trouva un poste d’enseignant. Il était un bien piètre professeur, mais il exerça ce métier plusieurs années, période pendant laquelle il fut à plusieurs reprises accusé d’attouchements sexuels sur ses élèves. À cette époque, vers 1968, ses pulsions sont grandissantes et pour les satisfaire, il s’achète une maison, un taudis, en face d’un parc pour enfants. De sa fenêtre, il peut observer les enfants qui jouent dans le parc tout en se masturbant. Cette habitude malsaine lui a permis de contenir ses pulsions un moment.

 

Les meurtres

Jusqu’à présent, Andreï n’était pas encore passé à l’acte. Il se contentait d’observer et de se masturber, mais n’obtenait aucune satisfaction sexuelle. Les pulsions grandissaient encore dans sa tête et il commença à entendre des voix lui ordonnant de passer à l’acte, ce qu’il fit le 22 septembre 1978. Il réalisa son premier meurtre sur une enfant de 9 ans, Yelena Zabornova. Ce jour-là, Andreï Chikatilo arrive à attirer l’enfant à l’intérieur de son taudis. Il veut la violer, n’y arrive pas. Alors, de rage, il la poignarde. Et c’est à ce moment-là qu’il ressent une vive excitation sexuelle. Nous savons qu’à partir de ce jour, il ne recherchera dans le meurtre que cette vive excitation, encore et toujours, la satisfaction de cette pulsion sexuelle. Jamais, à aucun moment, il a regretté avoir tué cette petite fille.

L’enquête concernant la disparition de Yelena Zabornova mena à Andreï Romanovich Chikatilo. En effet, des témoins l’avaient vu en compagnie de l’enfant, et les enquêteurs ont retrouvé du sang devant le taudis qui servait de planque à ce malade mental. Pourtant, il ne fut pas inquiété par les autorités soviétiques. Même s’il a été soupçonné et interrogé, l’instruction s’était orientée vers un nouveau suspect. En effet, la police arrêta Alexandre Kravchenko, un criminel condamné pour meurtre lorsqu’il était encore mineur, et remis en liberté conditionnelle. Sous la torture, ce dernier avoua le crime de Yelena Zabornova. Et malgré sa rétractation et les incohérences du dossier, il fut reconnu coupable et exécuté, alors qu’en réalité il était innocent et que le véritable monstre était toujours dans la nature, prêt à tuer à nouveau.

Et bien sûr, le tueur en série récidiva le 3 septembre 1981 en tuant Larisa Tkachenko, une prostituée de 17 ans. Là encore, il ne fut pas inquiété pour ce meurtre. Et chose plus surprenante, la même année, il perdit son poste d’enseignant pour avoir abusé de jeunes garçons dans un dortoir. Il ne fut pas inquiété non plus pour cette affaire. Et comme il avait sa carte du parti communiste, il retrouva un poste de commis de matières premières dans une usine, travail qui lui permit de voyager et d’étendre son champ d’action. On voit bien ici que ce tueur en série a quand même bénéficié d’une incroyable chance ou d’une aide surnaturelle ! Ceci est bien sûr une supposition. Neuf mois plus tard, le 12 juin 1982, il tue une fillette âgée de 12 ans, Lioubov Biriouk.

Durant les 12 années suivantes, Chikatilo se met à tuer de manière effrénée, diminuant le temps entre chaque meurtre. On note ici une montée en puissance de ses pulsions. Il s’attaque aussi bien aux femmes qu’aux hommes, aux adultes, qu’aux enfants. Il s’en prend plus volontiers à des fugueurs, à des prostituées qu’il localise dans les gares ou les abris-bus et qu’il attire sous la promesse de cigarettes, d’alcool ou d’argent.

Concernant la manière dont il tue ses victimes, nous avons toujours le même schéma : impuissant, il cherche à assouvir ses pulsions sexuelles et n’arrive à la satisfaction qu’en torturant et assassinant ses victimes. Il les mutile puis consomme leurs chairs, notamment les seins et les organes sexuels. Sa signature est l’énucléation, c’est-à-dire qu’il retire les yeux de ses victimes. Et le rythme s’accélère : plus il tue, plus il ressent le besoin de tuer et plus vite il repasse à l’acte.

