Albert Halmilton Fish était un tueur en série américain particulièrement actif et sanguinaire. On ne sait pas exactement le nombre de ses victimes, mais on peut l’estimer à plus de deux cents. Albert Fish, l’homme aux multiples surnoms, le cannibale de Brooklyn, l’Ogre de Wysteria, le Gray Man, le croquemitaine… était quelqu’un de profondément dérangé, cannibale, pédophile, scatophile…, aimant particulièrement s’attaquer aux enfants. Les meurtres commis ont été d’une telle atrocité, d’une telle barbarie, que je préviens les âmes sensibles de ne pas lire la suite de cet article.
Biographie d’Albert Hamilton Fish
Albert Halmilton Fish est né le 19 mai 1870 à Washington DC et mort le 16 janvier 1936 à la prison de Sing Sing, dans l’État de New York. Cet homme a plongé toute l’Amérique dans la frayeur à la suite de différents meurtres d’une barbarie sans nom.
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Même son propre fils avait peur de celui que l’on surnommait le cannibale de Brooklyn ou encore l’Ogre de Wysteria. C’est pour vous dire, chers lecteurs, combien cet homme était profondément dérangé mentalement, un démoniaque de la pure espèce, un dangereux psychopathe. Un homme qui était tourmenté par des puissances démoniaques, comme avait témoigné son propre fils, Albert Fish Jr, qui raconta à la barre que parfois, lors des nuits de pleine lune, son père ressentait une irrésistible envie de consommer de la viande crue et que son visage se transformait d’une manière bizarre et qu’il regardait souvent autour de lui, comme s’il avait peur d’une personne invisible derrière lui.
En plus d’être un tueur en série particulièrement sanguinaire, Albert Fish pratiquait des pratiques sexuelles abjectes, comme le voyeurisme, le sadomasochisme, le fétichisme, la flagellation active, la bestialité, la prostitution, l’autocastration, la pédophile, l’ondinisme et la scatophilie.
Et en plus de pratiquer des séances sexuelles abjectes, le cannibale de Brooklyn mangeait de la viande humaine et aimait particulièrement s’attaquer aux enfants. On parle de plus de deux cents victimes de ce monstre.
Albert Fish a eu un passé chaotique. Il perdit son père très tôt et sa mère, ne pouvant subvenir aux besoins de la famille, le plaça dans un orphelinat. Il y passa une bonne partie de son enfance où il fut souvent battu, fouetté, puni. C’est d’ailleurs dans cet endroit qu’il connut les plaisirs de la souffrance physique et qu’il s’adonna au masochisme. On dit aussi qu’il descend d’une famille où beaucoup de membres ont souffert de maladie mentale. Cela n’excuse en rien ses actes !
Son frère aîné Walter était aussi enfermé dans cet orphelinat. Souvent, il lui montrait des photos d’hommes et de femmes dénudés et se livrant au cannibalisme. Albert était subjugué par ces histoires, obligeant son frère à lui montrer sans cesse ces documents. Il se mit alors à suivre les rubriques criminelles dans les journaux et se passionna par toutes les histoires de meurtres. Il aimait tout ce qui fait mal, autant pour lui que pour les autres.
En 1882, Albert Fish fait la connaissance d’une jeune télégraphiste qui l’initie aux pratiques sexuelles et particulièrement à l’ondinisme et à la coprophagie. Le futur tueur en série adore ça.
En 1890, Le cannibale de Brooklyn s’installe à New York où il se prostitue et passe ses week-ends dans les jardins publics à regarder les jeunes garçons. C’est ainsi qu’il commence à violer les jeunes garçons. Combien en a-t-il violé ? On ne le sait pas. On sait simplement que ces crimes ont continué même après son mariage arrangé par sa mère, en 1898, avec une jeune femme nommée Anna de neuf ans sa cadette.
Le couple aura six enfants : Albert, Anna, Gertrude, Eugène, John et Henry Fish.