On sait que lorsque les victimes étaient des hommes, ce n’était jamais des adultes, mais des enfants âgés de 8 à 16 ans et qu’avant de procéder aux mutilations, il essayait toujours de les violer sans succès et exigeait qu’on le qualifie de héros.

En ce qui concerne les femmes, les victimes sont souvent des prostituées. Il prélevait les organes sexuels qu’il mangeait. Puis, se livrait à des viols post-mortem en utilisant un couteau.

Pour l’énucléation, le tueur avoua craindre d’être « photographié » par les victimes et donc qu’elles reviennent en fantôme pour se venger.

Andreï Chikatilo a fait officiellement 53 victimes avant d’être arrêté. Il aurait pu être arrêté peut-être plus tôt s’il n’y avait pas eu cette censure d’État. En effet, à cette époque, en Russie, on considérait que les tueurs en série étaient de purs produits des États-Unis décadents. Les autorités ne voulaient pas que le bruit coure sur un tueur en série ukrainien. Donc, toute la presse tut l’affaire et malgré les 600 policiers qui travaillaient sans relâche sur cette histoire, la population ignorait l’existence d’un tueur en série dans son voisinage. Ce n’est qu’après le 13e meurtre que la presse commença à parler d’Andreï Romanovich Chikatilo.

 

L’arrestation et la condamnation

Nous n’avons pas beaucoup d’informations concernant l’enquête menée par les forces de l’ordre pour arrêter Andreï Chikatilo. Nous savons qu’en 1983, le ministère de l’Intérieur met en place une Task Force sous la direction du commandant Mikhail Fetisov qui recruta les meilleurs spécialistes en criminologie de la police soviétique, à l’instar du lieutenant Victor Burakov, véritable profiler qui va s’aider du psychiatre Alexandre Bukhanovsky pour établir un profil psychologique du tueur. Victor Burakov va aussi interroger de nombreux psychopathes et tueurs en série pour tenter de comprendre leur façon de raisonner. Il va notamment s’entretenir avec Anatoly Slivko, un psychopathe sous les verrous, qui va lui confirmer le portrait dressé par le psychiatre : le tueur en série est certainement un homme qui a été victime d’abus sexuels dans son enfance, qui se fond dans la masse et qui exerce une profession qui l’oblige à voyager.

Nous sommes à la fin des années 80. Les analyses ADN font leur entrée dans le milieu des enquêtes judiciaires, mais nous en sommes encore qu’au balbutiement de cet art. La seule chose qu’ont les enquêteurs en leur possession, c’est un échantillon de sperme du tueur, prélevé sur plusieurs victimes, ce qui permet de définir le groupe sanguin du tueur. Aussitôt, on réalise plus de 500 000 contrôles et 165 000 prises de sang, sans succès.

En septembre 1984, Chikatilo est arrêté alors qu’il abordait un groupe de jeunes filles à un arrêt de bus de Rostov. La fouille de sa mallette montre qu’il est en possession d’un couteau, d’une corde et d’un pot de vaseline. On réalise une prise de sang, mais là encore, coup de bol pour le tueur (décidément, la chance ne quitte pas le fou ! A-t-il un ange gardien démoniaque ?), les autorités ne trouvent aucune (et je dis bien aucune !) correspondance entre le groupe sanguin de Chikatilo et celui déterminé par l’analyse du sperme retrouvé sur les victimes. Le groupe sanguin de Chikatilo est A alors que celui de l’analyse du sperme retrouve un groupe AB.

Chikatilo est relâché deux jours plus tard, grâce encore, à sa carte du parti communiste qui faisait de lui un bon citoyen. Quelques semaines plus tard, il est à nouveau arrêté pour vol sur son lieu de travail. Il est alors renvoyé du parti communiste et condamné à trois mois de prison ferme.