L’année de son mariage, Albert Fish trouve un emploi comme peintre en bâtiment tout en continuant à violer des enfants. Puis il rencontre un homme avec qui il devient amant et en allant visiter un musée de cire, il découvre la dissection d’un pénis. C’est à ce moment-là qu’il développe un intérêt morbide pour la castration. Avec son amant, il se rend à des orgies et y rencontre une personne mentalement déficiente. C’est avec cette personne qu’il réalise sa première castration en tentant de lui trancher le pénis avec une paire de ciseaux sans y parvenir. En plus des orgies, l’Ogre de Wysteria fréquente les bordels où il s’adonne à des pratiques sadomasochistes.
En 1903, il est arrêté pour détournement de fonds et incarcéré à Sing Sing. Il y restera jusqu’en janvier 1917. À sa sortie de prison, sa femme lui annonce qu’elle le quitte. Et c’est suite à ce divorce qu’Albert se mettra à entendre des voix et à s’automutiler en s’introduisant des aiguilles dans le corps, notamment dans l’aine, qu’il retire par la suite pour se les renfoncer encore plus profondément. Si bien qu’il lui fut impossible de les retirer et qu’il dut être hospitalisé. La radio montrera la présence de 27 aiguilles logées dans son bassin et dans son périnée.
Les victimes d’Albert Fish
La première victime supposée d’Albert Fish a été Grace Budd. Je rappelle qu’avant cela, il avait déjà violé et agressé beaucoup d’enfants, mais cela n’a pas pu être prouvé ;
Nous sommes le 25 mai 1928. Edward Budd, 18 ans, passe une annonce dans le Sunday Édition du New York dans laquelle il demande du travail dans une ferme. Le 28 mai 1928, Albert Fish répond à cette annonce. Notre homme est alors âgé de 58 ans et je le rappelle, complètement dérangé du ciboulot. C’est la même époque où il s’enfonce des aiguilles dans le corps et où il entend des voix lui ordonnant de se mutiler et de castrer de jeunes enfants.
Albert Fish se rend alors au domicile des Budd et rencontre Albert Budd, le père d’Edward. Il se présente comme étant Frank Howard, un fermier de Farmingdale et promet de loger et d’employer Edward pour 15 dollars la semaine. Puis, il rencontre Grace, 12 ans, la sœur d’Edward. De fil en aiguille, le cannibale de Brooklyn convainc Albert de laisser sa fille l’accompagner à l’anniversaire de sa sœur Anne (à noter que tout cela est faux, Anne étant le prénom de sa femme et de sa fille) et il donne même une adresse fictive aux parents : Columbus, près de la 137e rue. L’adolescente est toute contente de se rendre à une fête et Albert Budd accepte qu’elle sorte.
Albert Fish emmène donc Grace avec lui et tous deux prennent le train pour Irvington dans le comté de Westchester. Arrivés à destination, ils se rendent à Greenbourgh où Albert avait repéré une maison abandonnée depuis plusieurs années, à l’écart de la route. Et plus jamais les Budd ne revirent leur enfant.
Bien sûr, Albert Fish fut suspecté et interrogé par la police. Mais sans preuve évidente, il ne fut pas inculpé. En novembre 1934, soit six ans après l’enlèvement et le meurtre de Grace Budd, notre tueur en série envoie une lettre anonyme à la mère de la victime. Voici sa traduction corrigée des fautes d’orthographe, car Albert Fish en faisait beaucoup.
« Chère Mrs Budd,
En 1894, un de mes amis s’est embarqué sur le vapeur Tacoma du capitaine John Davis, allant de San Francisco à Hong Kong. En arrivant, il partit s’enivrer en compagnie de deux amis. À leur retour, le bateau était parti. La famine sévissait à cette époque. La viande coûtait 1-3 $ par livre. La famine était telle que les pauvres vendaient leurs enfants de moins de 12 ans comme viande de boucherie. Un jeune de 14 ans n’était pas en sécurité dans la rue. Toutes les boutiques vendaient cette viande grillée ou bouillie. Des membres de l’enfant étaient apportés et vous pouviez choisir la partie qui vous convenait. Les fesses étaient les parties les plus prisées et vendues en escalopes coûtaient le plus cher. John est resté en ces lieux tellement longtemps qu’il développa un goût pour la chair humaine. À son retour à New York, il kidnappa deux jeunes garçons de 7 et 11 ans. Il les attacha chez lui en les enfermant dans un placard. Puis il brûla tous leurs vêtements. Plusieurs fois par jour, il les torturait afin d’attendrir leur chair. Il tua le garçon de 11 ans, car il avait les fesses les plus charnues. Il cuisina et mangea toutes les parties à l’exception des os du crâne et des entrailles. Il a été rôti au four (les fesses), bouilli, grillé, frit, et préparé en soupe. Le même sort attendait le plus jeune. À cette période, je vivais au 409 Est de la 100e rue. Il me vantait tellement souvent les délices de la chair humaine que je me décidai à en goûter. Le dimanche 3 juin 1928, je vous ai appelée au 406 Ouest de la 15e rue. Je vous ai apporté un pot de fraises à la crème. Nous avons déjeuné ensemble. Grace s’est assise sur mes genoux et m’embrassa. Je fixai mon choix sur elle. Au prétexte de l’emmener à une fête, vous avez dit qu’elle pouvait y aller. Je l’emmenai dans une maison à Westchester que je venais de louer. Je lui demandai de rester à l’extérieur. Elle cueillit des fleurs. Je suis monté à l’étage et ai enlevé mes vêtements. Si je ne le faisais pas, je savais que le sang allait les tacher. Quand tout fut prêt, je l’appelai par la fenêtre. Puis je me suis caché dans le placard jusqu’à ce qu’elle entre dans la chambre. Lorsqu’elle me vit nu, elle se mit à pleurer et essaya de fuir par l’escalier. Je l’ai attrapée, elle dit qu’elle se plaindrait à sa maman. D’abord, je l’ai déshabillée. Comme elle donnait des coups de pied, mordait et griffait, je l’ai étranglée, puis découpée en petits morceaux afin que je puisse emmener la viande dans mes chambres. Je l’ai cuisinée et mangée. Ses petites fesses étaient tendres après avoir été rôties. Ça m’a pris neuf jours pour la manger en entier. Je ne l’ai pas baisée, même si je l’ai regretté. Elle est morte vierge. »
Et bien sûr, après cette lettre, on comprit très vite qui était le meurtrier de la petite Grace.
Et le l’Ogre de Wysteria est arrêté. À noter que ce n’est pas la première fois qu’il passe par la case prison. Entre 1902 et 1933, Albert Fish a même été arrêté 8 fois pour des motifs variés : tentative d’escroquerie, vol, chèques sans provision, menaces sur une femme noire… Il a même fait un séjour en hôpital psychiatrique entre 1930 et 1931, puis à nouveau arrêté pour lettres obscènes. Il aurait fallu le mettre hors d’état de nuire et non le relâcher sans cesse.
Une deuxième victime et troisième victime de ce monstre inqualifiable : Billy Gaffney et Billy Beaton, deux enfants d’à peine 9 ans qui eurent le malheur de croiser sa route.
Le 11 février 1927, Billy Gaffney joue devant sa maison située à Brooklyn avec un ami, Billy Beaton. Tous deux disparurent. Billy Gaffney ne fut jamais retrouvé, alors que Billy Beaton fut retrouvé sur le toit de la maison, mort.
Lorsqu’Albert Fish fut arrêté pour le meurtre de Grace, on l’interrogea aussi sur ces deux meurtres. Il nia son implication. Sauf qu’il fut reconnu par un témoin, un machiniste du tramway qui jura l’avoir vu traînant un enfant qui pleurait. Et ce petit garçon était Billy Gaffney. Son corps ne fut jamais retrouvé.