Une fois libéré, il se remet à tuer en 1985. Durant l’année 1989, il fit 5 victimes en l’espace de cinq mois et durant l’année 1990, il fit 9 victimes en l’espace de dix mois. Son dernier meurtre fut commis le 6 novembre 1990 sur la personne de Svetlana Korotish, une jeune femme âgée de 22 ans et c’est ce dernier meurtre qui a permis son arrestation. En effet, il fut aperçu par des témoins en train de quitter l’endroit où le corps fut retrouvé. Le lendemain, il est arrêté. Cette fois-ci, on ne le relâcha pas. Tout concordait pour l’accuser d’être le tueur en série qui mobilisait tant les policiers depuis plusieurs mois. Alors, les autorités s’acharnèrent. Et au bout de quinze jours d’interrogation, Andreï Chikatilo avoua 56 meurtres, alors que la police n’avait dénombré que 36 victimes.

On découvrit aussi, après plusieurs prélèvements sanguins et de spermes du tueur, une bizarrerie d’une extrême rareté : Andreï Chikatilo présentait une histocompatibilité différente des cellules sanguines et du sperme. Bizarrerie qui explique pourquoi le sperme n’est pas du même groupe sanguin que le sang lui-même.

Le 14 avril 1992 s’ouvre le procès d’Andreï Romanovich Chikatilo. Comme cela se faisait à l’époque, le tueur est placé dans une cage à barreaux. Lors de ce procès, le psychopathe se distingua par son comportement outrageant : à deux reprises, il abaissa son pantalon et exhiba ses parties génitales à la Cour. Plusieurs fois, il souffla d’impatience ou baragouina des phrases sans sens. Il annonça aussi être enceint et avoir des montées de lait à cause des radiations…

Dans un premier temps, il nia avoir commis les meurtres qu’il avait avoués lors de la garde à vue. Puis, il inventa (ou pas) d’autres victimes. Son avocat plaida la folie, mais les experts-psychiatres le déclarèrent sain d’esprit.

Lors du prononcé du verdict, Chikatilo se mit à chanter et fut expulsé du tribunal. Bien sûr, il fut reconnu coupable des meurtres de 21 hommes et 31 femmes et condamné à mort. Il fut exécuté par balle tirée à l’arrière du crâne le 14 février 1994 dans une prison soviétique.

 

Analyse psychologique d’un tueur en série

Les psychiatres sont unanimes sur le sujet : des traumatismes subis à l’enfance peuvent engendrer des troubles à l’âge adulte. En effet, ces troubles peuvent calcifier la glande pinéale. C’est une hypothèse.

Dans le cas qui nous intéresse, Andreï Chikatilo avait subi dans son enfance de nombreux traumatismes, notamment sa mère le battait. Ces coups avaient engendré des lésions cérébrales découvertes lors d’un examen médical. C’est probablement pour cela qu’il souffrait d’incontinence et qu’il avait des problèmes d’érection. Mais tout enfant battu ne devient pas un tueur, heureusement !

Nous savons que le père d’Andreï était inexistant, fait prisonnier alors qu’il n’avait que 4 ans. Pas de figure paternelle, juste une mère dominatrice qui lui faisait subir des humiliations quotidiennes. Là encore, il y a des enfants qui réussissent très bien dans la vie même s’ils n’ont pas eu de figure paternelle. Ce qui compte, c’est l’amour que l’on donne à un enfant, cet amour qui va le faire grandir et évoluer. Là, Andreï n’a pas connu cet amour protecteur, cette stabilité familiale.