De la prison de Sing Sing où Fish attendait son exécution, il envoya une lettre aux parents de Billy, une confession pour le moins macabre. Voici un extrait de cette lettre :
« Je l’ai fouetté jusqu’à ce que le sang coule sur ses jambes, j’ai coupé les oreilles et le nez, agrandi la bouche d’une oreille à l’autre, sorti les yeux des orbites. (…) Enfoncé le couteau dans le ventre et y ai placé ma bouche pour boire le sang. Puis, je l’ai démembré, et j’ai coupé le tronc au-dessus du nombril, et les jambes à environ cinq centimètres en dessous de son derrière. Après j’ai tranché la tête, les pieds, les bras et les jambes au-dessus du genou. (…) Je suis rentré chez moi en emportant de la viande, mes morceaux préférés, son sexe, ses rognons, et un délicieux petit derrière bien grassouillet pour le rôtir au four et le dévorer. J’ai préparé un ragoût avec ses oreilles, son nez, des morceaux de visage et du ventre. J’y ai mis des oignons, des carottes, des navets, du céleri. C’était bon ! Les fesses, je les ai coupées en deux, et mises sur un plat avec sur chacune des lanières de bacon. (…) J’ai versé un demi-litre d’eau pour le jus de la sauce avant d’y mettre des oignons. (…) À intervalles réguliers, j’ai arrosé de jus son derrière avec une cuillère en bois afin que la viande soit juteuse. (…) Jamais je n’ai mangé une dinde rôtie qui ait été la moitié aussi excellente que ce délicieux petit cul grassouillet. (…) J’en ai mangé pendant quatre jours. Par contre, ses petites roubignoles étaient trop dures. Je n’arrivais pas à les mâcher. Je les ai jetées dans les toilettes (…). »
Des lettres obscènes
Voici quelques-unes des lettres obscènes trouvées au domicile d’Albert Hamilton Fish lors de son arrestation. Âmes sensibles s’abstenir.
« J’aimerais que vous puissiez me voir en ce moment. Je suis assis nu sur une chaise. La douleur se situe dans mon dos, juste au-dessus des fesses. Lorsque vous me déshabillerez, vous pourriez admirer une forme parfaite. Cher miel de mon cœur, je goûte déjà à votre délicieuse pisse, votre délicieux caca. Il faudra faire pipi dans un verre que j’avalerai devant vous jusqu’à la dernière goutte. Dites-moi quand vous voudrez faire la grosse commission. Je vous allongerai sur mes genoux, afin de lever votre jupe, baisser votre culotte et placer ma bouche contre votre délicieux gros cul de miel pour avaler votre beurre de cacahouètes aussitôt qu’il jaillira, frais et chaud à la fois. Voilà comment ils le font là-bas, à Hollywood. »
« Mon fils unique, Bobby, a été rendu infirme, à l’âge de 9 ans, par une attaque de paralysie infantile. Il a besoin d’être fouetté régulièrement, et pour son propre bien, avec un chat à neuf queues. Mais, je vous assure qu’il ne fait pas pipi, ni caca au lit ou dans ses vêtements. Il vous dira quand il a besoin d’aller aux toilettes, que ce soit pour le no 1 ou le no 2, il faut déboutonner son pantalon et lui sortir son petit singe. Pour son derrière, il suffit de défaire trois boutons au fond de son pantalon. Cela gagne du temps et évite de le déshabiller complètement. C’est commode quand il s’agit de le fesser (…). Le docteur déclare que trois ou quatre solides fessées par jour sur son cul dénudé lui feront le plus grand bien, car il est plutôt bien dodu à cet endroit. Cela l’aidera énormément. Répondez-moi que vous n’hésiterez pas à vous servir d’une canne ou d’un chat à neuf queues quand le besoin s’en fera sentir. »
Lettre du 9 novembre 1934
« Ma très chère et délicieuse petite fille Grace,
Je viens de recevoir ta lettre où tu m’appelles Cher Robert. Cher miel de mon cœur tu m’as capturé. Je suis ton esclave et tout ce que je possède est à toi. Bite-couilles-cul et tout l’argent que tu désires. Si tu étais ma délicieuse épouse, tu n’aurais pas peur de moi. Ô fille de mon cœur comme je t’adorerais — et comment. Embrassades-baisers-fessées, puis t’EMBRASSER là où je viens de te fesser ! Ton délicieux gros cul magnifique (…). Tu n’auras plus besoin de papier cabinet pour te torcher ton délicieux gros cul, car j’avalerai tout, puis lécherai ton délicieux cul jusqu’à ce qu’il soit propre avec ma langue ! »
Lettre du 21 novembre 1934
« Chère Madame,
Je suis un veuf avec trois garçons, 13-15-19 ans, que je désire mettre en pension jusqu’à ce que les deux plus jeunes en aient terminé avec l’école. Je veux une nourriture solide, des lits propres, et qu’on lave leur linge. Je préfère une veuve, qui ait une fille suffisamment âgée pour l’aider. Henry et John m’ont causé pas mal de problèmes en manquant l’école. Leur directrice, Miss Bruce, m’a affirmé que s’ils avaient été ses propres enfants, elle leur aurait donné à chacun trois bonnes fessées tous les jours pendant un mois, John ayant droit à un supplément avec le chat à neuf queues, juste avant de se coucher. C’est lui qui est surtout à blâmer. Je n’ai pas le temps de le faire moi-même et, de plus, je pense que fouetter les enfants est un travail de femme. Je désire une femme maternelle, qui peut et souhaite assumer la complète responsabilité de ces garçons. Faites-vous obéir et, lorsqu’ils ne veulent pas baisser leurs pantalons, punissez-les en conséquence par une bonne fessée. N’hésitez pas à les marquer à la peau et servez-vous du chat à neuf queues, dès que vous pensez que c’est nécessaire. Robert est faible d’esprit à cause d’une chute. Bien qu’approchant les 20 ans, costaud et fort, il est plus facile à fesser ou à fouetter qu’Henry. Il donne des coups de pied de mule quand il est ainsi puni. Je veux une femme qui puisse fouetter l’un d’entre eux, ou même les trois en même temps, si cela s’avère nécessaire. Notre propre docteur affirme que si Bobby n’est pas fessé ou fouetté lorsqu’il devient capricieux, il se pourrait fort bien qu’il perde l’esprit. Aussi doit-il être fessé lui aussi. En ce moment, il se trouve à Phila Pa, et c’est une femme noire que je connais depuis vingt-cinq ans qui s’occupe de lui. Elle a une fille de 17 ans, et les deux femmes le punissent énormément. Henry et John sont à Upper Darby Pa ; deux sœurs, encore jeunes filles, s’occupent d’eux. Elles dirigent toutes deux une pension pour garçons et filles de moins de 17 ans. Elles sont très sévères et tout garçon ou fille qui n’obéit pas est puni par une fessée devant toute la classe. John est un grand garçon pour son âge et cela lui fait honte de devoir baisser son pantalon et d’être fessé devant de nombreuses jeunes filles. Je veux un endroit où ils puissent être tous ensemble. Je suis prêt à vous payer 35 $ pour les trois et par semaine, avec un supplément de 15 $ lorsque je serai présent. Mais si vous les prenez en charge, vous devez m’assurer que vous utiliserez la pagaie et le chat à neuf queues. Je désire une femme qui ne soit pas embarrassée lorsqu’elle déshabille Bobby, pas plus qu’Henry ou John. Aussi, si vous êtes intéressée, indiquez-moi comment rejoindre votre établissement par la route. »
Avec cette dernière lettre, on comprend que les enfants d’Albert Fish ont beaucoup souffert de la folie de leur père, moralement et physiquement. Cela devrait être interdit des choses comme celles-ci et pourtant cela existe !
L’arrestation définitive du cannibale de Brooklyn
Il était devenu évident qu’Albert Fish devait être mis hors d’état de nuire, qu’il était dangereux. Il avait déjà été interrogé à plusieurs reprises sur des disparitions d’enfants, sans être suspecté, mais avec la lettre envoyée à la mère de Grace, il était évident qu’il était un meurtrier, un cannibale, un pervers, un psychopathe.