De nature réservée et solitaire, Chikatilo fut très bouleversé par sa première relation amoureuse, qui sexuellement, devint un échec cuisant. Il fut la risée de tous ses camarades de classe. Il était davantage attiré par les enfants, car avec eux, il n’y avait pas de jugement. Et c’est donc naturellement qu’il devint enseignant. Il admit plus tard être attiré par les enfants, ressentir un attrait sexuel pour eux, comme un dominant sur un dominé, comme s’il les dominait, il pouvait enfin dominer sa mère. C’est complexe comme raisonnement, mais c’est ainsi que la plupart des psychiatres expliquèrent l’attrait d’Andreï pour les enfants. Personnellement, je n’aime pas chercher des excuses pour ce genre de comportement, car ces prédateurs sont tout simplement à enfermer. Ces gens aiment dominer le faible et l’innocent. Ils n’ont pas de compassion, et donc, pour eux, la proie doit être faible pour qu’ils puissent la dominer, d’où l’attrait pour les enfants ou pour les femmes. 

Lorsque le tueur tenta de violer sa première victime, une enfant de 9 ans, il ne réussit pas à obtenir une érection et donc substitua un couteau pour commettre un viol et en tira un plaisir inouï, jamais ressenti jusqu’à présent. Dans son esprit dérangé, à partir de ce moment, cette pulsion n’allait jamais plus le quitter, cette idée de plaisir dans le meurtre allait se faire de plus en plus présente. C’est à partir de là que lui, qui était déjà tel qu’un démon, se laissa posséder par un démon. Dès lors, il accepta la possession. 

Au début de l’article, je disais que les psychopathes ne ressentaient aucun sentiment, aucun sentiment de culpabilité. Or, Andreï Chikatilo enlevait les yeux de ses victimes de peur que son image soit la dernière vue par les victimes. Cela démontre une certaine culpabilité, une certaine peur aussi dans l’idée d’une vengeance post-mortem. Du moins, c’est ainsi que les psychiatres expliquèrent ce fait. Mais, cela n’est pas compatible avec l’idée du psychopathe. En réalité, ce qu’Andreï Chikatilo ne supportait pas, c’était l’âme de sa victime, et l’oeil du divin sur lui. On peut voir l’âme dans le regard d’une personne, et c’est cela que ce psychopathe ne supportait pas. 

Quant au cannibalisme, car Chikatilo mangeait les seins et les parties génitales de ses victimes, on pense que cela a un rapport avec l’histoire (fausse ?) de son frère mangé par les voisins. En réalité, une personne qui ne possède plus d’empathie ne connaît plus ni le bien ni le mal. Pour lui, manger de la viande humaine est normal. 

Pour conclure, je dirais que Chikatilo est l’image même du Mal Absolu, qu’il est comme possédé par le démon, mais que ce démon est lui-même. Il est réel, le démon aussi. Comme toujours, et cela est très révélateur de notre monde malade, ce genre de personnage attire souvent les curieux en mal de sensations fortes et c’est pour cela que l’histoire d’Andreï Chikatilo a donné lieu à un téléfilm américain, plusieurs adaptations cinématographiques, des romans et même des chansons ! En effet, le groupe trash métal Slayer s’est inspiré des crimes de Chikatilo pour écrire la chanson Psychopathy Red.

Pensées particulières aux victimes et aux familles qui ont dû se reconstruire après le passage dans leur vie d’un monstre qui aurait pu être arrêté plus tôt, mais que pour une histoire politique, a pu continuer à sévir. Le Mal attire le Mal, le Mal soutient le Mal, le Mal aide le Mal. Et finalement, comme notre monde gît sous la domination du Mal, les sbires du Malin, qui sont devenus comme cet Andreï Chikatilo, laissent agir le Mal pour couvrir leur propre mal. Je vous laisse méditer ces paroles.

 

Sources : users.skunet.be, latelanera.com

 

Marie d’Ange

 

Pour aller plus loin

 

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1 commentaire sur “Andrei Romanovich Chikatilo

  1. Que c’est misérable, une vie sans son sauveur!
    Ce monsieur n’a pu trouver quelqu’un dans sa pauvre vie, pour lui prêcher l’évangile de Christ…
    Tant de vies détruites par Satan.
    Matthieu 11/28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. 29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. 30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. Merci Jésus, Tu es le meilleur Ami

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