Lors des nombreux interrogatoires, Albert Fish avouera plus d’une centaine de meurtres, principalement des enfants. Mais, il fut mis en examen pour 16 crimes prouvés. Cependant, le juge d’instruction chargé du dossier était persuadé qu’Albert Fish avait fait plus de 16 victimes et que le chiffre 100 était encore en dessous de la réalité.
Albert Fish fut vu par un psychiatre, le docteur Fredric Wertham avec qui il noua des relations de confiance. Le médecin pensait que le nombre de victimes dépassait les 400 !
Le procès d’Albert Fish pour le meurtre prémédité de Grace Budd s’ouvrit le 11 mars 1935, devant une Amérique en émoi, au tribunal de White Plains à New York. C’est le juge Frederick Close qui présida les audiences et le vice-procureur Elbert F. Gallaguer qui s’occupa de l’accusation. L’avocat James Dempsey assura la défense de Fish.
Ce procès dura 10 jours et fut très médiatisé. Fish plaida la folie, déclara entendre la voix de Dieu lui ordonnant de tuer des enfants. Plusieurs psychiatres l’examinèrent et attestèrent que l’homme souffrait d’un fétichisme sexuel morbide, incluant la coprophile, l’ondinisme, la pédophilie, le sadomasochisme et le déclarèrent irresponsable de ses actes.
Mary Nicholas, 17 ans, belle-fille de Fish et témoin de la défense décrit comment son beau-père lui a enseigné, à elle ainsi qu’à ses frères et sœurs, un jeu masochiste. En fait, Albert Fish obligeait les enfants à participer à des jeux sexuels. L’un de ces jeux est celui où le tueur en série se met nu, à quatre pattes et où les enfants doivent lui frapper le dos avec un bâton lorsqu’il n’arrive pas à deviner un chiffre choisi par eux. La mère des enfants était présente à chaque séance qui se déroulait tous les soirs. Ou encore, un autre jeu dans lequel Fish se mettait nu et faisait grimper les enfants sur ses épaules. Ces derniers devaient le griffer pour grimper et celui qui avait fait le plus de griffures avait gagné.
Ce que je me pose comme question, c’est de savoir qui était le plus fou dans l’histoire, la mère qui laissait faire ou le père qui faisait ?
Toujours est-il qu’après ce témoignage, le juge estima que le cannibale de Brooklyn était sain d’esprit, qu’il savait ce qu’il faisait, qu’il en avait conscience et le condamna à la peine de mort.
Après sa condamnation, Fish confessa le meurtre de Francis MacDonnell, un garçon de 8 ans, qu’il tua à Staten Island, le 15 juillet 1924. Le corps de l’enfant fut retrouvé dans les bois. Il avait été agressé sexuellement et étranglé avec ses bretelles.
Fish fut exécuté sur la chaise électrique le 16 janvier 1936 dans la prison de Sing Sing. Il entra dans la salle à 23 h 06 et fut déclaré mort 3 minutes plus tard. Juste avant son exécution, attaché sur la chaise, il avait déclaré ne pas savoir pourquoi il était là ! Un comble !
Il fallut deux décharges électriques avant que Fish meure, à cause des aiguilles qu’il s’était insérées dans le corps qui avait mis l’appareil en court-circuit. Il fut enterré dans le cimetière de la prison et sa dépouille y est encore aujourd’hui.
Profil psychiatrique d’un tueur en série
Avant de terminer cet article, j’aimerais, chers lecteurs, tenter de dresser le profil psychiatrique de ce monstre.
On sait que Fish avait été interné en hôpital psychiatrique (l’hôpital Bellevue de New York) entre 1930 et 1931 pour observation. Les médecins voulaient déterminer le pourquoi de ces nombreuses arrestations. Leurs conclusions étaient qu’il était masochiste (ça, on le savait déjà), dangereux pour lui-même (à cause des aiguilles qu’il s’introduisait dans le corps, notamment autour des parties génitales, près du colon et du rectum). On sait aussi que Fish avait essayé de s’introduire directement des aiguilles dans les testicules, mais il avait très vite arrêté en déclarant que cela était trop douloureux. Donc, notre homme ressentait la douleur !
Il s’introduisait aussi des boules de coton imbibées d’alcool dans l’anus avant d’y mettre le feu. Il s’enfonçait aussi des roses puis en mangeait les pétales. Il avait aussi pour habitude de se fouetter jusqu’au sang avec une planche sur laquelle dépassaient des clous.
On sait qu’il aimait manger la chair de ses victimes, notamment les fesses et aussi boire leur urine, leur sang ou manger leurs excréments.
On sait aussi qu’il disait entendre des voix, qu’il assimilait à la voix de Dieu, et que cette voix lui ordonnait de tuer. Et que pour faire plaisir à cette voix, il tuait ses victimes après une longue torture. Il attachait les enfants, les fouettait avec une ceinture afin d’attendrir leurs chairs et appelait ses instruments (scie, hachoir, couteaux…) les instruments de l’enfer. Donc, on peut se demander si Albert Fish n’entendait pas la voix du diable, s’il n’était pas possédé. À la vue de ses penchants sexuels, cela est probable. Probable oui, mais en rien excusable, car même possédé, il avait le choix de ne pas tuer, de ne pas torturer. Or, il se complaisait là-dedans.
Certains spécialistes ont évoqué l’idée que Fish souffrait d’un dysfonctionnement du lobe temporal. Pour moi, il était surtout un serviteur du démon, un maniaque, un criminel pervers, conscient de ses actes et agissant avec délectation, comme le ferait un démon.
Sa technique de mise à mort était toujours la même : il séduisait les enfants de sexe masculin en leur offrant des bonbons ou les découvrait dans des petites annonces, il les attirait, puis les réduisait à l’impuissance en les attachant sur un lit ou une chaise, les mutilait, les violait en les sodomisant, les torturait, les molestait pour attendrir les chairs, les tuait et les mangeait. Il ne les bâillonnait pas, sauf quand cela était vraiment nécessaire, car il aimait les entendre hurler de douleur. Il choisissait ses victimes parmi la population noire des ghettos, car savait que les autorités ne s’intéressaient pas à la disparition d’enfants noirs.
Albert Fish avouera avoir erré à travers les États-Unis et avoir tué au moins un enfant dans chacun des vingt-trois États qu’il a visités. Combien de victimes a-t-il fait ? On ne connaît pas le chiffre exact, mais on l’estime à plus de 200.
Pourquoi vous parler de ce tueur en série ? Car je suis persuadée qu’il était démoniaque ! Et aussi parce qu’il faut en parler pour montrer que cela existe et pour faire en sorte que cela ne se reproduise plus ! Albert Fish était un homme exécrable (et le mot est faible), abominable, répugnant. Il était Satan personnifié, le Mal Absolu. Et le pire, c’est qu’il a été arrêté plusieurs fois, même interné et que personne n’a pensé à l’enfermer définitivement ! N’y voyez-vous pas le signe du Malin ? Moi oui.
Marie d’Ange
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Bonsoir,
J’adore votre blog ! Vos articles sont super bien écrit !
Je voulais juste vous tenir au courant d’une simple étourderie : vous avez écrit 1970 au lieu de 1870.
Bonne continuation,
Cordialement Justine.
Bonjour,
Effectivement, une petite coquille s’était glissée dans la rédaction de cet article. C’est à présent réparé grâce à vous ! Merci !
Effectivement, très bon blog, je fais des recherches pour ma thèse. Étant étudiante en criminologie et mon sujet et Albert Fish, j’essaie de déterminer le pourquoi du comment un être humain peu en arriver là.
Pour moi, je pense que celui-ci est le pire des tueurs en série de l’histoire.
Merci pour les infos sur votre blog.
Bonne continuation,
le pire C Thanos et NoobMaster_69